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Liste rouge d’urgence des biens culturels en péril – Pérou

Pourquoi une Liste rouge pour le Pérou ?
Cette Liste Rouge s’adresse aux musées, aux marchands d’art, aux collectionneurs ainsi qu’aux fonctionnaires des douanes et à la police, avec pour vocation de leur faciliter l’identification d’objets susceptibles d’avoir été exportés illégalement du Pérou. La Liste Rouge recense diverses catégories de biens culturels en péril qui font fréquemment l’objet de transactions illicites sur le marché des antiquités. Ces biens sont protégés par la législation péruvienne, qui en interdit la vente et l’exportation. Les musées, salles des ventes, marchands d’art et collectionneurs sont ainsi exhortés à ne pas en faire l’acquisition sans avoir au préalable vérifié de façon irréfutable leur origine ainsi que les titres de propriété correspondants.
Au vu de la grande diversité des objets, des styles et des périodes, la Liste Rouge des antiquités péruviennes en péril n’est pas exhaustive ; tout objet ancien susceptible de provenir du Pérou devra faire l’objet d’une attention toute particulière ainsi que de mesures de précaution.
Contexte
Le patrimoine culturel du Pérou est composé de biens datant des grandes civilisations préhispaniques, de l’ère de la Vice-royauté et de l’époque républicaine, facilement identifiables de par leur singularité.
Bien que protégée par la législation nationale et internationale, cette richesse culturelle péruvienne fait l’objet de trafics illicites. Entre 2004 et 2006, plus de 5 000 biens culturels et naturels exportés illégalement ont été interceptés. Les fouilles clandestines sur les sites archéologiques, ainsi que les pillages et vols dans les églises et les musées, se sont multipliés.
Le trafic illicite des biens culturels péruviens provoque des dommages irréparables pour le patrimoine et l’identité du pays, et constitue une perte immense pour la mémoire de l’humanité.
Pour lutter contre le pillage et la destruction des sites archéologiques et historiques péruviens, le Conseil international des musées publie cette Liste Rouge des antiquités péruviennes en péril afin de faciliter le travail des autorités judiciaires, de sensibiliser l’opinion publique et de promouvoir la coopération internationale en faveur de la protection du patrimoine culturel du Pérou.
Cette Liste Rouge est la cinquième publiée à ce jour par l’ICOM. Les Listes Rouges recensent divers types et catégories de biens protégés par la législation nationale et les accords internationaux, et faisant habituellement l’objet de trafics illicites à l’échelle internationale. Elles sont élaborées par des équipes d’experts internationaux en archéologie et en ethnologie du pays ou de la région d’où proviennent les biens. Les illustrations représentent des objets qui, aux yeux des experts, appartiennent aux catégories les plus fréquemment concernées par les pillages et les trafics illicites. Les Listes Rouges ont pour objectif de protéger le patrimoine culturel en péril, en aidant les fonctionnaires des douanes, policiers, marchands d’art, musées et collectionneurs à identifier des objets obtenus de façon potentiellement illicite. Les éventuels acquéreurs sont invités à ne procéder à aucune transaction si les pièces ne sont pas accompagnées d’un titre de propriété et d’un certificat d’origine, qui attestent du caractère légal de leur provenance. De la même façon, les autorités concernées sont priées de prendre les mesures de précaution habituelles pour les objets d’origine suspecte tandis que leur provenance fait l’objet d’une enquête approfondie.
Attention
Nous tenons enfin à rappeler que l’ICOM ne fournit aucun certificat d’origine ou d’authenticité. Seules les autorités nationales sont habilitées à délivrer tout type de document relatif à l’exportation et à l’importation de biens culturels.
Liste rouge d’urgence des biens culturels en péril – Ouest Afrique

Pourquoi une Liste rouge pour le Ouest Afrique ?
Pourquoi une liste rouge Ouest-Africaine ? L’Afrique de l’Ouest a subi, au cours de son histoire, de lourdes pertes de son patrimoine culturel. L’ICOM, grâce au soutien du Département fédéral de l’intérieur de la Confédération suisse, de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine ainsi que du Département d’État des États-Unis, publie la Liste rouge des biens culturels ouest-africains en péril. Ces derniers, bien que protégés par les différentes législations nationales et accords internationaux, risquent d’être commercialisés sur le marché illicite de l’art et des antiquités.
La lutte contre le trafic illicite des biens culturels nécessite le renforcement et la mise en application d’instruments juridiques ainsi que l’utilisation d’outils pratiques.
Le but de la Liste ouest-africaine, préparée en étroite collaboration avec une équipe d’experts nationaux et internationaux, est de garantir aux générations futures l’accès à ce précieux patrimoine.
Contexte
Protéger le patrimoine culturel. Musées, maisons de vente, marchands d’art et collectionneurs sont exhortés à ne pas faire l’acquisition d’objets semblables à ceux présentés dans la Liste, sans avoir vérifié au préalable, et de façon minutieuse, leur provenance ainsi que la documentation légale correspondante. Tout bien culturel susceptible de provenir de cette région doit faire l’objet d’une attention particulière et de mesures de précaution avant toute éventuelle transaction.
Nous tenons enfin à rappeler que l’ICOM ne fournit aucun certificat d’origine ou d’authenticité. Seules les autorités nationales sont habilitées à délivrer tout type de document relatif à l’exportation et l’importation de biens culturels.
Attention
Nous tenons enfin à rappeler que l’ICOM ne fournit aucun certificat d’origine ou d’authenticité. Seules les autorités nationales sont habilitées à délivrer tout type de document relatif à l’exportation et à l’importation de biens culturels.
Liste rouge d’urgence des biens culturels en péril – Libye

Pourquoi une Liste rouge pour la Lybie ?
L’instabilité et les violences que la Libye a endurées ces dernières années ont soudainement mis son patrimoine culturel en danger. La menace de dommage systématique qui pèse sur les sites patrimoniaux nécessite une attention particulière. Les pertes subies appauvrissent notre compréhension d’un pays d’une richesse culturelle exceptionnelle. La disparition lente mais régulière des témoins matériels du passé libyen nécessite une action immédiate pour les protéger.
L’ICOM, grâce au soutien du Département d’État des États-Unis, publie la Liste rouge d’urgence des biens culturels libyens en péril afin d’aider les forces de l’ordre et les professionnels de l’art et du patrimoine à identifier les objets originaires de Libye. Ces objets, protégés par la législation nationale, les accords internationaux et les instruments normatifs, risquent de disparaître ou d’être commercialisés sur le marché illicite de l’art et des antiquités.
Le but de la Liste rouge d'urgence des biens culturels libyens en péril, préparée en étroite collaboration avec une équipe d’experts nationaux et internationaux, est de garantir aux générations futures l’accès à ce patrimoine.
Contexte
Protéger le patrimoine culturel. La lutte contre le trafic illicite des biens culturels nécessite le renforcement, et la mise en application, d’instruments juridiques nationaux et internationaux, ainsi que l'utilisation d'outils pratiques pour diffuser l'information, sensibiliser le public et empêcher les exportations illégales de biens culturels.
La Liste rouge d’urgence des biens culturels libyens en péril illustre des catégories ou des types de biens culturels susceptibles d’être pillés, volés et illégalement commercialisés. Musées, maisons de vente, marchands d’art et collectionneurs sont exhortés à ne pas faire l’acquisition d’objets semblables sans avoir vérifié au préalable, et de façon minutieuse, leur provenance ainsi que la documentation légale correspondante.
En raison de la diversité considérable des objets, des styles et des époques, la Liste rouge d’urgence des biens culturels libyens en péril est loin d’être exhaustive. Tout bien culturel susceptible de provenir de Libye doit faire l’objet d’une attention particulière et de mesures de précaution.
Attention
Nous tenons enfin à rappeler que l’ICOM ne fournit aucun certificat d’origine ou d’authenticité. Seules les autorités nationales sont habilitées à délivrer tout type de document relatif à l’exportation et à l’importation de biens culturels.
Liste rouge d’urgence des biens culturels en péril – Irak antiquités

Pourquoi une Liste rouge pour l’Irak (antiquités) ?
Ce document est destiné à aider les officiers des douanes, de police, les négociants en œuvres d’art et les collectionneurs, à repérer les objets provenant d’Irak.
Cette liste rouge donne une description des objets les plus prisés sur le marché illégal des antiquités, afin qu’ils puissent être identifiés et saisis. Ces objets sont protégés par des législations ; il est interdit de les exporter et ne doivent, sous aucun prétexte, être importés ou mis en vente. Un appel est lancé à tous les musées, salles des ventes, marchands d’œuvres d’art et collectionneurs, afin qu’ils n’acquièrent aucun de ces objets.
Ce document établit la liste des catégories générales d’objets particulièrement en péril et susceptibles d’être volés en Irak, mais elle ne prétend, en aucun cas, être exhaustive. Du fait de la grande diversité des objets, styles et époques représentés, toutes les antiquités provenant d’Irak doivent faire l’objet d’une vigilance toute particulière.
Cette Liste Rouge a été établie par un groupe de 12 experts internationaux lors d’une réunion organisée au siège d’Interpol à Lyon (France), le 7 mai 2003.
Contexte
La patrimoine culturel irakien a gravement souffert du fait de la guerre. De nombreux objets volés dans les musées et pillés sur les sites archéologiques sont susceptibles de réapparaître sur le marché par le biais du trafic illicite.
Le musée d’Irak à Bagdad n’est pas le seul musée à avoir subi des dommages, mais étant l’institution muséale la plus importante d’Irak, il s’est vu pillé et dépossédé d’une grande partie de ses collections. Le musée d’Irak est un musée archéologique national où sont entreposés tous les biens culturels provenant des fouilles effectuées sur l’ensemble du territoire irakien. Il contient des centaines de milliers d’objets témoins de 10 000 ans de civilisation et d’un grand nombre de cultures et de styles différents. La majeure partie des collections date des années comprises entre 8000 av. J.-C. et 1800 apr. J.-C. et est constituée d’objets fabriqués en argile, pierre, terre cuite, métal, os, ivoire, textile, papier, verre et bois.
Attention
Nous tenons enfin à rappeler que l’ICOM ne fournit aucun certificat d’origine ou d’authenticité. Seules les autorités nationales sont habilitées à délivrer tout type de document relatif à l’exportation et à l’importation de biens culturels.
Liste rouge d’urgence des biens culturels en péril – Irak

Pourquoi une Liste rouge pour l’Irak ?
La lutte contre le trafic illicite des biens culturels nécessite le renforcement des instruments légaux et l'utilisation d'outils pratiques permettant de diffuser l'information, de sensibiliser le public et d’empêcher les exportations illégales.
La Liste rouge d’urgence des biens culturels irakiens en péril illustre des catégories ou types de biens culturels susceptibles d’être illégalement commercialisés. Elle vise à aider les professionnels de l’art et du patrimoine, ainsi que les agents des forces de l’ordre, à identifier les objets irakiens en danger et protégés par les législations en vigueur. Musées, maisons de vente, marchands d’art et collectionneurs sont exhortés à ne pas faire l’acquisition de tels objets sans avoir vérifié au préalable et de façon minutieuse leur provenance ainsi que la documentation légale correspondante.
En raison de la diversité considérable des objets, des styles et des époques, la Liste rouge d’urgence des biens culturels irakiens en péril est loin d’être exhaustive. Tout bien culturel susceptible de provenir d’Irak doit faire l’objet d’une attention particulière.
Contexte
Depuis plusieurs décennies, le monde est témoin de la disparition continue du patrimoine culturel irakien. Les pillages et destructions appauvrissent notre connaissance et notre compréhension de l’histoire de la région irakienne et de ses nombreux apports scientifiques et culturels au monde entier.
Suite aux saisies fructueuses rendues possibles grâce à la Liste rouge d’urgence des antiquités irakiennes en péril publiée en 2003, la première Liste rouge d’urgence du Conseil international des musées (ICOM), et au vu de la menace persistante planant sur le patrimoine culturel de la République irakienne, l’ICOM a conclu à la nécessité de faire paraître une version actualisée de la Liste. Cette nouvelle édition a pu être réalisée grâce à l’aide généreuse du Département d’Etat des Etats-Unis.
La Liste rouge d’urgence des biens culturels irakiens en péril présente le patrimoine culturel du pays actuellement menacé par la destruction, le vol, le pillage, la contrebande et le trafic.
Attention
Nous tenons enfin à rappeler que l’ICOM ne fournit aucun certificat d’origine ou d’authenticité. Seules les autorités nationales sont habilitées à délivrer tout type de document relatif à l’exportation et à l’importation de biens culturels.
Liste rouge d’urgence des biens culturels en péril – Haïti

Pourquoi une Liste rouge pour Haïti ?
La Liste Rouge d’urgence des biens culturels haïtiens en péril est conçue pour aider les douaniers, policiers et professionnels du patrimoine à identifier les catégories d’objets culturels qui sont les plus soumises au trafic illicite. Ces catégories sont protégées par une législation qui interdit leur commerce et leur exportation. Cependant la création artistique et artisanale contemporaine n’est pas protégée par les lois relatives au patrimoine culturel ; ces objets et œuvres de production contemporaine ont été inclus dans la Liste Rouge d’urgence car le séisme les a rendus vulnérables aux vols et aux pillages.
Il est conseillé aux acheteurs potentiels d’objets ressemblant à ceux décrits dans la Liste Rouge d’urgence, ainsi qu’aux agents des douanes et des forces de l’ordre, de soigneusement vérifier leur provenance et la documentation légale correspondante.
La Liste Rouge d’urgence des biens culturels haïtiens en péril n’étant en aucune manière exhaustive, tout objet provenant d’Haïti devra être examiné avec le plus grand soin. La Liste Rouge d’urgence ne vise cependant pas à entraver le commerce légal des biens culturels haïtiens, vital tant au maintien des traditions qu’à la survie des artistes et au redressement économique du pays.
Contexte
Le patrimoine culturel d’Haïti, d’une exceptionnelle richesse, comprend des vestiges des périodes précolombienne, coloniale et nationale, des productions artistiques contemporaines, des objets cultuels et artisanaux ; il joue un rôle central dans l’identité nationale du pays.
Bien que protégé par un corpus législatif national et international, le patrimoine culturel haïtien est sévèrement touché par le trafic illicite qui est stimulé à la fois par la demande internationale et l’extrême pauvreté du pays. Le séisme du 12 janvier 2010 a rendu la situation encore plus critique, laissant le patrimoine haïtien sans défense face aux pillages, vols et destructions.
La Liste Rouge d’urgence des biens culturels haïtiens en péril est la première réponse de l’ICOM au risque accru de trafic illicite et à la demande d’Interpol, de l’Organisation mondiale des douanes (OMD) et de l’UNESCO. Étant donné l’importance du patrimoine comme force fédératrice pour le peuple haïtien, empêcher la dispersion de ces biens culturels est un élément essentiel de l’effort de redressement du pays.
Attention
Nous tenons enfin à rappeler que l’ICOM ne fournit aucun certificat d’origine ou d’authenticité. Seules les autorités nationales sont habilitées à délivrer tout type de document relatif à l’exportation et à l’importation de biens culturels.
Liste rouge d’urgence des biens culturels en péril – Egypte

Pourquoi une Liste rouge pour l’Egypte ?
La lutte contre le trafic illicite des biens culturels requiert l’amélioration des instruments légaux et des outils pratiques visant à disséminer l’information et susciter la prise de conscience du public.
La Liste Rouge d’urgence des biens culturels égyptiens en péril a pour but d’aider les professionnels de l’art et du patrimoine et les agents des forces de l’ordre à identifier les biens égyptiens qui sont protégés par les législations nationale et internationale. Afin de faciliter leur identification, la Liste Rouge d’urgence décrit les catégories ou les types d’objets culturels qui sont les plus susceptibles d’être achetés et vendus illégalement.
Musées, maisons de vente, marchands d’art et collectionneurs sont encouragés à ne pas acquérir ces objets sans avoir soigneusement et entièrement recherché leur origine et toute la documentation légale pertinente. En raison de la grande diversité d’objets, de styles et de périodes, la Liste Rouge d’urgence des biens culturels égyptiens en péril est loin d’être exhaustive. Tout bien culturel qui aurait pu provenir d’Egypte doit faire l’objet d’un examen minutieux et de mesures de précaution.
Contexte
L’Egypte abrite un patrimoine culturel varié et mondialement reconnu. La prévention de la contrebande et du trafic illicite des biens culturels de ce pays est une préoccupation constante. Néanmoins, face à une situation exceptionnelle, le patrimoine égyptien requiert une protection accrue.
Les objets égyptiens vulnérables vont de ceux qui relèvent de la vie quotidienne à ceux d’une nature religieuse ou cérémonielle. Ils peuvent être prélevés sur des sites archéologiques, dans des musées ou dans des institutions similaires. Les objets égyptiens remontant à n’importe quelle période historique du pays sont vivement recherchés, notamment ceux datant des époques pharaonique et nubienne, mais aussi ceux des périodes gréco-romaine, copte et islamique.
L’Egypte reconnaît que les fouilles illicites des sites archéologiques détruisent le contexte d’un objet et réduisent sa signification culturelle et historique. Les connaissances lacunaires résultant de cette situation appauvrissent la compréhension du riche passé de l’Egypte et, par conséquent, d’importantes étapes de l’histoire de l’humanité. Depuis 1869, l’Egypte a créé puis amélioré le cadre légal protégeant son patrimoine culturel. Le gouvernement égyptien a multiplié les efforts visant à contrer le trafic illicite, démontrant ainsi son engagement sur le long terme pour la protection du patrimoine national.
En dépit de ces efforts, le vol, le pillage et l’exportation illégale demeurent des menaces constantes. Combattre le trafic illicite des biens culturels relève de la responsabilité de tous afin de protéger et de préserver le riche patrimoine de l’Egypte, un patrimoine qui offre un aperçu de l’évolution culturelle, artistique, scientifique et historique de l’humanité.
Attention
Nous tenons enfin à rappeler que l’ICOM ne fournit aucun certificat d’origine ou d’authenticité. Seules les autorités nationales sont habilitées à délivrer tout type de document relatif à l’exportation et à l’importation de biens culturels.
Liste rouge d’urgence des biens culturels en péril – Colombie

Pourquoi une Liste rouge pour la Colombie ?
Cette Liste Rouge a été conçue afin d’aider les musées, marchands d’art, collectionneurs, fonctionnaires des douanes et de police, à identifier des objets qui sont susceptibles d’être exportés illégalement de Colombie. En vue de faciliter leur identification, la Liste Rouge décrit plusieurs catégories de biens culturels qui peuvent faire l’objet de transactions illicites.
La législation colombienne interdit l’exportation et le commerce de ces biens culturels. Les musées, maisons de ventes aux enchères, marchands d’art et collectionneurs sont donc exhortés à ne pas en faire l’acquisition sans avoir vérifié au préalable et de façon irréfutable leur provenance ainsi que la documentation légale correspondante.
En raison de la grande diversité d’objets, de styles et de périodes, la Liste Rouge des biens culturels colombiens en péril n’est pas exhaustive. Toute antiquité susceptible de provenir de Colombie devra faire l’objet d’une attention toute particulière et de mesures de précaution renforcées.
Contexte
L’État colombien, par le biais de ses institutions, a développé et renforcé le cadre légal pour la protection du patrimoine culturel de la nation. Cependant, en dépit de tels efforts, les biens culturels et en particulier ceux hérités des époques préhispanique et coloniale, continuent de faire l’objet de trafic illicite à l’échelle nationale et internationale.
Le vol, le pillage, le commerce et l’exportation illicites sont des menaces constantes à la préservation du patrimoine culturel. La lutte contre le trafic illicite de biens culturels est de ce fait une priorité de la politique menée par l’Etat colombien.
Le patrimoine archéologique, y compris subaquatique, est la catégorie la plus vulnérable, notamment dans les régions isolées de Colombie. Les fouilles clandestines et la contrebande répondent à une demande sur le marché international des antiquités, qui s’est accrue ces derniers temps en raison, entre autres, des ventes sur Internet.
Les biens à caractère religieux et documentaire, également menacés, sont fréquemment volés dans des églises, musées, archives et bibliothèques.
Le trafic illicite des biens culturels porte irréparablement atteinte à l’identité du peuple colombien et constitue une perte importante pour la mémoire de l’humanité.
Attention
Nous tenons enfin à rappeler que l’ICOM ne fournit aucun certificat d’origine ou d’authenticité. Seules les autorités nationales sont habilitées à délivrer tout type de document relatif à l’exportation et à l’importation de biens culturels.
Liste rouge d’urgence des biens culturels en péril – Cambodge

Pourquoi une Liste rouge pour la Cambodge ?
Cette Liste Rouge a pour vocation de faciliter aux musées, aux collectionneurs, aux marchands d’art et d’antiquités, aux fonctionnaires des douanes et à la police, l’identification des vestiges susceptibles d’avoir été pillés et exportés illégalement du Cambodge. Pour ce faire, la liste illustre et décrit diverses catégories d’artéfacts susceptibles de faire l’objet de transactions illicites sur le marché des antiquités. Ces objets sont protégés par la législation cambodgienne, qui en interdit la vente et l’exportation. Par conséquent, l’ICOM invite les parties intéressées à ne procéder à aucune transaction sans avoir auparavant minutieusement vérifié l’origine des pièces et la documentation attestant de leur provenance.
Au vu de la grande diversité des objets cambodgiens, la Liste Rouge des antiquités cambodgiennes en péril n'est pas exhaustive; tout objet ancien susceptible de provenir du Cambodge devra faire l’objet d’une attention toute particulière ainsi que de mesures de précaution.
Aujourd’hui au Cambodge, l’artisanat est un secteur florissant. Les artisans réalisent des textiles, des laques et des gravures sur pierre et sur bois qui rivalisent avec les pièces des temps anciens. La publication de cette liste ne prétend aucunement entraver un tel commerce, essentiel au développement continu des traditions artisanales cambodgiennes.
Contexte
Le gouvernement cambodgien prend des mesures drastiques pour protéger l'héritage culturel du pays. En dépit de ces mesures, le pillage généralisé et la destruction des sites archéologiques se poursuivent. Depuis des décennies, les pilleurs ciblent les objets en métal et les éléments sculpturaux en pierre des périodes angkorienne et post-angkorienne. Récemment, le pillage des cimetières préhistoriques situés à travers le pays a marqué le début d’une nouvelle vague de destruction.
La recherche d’antiquités cambodgiennes est motivée par la demande locale ainsi que le marché international. Le trafic illicite d’objets de tous types et de tous matériaux, datant de la période préhistorique jusqu’au 19e siècle, prive le pays de son riche héritage culturel. Sculptures, éléments architecturaux, documents religieux antiques, bronzes, artéfacts en fonte, objets en bois et céramiques continuent d’être exportés illégalement à une vitesse alarmante.
Les ressources culturelles du Cambodge revêtent une importance toute particulière pour la population. La fierté que les Cambodgiens tirent de leur héritage est symbolisée par le choix de représenter le temple antique d’Angkor Wat sur le drapeau de la nation. En outre, les sites, très appréciés par les touristes du monde entier, tels que le Parc Angkor, constituent une ressource économique pour le Cambodge. Par conséquent, les menaces qui pèsent sur l’héritage du Cambodge sont prises extrêmement au sérieux par la communauté.
Attention
Nous tenons enfin à rappeler que l’ICOM ne fournit aucun certificat d’origine ou d’authenticité. Seules les autorités nationales sont habilitées à délivrer tout type de document relatif à l’exportation et à l’importation de biens culturels.
Liste rouge d’urgence des biens culturels en péril – Syrie

Pourquoi une Liste rouge pour la Syrie ?
La lutte contre le trafic illicite des biens culturels nécessite le renforcement des instruments juridiques et l'utilisation d'outils pratiques permettant de diffuser l'information, de sensibiliser le public et d'empêcher les exportations illégales.
Suite à des rapports faisant état de dommages et de pillages sur de nombreux sites patrimoniaux en Syrie, l'ICOM a décidé de publier la Liste Rouge d'urgence des biens culturels syriens en péril dans le but d'aider les professionnels de l'art et du patrimoine et les agents des forces de l'ordre à identifier les objets syriens qui sont protégés par la législation nationale et internationale. Afin de faciliter leur identification, la Liste Rouge d'urgence illustre les catégories ou types d'objets culturels qui sont les plus susceptibles d'être achetés et vendus illégalement.
Musées, maisons de vente, marchands d'art et collectionneurs sont exhortés à ne pas faire l'acquisition d'objets semblables sans avoir vérifié au préalable et de façon minutieuse leur provenance ainsi que la documentation légale correspondante. En raison de la diversité considérable des objets, des styles et des époques, la Liste Rouge d'urgence des biens culturels syriens en péril est loin d'être exhaustive. Tout bien culturel susceptible de provenir de Syrie doit faire l'objet d'une attention particulière.
Contexte
Le territoire de la Syrie fut pendant plusieurs millénaires le foyer de diverses cultures et royaumes anciens : tribus préhistoriques, sociétés islamiques, croisés européens, marchands persans, empires abbasside et ottoman. Soutenus par le développement d’une législation nationale, les syriens ont consciencieusement préservé et protégé les traces matérielles de ces cultures passées.
Les événements qui ont secoué le monde arabe ont déclenché une vague d'inquiétude concernant la protection du patrimoine culturel en Syrie. La menace de dommages à long terme sur les sites patrimoniaux est particulièrement inquiétante. Les objets de ces sites sont très convoités sur les marchés internationaux d'art et d'antiquités et donc sujets au vol, au pillage et au trafic illicite.
La diversité du patrimoine culturel syrien se reflète dans sa pluralité. La destruction en cours des sites et la disparition d'objets culturels appauvrissent notre connaissance et notre compréhension du patrimoine culturel de ce pays et de ses inestimables contributions au patrimoine mondial.
Attention
Nous tenons enfin à rappeler que l’ICOM ne fournit aucun certificat d’origine ou d’authenticité. Seules les autorités nationales sont habilitées à délivrer tout type de document relatif à l’exportation et à l’importation de biens culturels.