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Liste rouge d’urgence des biens culturels en péril – Egypte

La Liste rouge d’urgence des biens culturels en péril pour l’Egypte est un outil pratique destiné aux forces de l’ordre et aux professionnels du patrimoine.

 

Pourquoi une Liste rouge pour l’Egypte ?

La lutte contre le trafic illicite des biens culturels requiert l’amélioration des instruments légaux et des outils pratiques visant à disséminer l’information et susciter la prise de conscience du public.

La Liste Rouge d’urgence des biens culturels égyptiens en péril a pour but d’aider les professionnels de l’art et du patrimoine et les agents des forces de l’ordre à identifier les biens égyptiens qui sont protégés par les législations nationale et internationale. Afin de faciliter leur identification, la Liste Rouge d’urgence décrit les catégories ou les types d’objets culturels qui sont les plus susceptibles d’être achetés et vendus illégalement.

Musées, maisons de vente, marchands d’art et collectionneurs sont encouragés à ne pas acquérir ces objets sans avoir soigneusement et entièrement recherché leur origine et toute la documentation légale pertinente. En raison de la grande diversité d’objets, de styles et de périodes, la Liste Rouge d’urgence des biens culturels égyptiens en péril est loin d’être exhaustive. Tout bien culturel qui aurait pu provenir d’Egypte doit faire l’objet d’un examen minutieux et de mesures de précaution.

Contexte

L’Egypte abrite un patrimoine culturel varié et mondialement reconnu. La prévention de la contrebande et du trafic illicite des biens culturels de ce pays est une préoccupation constante. Néanmoins, face à une situation exceptionnelle, le patrimoine égyptien requiert une protection accrue.

Les objets égyptiens vulnérables vont de ceux qui relèvent de la vie quotidienne à ceux d’une nature religieuse ou cérémonielle. Ils peuvent être prélevés sur des sites archéologiques, dans des musées ou dans des institutions similaires. Les objets égyptiens remontant à n’importe quelle période historique du pays sont vivement recherchés, notamment ceux datant des époques pharaonique et nubienne, mais aussi ceux des périodes gréco-romaine, copte et islamique.

L’Egypte reconnaît que les fouilles illicites des sites archéologiques détruisent le contexte d’un objet et réduisent sa signification culturelle et historique. Les connaissances lacunaires résultant de cette situation appauvrissent la compréhension du riche passé de l’Egypte et, par conséquent, d’importantes étapes de l’histoire de l’humanité. Depuis 1869, l’Egypte a créé puis amélioré le cadre légal protégeant son patrimoine culturel. Le gouvernement égyptien a multiplié les efforts visant à contrer le trafic illicite, démontrant ainsi son engagement sur le long terme pour la protection du patrimoine national.

En dépit de ces efforts, le vol, le pillage et l’exportation illégale demeurent des menaces constantes. Combattre le trafic illicite des biens culturels relève de la responsabilité de tous afin de protéger et de préserver le riche patrimoine de l’Egypte, un patrimoine qui offre un aperçu de l’évolution culturelle, artistique, scientifique et historique de l’humanité.

Attention

Nous tenons enfin à rappeler que l’ICOM ne fournit aucun certificat d’origine ou d’authenticité. Seules les autorités nationales sont habilitées à délivrer tout type de document relatif à l’exportation et à l’importation de biens culturels.

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