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Gérer culturellement un édifice cultuel
La conservation et l’utilisation à des fins culturelles d’un édifice affecté au culte propriété de l’État (87 cathédrales et 2 églises) font l’objet d’un dialogue constant entre le desservant, affectataire cultuel, et les responsables de la conservation de l’immeuble et des objets mobiliers qu’il abrite. Programmer et financer les travaux d'entretien et de restauration, aménager ou réaménager les trésors et lieux de réserve, assurer la sécurité et la sûreté, organiser l’ouverture et l’accueil du public, toutes ses actions sont menées dans le respect des dispositions de la loi du 9 décembre 1905 relative à la séparation des Églises et de l'État. L'accord exprès et préalable du desservant, affectataire cultuel, est nécessaire pour l'organisation de toute manifestation qu'il estime compatible avec l'exercice du culte conformément à la jurisprudence administrative.
En 2014, après un travail approfondi avec le bureau central des Cultes du ministère de l’Intérieur et la Conférence des évêques de France, le ministère de la culture a mis en ligne des fiches pratiques relatives à l'utilisation des édifices cultuels appartenant à l'État, en précisant le rôle des différentes parties prenantes (desservant, direction régionale des affaires culturelles, conservateur de l'édifice, centre des monuments nationaux, service du patrimoine et les différents utilisateurs potentiels).
Cette formation propose à tout acteur d’une ouverture culturelle d’un édifice cultuel, qu’il soit propriété ou non de l’État, de prendre connaissance de la législation et de la jurisprudence et de répondre à toutes les questions que se posent les professionnels sur l’articulation délicate entre conservation et valorisation de l’intérêt patrimonial des édifices ou des objets mobiliers qu’ils contiennent et respect de l’affectation au culte.
Coordonnatrices : Judith Kagan, conservatrice générale du patrimoine, chef du bureau de la conservation du patrimoine mobilier et instrumental, Sous-direction des monuments historiques et espaces protégés, Service du Patrimoine, Direction générale des patrimoines, ministère de la culture ; Quitterie Delègue, attachée principale d’administration, adjointe au chef du bureau de la conservation du patrimoine immobilier, Sous-direction des monuments historiques et espaces protégés, Service du Patrimoine, Direction générale des patrimoines, ministère de la culture
Infos pratiques
Public concerné
Conservateurs des monuments historiques, conservateurs des antiquités et objets d’art, conservateurs de musées, architectes des bâtiments de France, ingénieurs du patrimoine, administrateurs de monument, animateurs du patrimoine, professionnels du patrimoine d’Etat, des Collectivités territoriales et du secteur privé.
Dates : 7, 8 et 9 octobre 2019
Durée : 3 jours
Lieu : Paris, Inp et visites sur site
Prix : 630 euros (voir les conditions d’inscription).
Inscriptions
Bulletin d’inscription à envoyer à Sandrine Erard (formation.permanente.conservateurs@inp.fr) – Institut national du patrimoine – 2 rue Vivienne, 75002 Paris. Renseignements au 01 44 41 16 51
Patrimoine archéologique sous-marin : de la découverte au musée
De l’estran aux grandes profondeurs, le patrimoine maritime comprend l’ensemble des éléments liés aux activités humaines en relation avec les ressources et le milieu maritime.
Mais comment définit-on le patrimoine archéologique maritime ? Cette formation présentera les spécificités de ce patrimoine archéologique. Un aperçu du contexte scientifique, géographique et règlementaire sera posé. Par étapes, nous en viendrons aux méthodes et aux matériaux rencontrés. Il s’agira d’entrer dans le processus de gestion, d’étude et de valorisation, d’objets ou de collections, de leur invention à leur restitution publique.
Ces trois journées s’adressent à tout professionnel qui sera exposé à un moment du mécanisme de valorisation, de gestion, d’étude ou d’identification d’un bien culturel maritime : de la découverte au musée. Elle permettra aux participants d’identifier le rôle essentiel de chaque professionnel dans le dispositif de sauvegarde et de valorisation du patrimoine maritime, notamment immergé. Outre les interventions théoriques et des présentations de cas concrets en France et à l’étranger, une séance de travaux pratiques aura lieu dans les locaux du DRASSM.
Le programme sera réparti en 3 pôles :
Qu’est-ce qu’un bien culturel maritime ?
- La législation en France - Portée scientifique, chronologie et territoire maritime,
- La convention Unesco de 2001 sur la protection du patrimoine subaquatique.
De la découverte à la fouille
- L’invention d’un bien culturel maritime, découverte fortuite ou opération archéologique méthodique avec autorisation,
- Les étapes de la fouille :
- approche du site et mode opératoire
- aperçu des techniques, adaptation et projets du futur
De la fouille au Musée, en passant par un dépôt
- La documentation de la fouille et de l’objet,
- l’importance d’une documentation pérenne : l’exemple de la photographie,
- inventaire et matériaux, conditionnement, réimmersion, des choix à opérer (+ TP).
- La conservation des biens culturels maritimes (BCM), des orientations et des choix à assumer,
- Les lieux de conservation, les dépôts et musées.
Coordonnateur : Frédéric Leroy, conservateur du patrimoine, directeur adjoint du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM)
Infos pratiques
Public concerné
Conservateurs du patrimoine, archéologues, chargés d’études documentaires, attachés de conservation, assistants de conservation, chargés de projets archéologiques, responsables de collections patrimoniales, professionnels du patrimoine d’Etat, des Collectivités territoriales, du secteur privé et des pays du bassin méditerranéen.
Dates : 9, 10 et 11 octobre 2019
Durée : 3 jours
Lieu : Marseille, I2MP et DRASSM
Prix : 795 euros (voir les conditions d’inscription).
Inscriptions
Bulletin d’inscription à envoyer à Muriel Marcellesi (formation.permanente.conservateurs@inp.fr) – Institut national du patrimoine – 2 rue Vivienne, 75002 Paris. Renseignements au 01 44 41 16 52
Réputées détruites – sur la piste des œuvres disparues pendant la guerre
Les conflits du XXe siècle, en particulier les deux guerres mondiales, ont été l’occasion de réfléchir, souvent dans l’urgence, à des plans de sauvegarde des collections publiques françaises, histoire longtemps méconnue qui fait l’objet de recherches universitaires approfondies depuis la fin des années 1990.
Ces conflits ont en effet été à l’origine d’un grand nombre de pertes au sein des collections publiques françaises : conservée dans des musées, monuments, ou administrations civiles, une part importante de ces dernières a été l’objet de destructions, vols ou pillages, opérés pendant ces périodes troubles et complexes. Aujourd’hui encore, l’ampleur de ces disparitions – souvent considérées irrémédiables - n’est pas exactement connue. Or certaines de ces œuvres réputées détruites peuvent réapparaître sur le marché de l’art, voire dans une autre collection publique (française ou étrangère), ce qui entraîne, pour le responsable de la collection à laquelle elles appartiennent, des démarches juridiques et patrimoniales complexes en vue d’en obtenir la restitution.
Cette formation vise donc à recenser les cas de figure pouvant se produire en la matière, à bien connaître les outils méthodologiques et juridiques à mettre en œuvre dans un tel cas, ainsi qu’à bien maîtriser les étapes nécessaires à la documentation de ces œuvres disparues.
Coordonnatrices : Anne Labourdette, conservatrice du patrimoine, directrice du Musée de la chartreuse de Douai ; Ariane James-Sarazin, conservatrice en chef du patrimoine, directrice-adjointe du musée de l’Armée – hôtel national des Invalides
Infos pratiques
Public concerné : conservateurs, documentalistes, chargés d’études documentaires, régisseurs des collections, attachés de conservation, assistants de conservation, adjoints du patrimoine, chargés de communication, personnels de l’Etat, des collectivités territoriales et du secteur privé
Dates : 22, 23 et 24 octobre 2019
Durée : 3 jours
Lieu : Douai, musée de la chartreuse
Prix : 795 euros (voir les conditions d’inscription).
Inscriptions
bulletin d’inscription à envoyer à Guillaume Durand (formation.permanente.conservateurs@inp.fr) – Institut national du patrimoine – 2 rue Vivienne, 75002 Paris. Renseignements au 01 44 41 16 54
Cadre et encadrement en Europe : histoire, technique et gestion
Les cadres constituent une partie souvent encore mal connue des collections muséales, toutes spécialités confondues. Qu'il s'agisse de cadres encadrants ou de cadres vides, de nombreuses questions se posent quant à leur rôle, leur conservation et leur gestion.
La formation propose d’aborder l’ensemble des aspects du cadre dans un musée : données historiques, stylistiques et techniques de l’objet cadre, identification des informations portées par le cadre, gestion des collections de cadres en France et à l’étranger (récolement, bases de données, chantiers des collections), rôle et nature des différents type d’encadrement de conservation.
Coordonnatrice : Léa Wegwitz, restauratrice du patrimoine spécialisée dans les cadres et l’encadrement de conservation et Charlotte Chastel-Rousseau, docteur en histoire de l’art, conservatrice du patrimoine, musée du Louvre
Infos pratiques
Public concerné Dates : 23,24 et 25 octobre 2019 Durée : 3 jours Lieu : Paris, Inp et Musée du Louvre Prix : 630 euros (voir les conditions d’inscription) |
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Inscriptions
Bulletin d’inscription à envoyer à Sandrine Erard (formation.permanente.restaurateurs@inp.fr) - Institut national du patrimoine – 2 rue Vivienne, 75002 Paris. Renseignements au 01 44 41 16 51
Télécharger le bulletin d’inscription (PDF)
L’assurance des œuvres d’art : sinistralité et enjeux de responsabilité
Les œuvres d’art sont exposées à des risques divers et croissants : vol, vandalisme, malveillance, incendie, dégât des eaux, dommage lors d’un transport ou pendant une exposition… sont autant d’événements passés ou potentiels qui doivent attirer l’attention des professionnels du patrimoine sur la protection juridique et physique des collections qu’ils doivent conserver et transmettre. Intégrer ces risques dans la politique patrimoniale globale ou de proximité, du musée ou de toute institution culturelle conservant ou présentant les richesses de la nation, est une absolue nécessité.
L’objectif de cette formation est de permettre aux professionnels conservant et/ou présentant des collections de faire le point sur le cadre juridique de l’assurance des œuvres d’art, les acteurs de ce marché et les enjeux de responsabilité dans la gestion et le règlement des sinistres.
A l’issue de la formation, le stagiaire sera en mesure de :
- évaluer les facteurs de risques dans la politique patrimoniale de son institution (expositions, transports, prêts, réserves, restaurations, sinistres) ;
- déterminer ses besoins en assurance pour ses collections ;
- comprendre les règles juridiques et les mécanismes de l’assurance d’œuvres d’art ;
- connaître la réglementation des contrats d’assurance relatifs aux œuvres et aux expositions ;
- comprendre les rôles et responsabilités des compagnies d’assurances, des experts et des courtiers ;
- mettre en place à titre préventif les moyens de protection requis par les compagnies d’assurances.
Coordonnatrice : Hélène Vassal, chef du service des collections, musée national d’art moderne - Centre Pompidou
Infos pratiques
Public concerné
Conservateurs du patrimoine et des bibliothèques, chargés d’études documentaires, attachés de conservation, assistants de conservation, régisseurs d’œuvres d’art, restaurateurs, transporteurs, assureurs, responsables de collections patrimoniales, professionnels du patrimoine d’Etat, des Collectivités territoriales et du secteur privé
Dates : 29, 30 et 31 octobre 2019
Durée : 3 jours
Lieu : Paris, Inp et établissements patrimoniaux
Prix : 630 euros (voir les conditions d’inscription)
Inscriptions
Bulletin d’inscription à envoyer à Guillaume Durand (formation.permanente.conservateurs@inp.fr) – Institut national du patrimoine – 2 rue Vivienne, 75002 Paris. Renseignements au 01 44 41 16 54
Editer un ouvrage patrimonial – de la définition du besoin à la livraison de l’ouvrage
Ce module d’introduction à l’édition de livres d’art visera à donner les premières bases pour mettre en œuvre un projet d’édition dans un contexte de valorisation de collections.
Un panorama de l’édition d’art permettra au préalable de présenter la variété des productions, de manière à pouvoir cibler au mieux la publication recherchée. Les notions essentielles concernant les cadres économiques, administratifs et juridiques seront exposées, avant de se pencher plus concrètement sur les différentes étapes de réalisation d’un ouvrage, tant sur le plan éditorial que sur celui de sa fabrication.
1re journée :
- Un livre, des livres : panorama éditorial dans le domaine (du scientifique au grand public)
- Les conditions de naissance d’un ouvrage : contexte économique (monter un budget prévisionnel), administratif et juridique
2e journée :
- La vie du livre : les grandes étapes de la chaîne éditoriale
- Les arcanes de la fabrication
Coordonnateur : Sophie Laporte, directrice des éditions à la Réunion des Musées Nationaux – Grand Palais
Infos pratiques
Public concerné
Conservateurs du patrimoine et des bibliothèques, chargés d’études documentaires, attachés de conservation, assistants de conservation, responsables de collections patrimoniales, responsables de projets d’éditions, ingénieurs d’étude, ingénieurs de recherche, chargés de projets d’exposition, professionnels du patrimoine d’Etat, des Collectivités territoriales et du secteur privé.
Dates : 30 et 31 octobre 2019
Durée : 2 jours
Lieu : Paris, Inp
Prix : 420 euros (voir les conditions d’inscription)
Inscriptions
Bulletin d’inscription à envoyer à Sandrine Erard (formation.permanente.conservateurs@inp.fr) – Institut national du patrimoine – 2 rue Vivienne, 75002 Paris. Renseignements au 01 44 41 16 51
Télécharger le bulletin d’inscription (PDF)
Les matériaux de l’art contemporain : enjeux de leur conservation
Si l’art contemporain est multiple dans son expression artistique depuis Duchamp, il l’est également par les matériaux et composants utilisés. Les matériaux du XXème siècle présents dans les œuvres d’art contemporain, et en particulier les polymères, sont apparus dans les collections publiques depuis une cinquantaine d’années. Face à leur diversité, hétérogénéité, parfois fragilité, les solutions de conservation sont liées à la fois à l’identification des matériaux, leur mode d’utilisation, et l’intention de l’artiste voire à la connaissance de l’esprit et de l’usage de l’œuvre. Sur un même plan d’égalité, l’étude des mécanismes de dégradation de ces matériaux permet de mieux comprendre à la fois les phénomènes de vieillissement et leur interaction avec d’autres matériaux environnant les œuvres d’art. Parmi les matériaux les plus dégradables, on trouve les caoutchoucs, les polyuréthanes et latex et les peintures fluorescentes dont les dégradations, bien qu’irréversibles, peuvent être inhibées ou ralenties.
Le monde de la conservation bénéficie aujourd’hui à la fois de la documentation précise des matériaux employés et des processus créatifs des artistes, ainsi que les procédés de fabrication et la connaissance de la durabilité des polymères, continuellement optimisés par le milieu de la recherche industrielle.
Le stage vise à identifier ces matériaux, leur processus d’altérations et les enjeux de conservation. Il montrera aussi que ces phénomènes se réfèrent autant au processus de création qu’à la caractérisation des produits industriels utilisés par les artistes, nécessitant de nouvelles approches méthodologiques et documentaires. Enfin il abordera quelques enjeux spécifiques tels que la conservation des œuvres imprimées en 3D, holographie et œuvre virtuelle ou des matériaux comme par exemple les résines thermodurcissables qui interrogent certains principes déontologiques de restauration telle que la réversibilité.
Coordonnateurs : Alain Colombini, ingénieur, spécialisé dans les œuvres d’art contemporain, CICRP ; Roland May, conservateur général du patrimoine, directeur du CICRP
Infos pratiques
Public concerné
Conservateurs du patrimoine et des bibliothèques, chercheurs, chargés d’études documentaires, attachés de conservation, assistants de conservation, chargés de documentation, régisseurs d’œuvres d’art, restaurateurs, responsables de collections patrimoniales, responsables d’acquisitions, responsables de projets d’aménagement urbain, professionnels du marché de l’art, libraires, médiateurs, chargés des publics, représentants d’associations en lien avec le Street Art, professionnels du patrimoine d’Etat, des Collectivités territoriales et du secteur privé.
Dates : 13, 14 et 15 novembre 2019
Durée : 3 jours
Lieu : Marseille, I2MP
Prix : 795 euros (voir les conditions d’inscription)
Inscriptions
Bulletin d’inscription à envoyer à Muriel Marcellesi (formation.permanente.conservateurs@inp.fr) – Institut national du patrimoine – 2 rue Vivienne, 75002 Paris. Renseignements au 01 44 41 16 52
Programme modulaire pour le nettoyage des polychromies
Ce programme informatique, par sa base de données très complète, permet d’assister le restaurateur dans le choix et la formulation des méthodes de nettoyage à mettre en œuvre en fonction des cas rencontrés. Mis au point par Chris Stavroudis à partir des méthodes développées par Richard Wolbers, ce programme intègre les théories actuelles concernant les solutions aqueuses, les gels de solvants, les émulsions et micro-émulsions.
Les sessions pratiques permettront de préparer les solutions qui servent de base au système.
En fonction des cas rencontrés et du nettoyage recherché, le programme vous proposera alors des combinaisons de ces solutions de base afin qu’elles soient les plus performantes et adaptées. De même, les préparations de gels, de solvants et d’émulsions permettront de résoudre d’autres problèmes de dégagement de couches ou d’adhésifs. Cette première partie concernera les solutions aqueuses.
Chris Stravroudis a commencé à enseigner cette méthode alors qu’il était l’assistant de Richard Wolbers dans un cours sur les nouvelles méthodes de nettoyage parrainé par le Getty Conservation Institute. Depuis lors, il a continué à présenter et à affiner ses techniques dans de nombreuses conférences, des cours d'ateliers et des publications.
Formation bilingue anglais-français
Coordonnatrice : Laetitia Desvois, restauratrice de peinture ; Nathalie Le Dantec, restauratrice, consultante en conservation préventive, adjointe au directeur des études du département des restaurateurs, chargée de la formation continue, Inp.
Intervenant : Chris Stavroudis, restaurateur de peinture, Hollywood
Traduction : un service de traduction simultanée sera proposé
Infos pratiques
Public concerné
Restaurateurs de polychromies et/ou d’œuvres vernies
Date : 13, 14 et 15 novembre 2019
Durée : 3 jours
Lieu : Inp, Aubervilliers
Prix : 795 euros (voir les conditions d’inscription)
Inscriptions
Bulletin d’inscription à envoyer à Laëtitia Letendard (formation.permanente.restaurateurs@inp.fr) - Institut national du patrimoine département des restaurateurs – 124, rue Henri Barbusse 93300 Aubervilliers. Renseignements au 01 49 46 57 04
Textiles et costumes : adapter sa politique de conservation, de restauration et d’exposition à sa collection
Depuis plusieurs années, on note un regain d’intérêt pour les collections de costumes de toutes époques et de tous domaines. Face à l’intérêt du public pour ces fonds, ceux qui ont la charge de les conserver, de les restaurer et de les valoriser rencontrent de multiples questions et obstacles : fragilité et vieillissement des matériaux et de leur mise en œuvre, sensibilité à la lumière, mode d’exposition (mannequinage ou à plat), choix de scénographie mais aussi enjeux de restauration. Comment exposer sans dégrader ? Comment faire comprendre une pièce qui a perdu ses volumes ? Comment transmettre avec elle le patrimoine immatériel dont elle est porteuse ? Comment faire les bons choix de restauration au cas par cas ?
Cette formation se propose d’aider les responsables de collection et tous ceux qui ont la charge de restaurer ou de valoriser des fonds de costume à trouver des réponses au travers d’exemples et de témoignages qui feront se croiser costumes populaires et historiques, collections ethnographiques et vêtements de haute couture.
En alternant points théoriques et moments pratiques, en particulier autour du mannequinage, ces deux journées de formation donneront aux stagiaires des outils permettant d’améliorer et d’enrichir leurs pratiques professionnelles autour du costume.
Coordonnatrice : Aurélie Samuel, conservatrice du patrimoine, directrice des collections de la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent
Infos pratiques
Public concerné : conservateurs du patrimoine, chargés d’études documentaires, attachés de conservation, assistants de conservation, régisseurs d’œuvres d’art, restaurateurs, responsables de collections patrimoniales, scénographes, muséographes, professionnels du patrimoine d’Etat, des Collectivités territoriales et du secteur privé
Dates : 18, 19 et 20 novembre 2019
Durée : 3 jours
Lieu : Paris, Inp et Musée Yves Saint Laurent Paris
Prix : 630 euros (voir les conditions d’inscription).
Inscriptions
Bulletin d’inscription à envoyer à Guillaume Durand (formation.permanente.conservateurs@inp.fr) – Institut national du patrimoine – 2 rue Vivienne, 75002 Paris. Renseignements au 01 44 41 16 54
Les réserves sont-elles le cœur des musées ?

Organisée par ICOM France et l’Institut national du patrimoine, cette soirée-débat sur les réserves de musées s'est déroulée autour de trois questions :
- Les innovations professionnelles et techniques, notamment en matière de sécurité des collections, de conditions de conservation et restauration, de capacité de travail scientifique sur les objets, de principes organisationnels
- Les aspects économiques : quelles sont les composantes du coût de conception et de rénovation de réserves, les enjeux de mutualisation et d’externalisation...
- Les aspects culturels et sociaux : les projets en cours, des sites architecturaux à part entière ? Pour quels publics ? Quel outil/rôle pédagogique pour des futurs professionnels, comment associer des partenaires ? Quelle médiation pour les réserves ? Comment sensibiliser des élus à ces investissements ?
