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Liste rouge d’urgence des biens culturels en péril – Irak antiquités

La patrimoine culturel irakien a gravement souffert du fait de la guerre.

 

Pourquoi une Liste rouge pour l’Irak (antiquités) ?

Ce document est destiné à aider les officiers des douanes, de police, les négociants en œuvres d’art et les collectionneurs, à repérer les objets provenant d’Irak.

Cette liste rouge donne une description des objets les plus prisés sur le marché illégal des antiquités, afin qu’ils puissent être identifiés et saisis. Ces objets sont protégés par des législations ; il est interdit de les exporter et ne doivent, sous aucun prétexte, être importés ou mis en vente. Un appel est lancé à tous les musées, salles des ventes, marchands d’œuvres d’art et collectionneurs, afin qu’ils n’acquièrent aucun de ces objets.

Ce document établit la liste des catégories générales d’objets particulièrement en péril et susceptibles d’être volés en Irak, mais elle ne prétend, en aucun cas, être exhaustive. Du fait de la grande diversité des objets, styles et époques représentés, toutes les antiquités provenant d’Irak doivent faire l’objet d’une vigilance toute particulière.

Cette Liste Rouge a été établie par un groupe de 12 experts internationaux lors d’une réunion organisée au siège d’Interpol à Lyon (France), le 7 mai 2003.

Contexte

La patrimoine culturel irakien a gravement souffert du fait de la guerre. De nombreux objets volés dans les musées et pillés sur les sites archéologiques sont susceptibles de réapparaître sur le marché par le biais du trafic illicite.

Le musée d’Irak à Bagdad n’est pas le seul musée à avoir subi des dommages, mais étant l’institution muséale la plus importante d’Irak, il s’est vu pillé et dépossédé d’une grande partie de ses collections. Le musée d’Irak est un musée archéologique national où sont entreposés tous les biens culturels provenant des fouilles effectuées sur l’ensemble du territoire irakien. Il contient des centaines de milliers d’objets témoins de 10 000 ans de civilisation et d’un grand nombre de cultures et de styles différents. La majeure partie des collections date des années comprises entre 8000 av. J.-C. et 1800 apr. J.-C. et est constituée d’objets fabriqués en argile, pierre, terre cuite, métal, os, ivoire, textile, papier, verre et bois.

Attention

Nous tenons enfin à rappeler que l’ICOM ne fournit aucun certificat d’origine ou d’authenticité. Seules les autorités nationales sont habilitées à délivrer tout type de document relatif à l’exportation et à l’importation de biens culturels.

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