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Conférence annuelle DRMC
La conférence annuelle du Comité DRMC d'ICOM (ICOM Disaster Resilient Museums Committee) se tiendra du 4 novembre au 7 novembre 2021 à Tokyo (Japon).
Conférence annuelle ICOMON "Montrez-moi l'argent"
29e réunion ICOFOM LAC "Décolonisation de la muséologie en Amérique latine et dans les Caraïbes"
La 29 réunion d'ICOFOM LAC sur le thème de "La décolonisation de la muséologie en Amérique du Sud et dans les Caraïbes : musées, métissages et mythes d'origine" aura lieu du 9 au 11 novembre 2021 aura lieu en ligne (gratuitement).
La réunion est organisée avec ENCRyM, Mexico. Le programme de la conférence ainsi que les résumés de chaque intervention sont maintenant disponibles en ligne, en anglais et en espagnol.
Liste rouge d'ICOM: focus sur l'Europe du Sud-Est
En se concentrant sur 10 pays d’Europe du Sud-Est, l’ICOM a travaillé avec des experts et des coordinateurs de toute la région afin de créer une Liste rouge qui présente 119 objets provenant de 45 musées d’Albanie, de Bosnie-Herzégovine, de Bulgarie, de Croatie, du Monténégro, de Macédoine du Nord, de République de Moldavie, de Roumanie, de Serbie et de Slovénie.
Plus d’informations :
MOOC de l'ICOM "créer des pratiques muséales significatives et inclusives"
Le 29 novembre, le premier cours en ligne ouvert et massif (MOOC) de l’ICOM sera en ligne et accessible à tous sur la plateforme Future Learn : “Créer des pratiques muséales significatives et inclusives”.
Le cours encouragera les professionnels des musées à explorer une série de méthodologies et de stratégies d’inclusion sociale et de soutien de la communauté qui peuvent être mises en œuvre pour permettre une participation culturelle plus large.
Le cours a été coordonné par le Département de Formations / Musées et Société du Secrétariat de l’ICOM, et le contenu a été développé par Armando Perla (El Salvador/Canada) et Deirdre Prins-Solani (Afrique du Sud), des spécialistes du patrimoine et des musées ayant une forte expérience sur le sujet.
À l’aide d’études de cas représentatives et de discussions avec des experts, des universitaires et des membres de la communauté, ce cours présente des méthodologies et des stratégies, telles que la co-curation, l’histoire orale, la collecte communautaire, la conception inclusive et la résolution de conflits. Il illustre une pratique muséale dynamique et évolutive qui se déroule dans différents coins du monde.
Ce MOOC de quatre semaines propose des pratiques permettant aux musées de garantir l’inclusion des personnes qui, pour quelque raison que ce soit, n’ont pas pu participer aux activités économiques, politiques, culturelles et sociales, comme les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, les migrants, les minorités, les peuples autochtones, les membres des communautés LGBTQI+ et ethnoculturelles.
Dans le même temps, les instructeurs amèneront les étudiants à participer à des auto-évaluations et à des travaux évalués par des pairs afin d’encourager l’autoréflexion et l’apprentissage social.
Le cours encouragera également une réflexion sur les défis auxquels sont confrontés les institutions et les spécialistes, afin que les participants puissent élargir leur perspective sur le rôle des musées contemporains dans l’engagement communautaire et se doter des compétences nécessaires pour développer des projets muséaux significatifs et inclusifs.
Instructeurs
Armando Perla (El Salvador/Canada)
Armando Perla est un universitaire, un consultant, un activiste et un conservateur. Il collabore avec des musées, des organismes culturels et des communautés sur des questions de droits de la personne et d’inclusion sociale au Canada et à l’étranger.
Deirdre Prins-Solani (Afrique du Sud)
Deirdre Prins-Solani est une activiste du patrimoine. Elle étudie les relations entre le patrimoine vivant et le quotidien afin de créer, par la recherche-action, des pratiques viables et durables.
"Le musée polyphonique" : résidence de recherche critique
La résidence de recherche critique d’Eric de Visscher (musicologue, commissaire d’exposition, ancien directeur du Musée de la musique et professeur invité au Victoria & Albert Museum de Londres) vise à explorer l’utilisation innovante du son comme enrichissement de l’expérience de visite.
En réunissant architectes, acousticiens, musicologues, philosophes, conservateurs, historiens et artistes, et en invitant étudiants et professionnels à y participer, « Musée Polyphonique » interroge les possibilités qu’offre cette présence sonore au Musée, en prenant appui sur la Galerie des Peintures Murales et des Vitraux de la Cité de l’architecture & du patrimoine.
La séance finale de cette résidence de recherche aura lieu le samedi 5 mars 2022 et prendra la forme d'un séminaire pluridisciplinaire (de 10h à 12h30), suivi d'un workshop participatif (de 14h à 17h), sur le thème "Du musée à la Ville : l'architecture urbaine au fil de l'écoute".
Entrée libre sur inscription.
29e réunion ICOFOM LAC "Décolonisation de la muséologie en Amérique latine et dans les Caraïbes"
La 29 réunion d'ICOFOM LAC sur le thème de "La décolonisation de la muséologie en Amérique du Sud et dans les Caraïbes : musées, métissages et mythes d'origine" aura lieu du 9 au 11 novembre 2021 aura lieu en ligne (gratuitement).
La réunion est organisée avec ENCRyM, Mexico. Le programme de la conférence ainsi que les résumés de chaque intervention sont maintenant disponibles en ligne, en anglais et en espagnol.
Les crises et tragédies sanitaires dans les musées d'archéologie, d'histoire et des sites
Les crises sanitaires, épidémiques et pandémiques ont affecté tout au long de l'histoire un grand nombre de personnes dans le monde. Elles nous interpellent par leur ampleur et les cicatrices qu'elles ont laissées sur nos territoires et dans nos mémoires. Dans les musées et sur les sites archéologiques, des objets et des documents ont été collectés, conservés et entretenus. L'analyse de ces témoignages matériels et immatériels nous renseigne sur les variations de la fréquence de ces calamités dans le temps et sur leurs divers effets sur les différentes sociétés. Cette année, la conférence annuelle de l'ICMAH a pour objectif de réfléchir à ces crises et tragédies passées et à leur impact sur les musées, d'apprécier le rôle de l'archéologie et de l'histoire dans l'information sur ces événements, et d'aborder une série de questions liées à ce sujet. C'est pourquoi le thème de la conférence annuelle 2021 de l'ICMAH est Crises et tragédies sanitaires dans les musées d'archéologie, d'histoire et de sites.
La conférence se tiendra à Dakar, au Sénégal, du 11 au 15 décembre 2021, accueillie par l'ICOM Sénégal.
Les participants auront la possibilité d'assister à l'événement ou de le rejoindre virtuellement.
Modalités de participation
Deux scénarios sont prévus :
1er Scénario : Présenter sur place, dans ce cas vous êtes priés de préparer une courte présentation orale de 15 à 30 minutes. Le programme général du jour 1 au jour 6 est indiqué dans l'appel à communication, que vous pouvez trouver sur notre site web, veuillez suivre le lien ci-dessous :
https://icmah.mini.icom.
Le programme détaillé avec la disposition de tous les articles dans la session, et les orateurs principaux vous seront envoyés dès que possible, et également mis en ligne sur notre site Web.
2ème scénario : Vous assistez à la conférence de manière virtuelle. Vous êtes donc priés de préparer une courte présentation orale de 10 à 15 minutes. Le programme détaillé avec la disposition de tous les articles dans la session, les orateurs principaux, les ateliers et les discussions supplémentaires, le cas échéant, vous sera envoyé dès que possible, et également téléchargé sur notre site Web.
Pour toute question ou commentaire, n'hésitez pas à contacter le secrétaire de l'ICMAH à icmahsecretary@gmail.com.
Musées et développement durable
Consultation "Musées et développement durable" - résultats
91 personnes ont répondu à la consultation sur le développement durable menée par ICOM France entre juillet et août 2021. Les résultats synthétiques sont présentés ci-dessous. Retrouvez l'ensemble des résultats dans le document en annexe.
- Le développement durable renvoie à des valeurs et des principes globaux (réduire, ralentir, etc.) et non uniquement à une dimension écologique. Les répondants insistent en grande majorité sur la nécessité, voire l'urgence, de considérer le développement durable, mais aussi de l'envisager dans ses dimensions économiques, sociales, etc.
- La majorité des répondants indique que la crise sanitaire n’a pas déclenché de sensibilité écologique, qui était déjà présente auparavant, mais qu'elle l’a renforcée. Les répondants insistent sur leurs doutes quant à la compatibilité du développement du numérique survenu pendant la crise avec les exigences de durabilité.
- Les actions aussi bien que les directives, les outils, les personnes ciblées sont extrêmement divers et touchent tous les domaines du musée, de la conservation des œuvres, aux scénographies d’exposition en passant par le recyclage des matériaux ou l’installation de poubelles de tri.
- La majorité des actions sont portées par la direction des établissements (49%), puis les services de maintenance, d’hygiène et de sécurité.
- Les réponses expriment la volonté d’avoir davantage d’outils concrets pour aider à la mise en place d’actions de développement durable (guides, vademecum, modèles de chartes, etc.).
- Les répondants pensent clairement qu’ICOM France a un rôle à jouer en : inscrivant le développement durable dans le code de déontologie, en développant une charte type et en organisant des débats.
Groupe de travail
Sur ces 91 personnes, 64 ont indiqué être intéressées à contribuer aux travaux d’ICOM France sur la question du développement durable. Face à ces résultats, ICOM France a annoncé durant son assemblée générale du 24 septembre dernier la constitution d'un groupe de travail sur le sujet.
Le groupe de travail s'est réuni à deux reprises, le 15 octobre et le 16 décembre 2021 pour discuter des axes forts ainsi que des actions concrètes à mener. Le groupe travaille aussi à la soirée-débat déontologie qui se tiendra le 17 février 2022 sur ce thème.
Si vous désirez contribuer aux réflexions d'ICOM France sur la question, n'hésitez pas à nous contacter ou à nous relayer vos actions, préoccupations et besoins.
Peut-on parler d'une Europe des musées ?
Propos de la soirée
À quelques semaines de la présidence française de l’Union européenne, nous avons choisi d’inviter les professionnels de musées à débattre ensemble de ce que signifie aujourd’hui, pour un musée, « être européen ».
Ouvrir cette question, c’est s’interroger sur les valeurs que nous avons en commun - ou désirons partager - au sein d’une région du monde aussi variée sur le plan culturel, politique, économique… La période se prête à cette réflexion pour les membres de l’ICOM, car notre organisation est traversée par des questionnements sur son identité – qu’est-ce qu’un musée, quels termes peuvent le définir de manière recevable et pertinente en tout point de la planète, en englobant tous ses domaines, de l’art à la science ? Cette aspiration à nommer - ou plutôt à renommer - est légitime tant les musées se sont multipliés et diversifiés en vingt ans ; et les crises de ces vingt derniers mois mettent déjà chacun en situation de penser ce que sera l’après : nous sommes conscients, à ICOM, que l’enjeu de se définir est celui de notre unité-même.
Le « modèle » des musées européens, dans ce contexte, est particulièrement interrogé. L’Europe se perçoit comme le berceau des musées – Krzysztof Pomian le fait naître à Rome au début du XVème siècle, d’autres rappellent que museion est le nom du temple dédié aux muses, bâti il y a plus de 2000 ans sur la colline de l’Helicon à Athènes – et notre propre organisation, créée il y a juste 75 ans conjointement par les Etats-Unis et la France, est aujourd’hui composée à 84 % de membres européens. Ce ratio impressionnant invite cependant à la prudence, car l’image des « musées européens » au sein du monde muséal n’est pas aussi consensuelle que nous le voudrions. Tout le secteur de la culture est bousculé par des questionnements sur ses fondements-mêmes et sur ses ressorts, celui des musées l’est notamment par les incitations pressantes à clarifier la provenance de ses collections. Les sociologues Vincenzo Cicchelli et Sylvie Octobre nous avertissent : « le monde culturel risque la marginalisation s’il se contente de brandir l’étendard de l’universalisme sans tenir compte des nouvelles préoccupations des jeunes »*. La place des communautés, l’appel à la décolonisation … s’imposent désormais dans toute vision prospective.
Les musées européens ont, dans leur ensemble, traversé la crise sanitaire avec plus de résistance qu’ailleurs. Leurs gouvernements ont pris des mesures protectrices, le « quoiqu’il en coûte » français et le plan de relance européen en sont deux exemples. Aujourd’hui, nombre de musées peuvent rouvrir et reprendre leur activité, alors que dans d’autres régions du monde, le manque de recettes et les départs de personnels entrainent des fermetures durables : en Amérique du Nord, ce sont 13 % des musées qui ne rouvriront pas. En outre, les professionnels européens ont rapidement adopté les innovations numériques émergentes. Sur le continent africain ou dans les petits états insulaires, le numérique est accessible à 5% de la population, rappelle souvent la directrice générale de l’UNESCO…
Face à ces fractures, l’ICOM a mis en place un dispositif de solidarité et ICOM France a co-engagé un cycle de dialogue avec des partenaires d’Europe du Nord et du Sud. Nous le mesurons, le caractère d’organisation professionnelle de l’ICOM a prouvé ici tout sa pertinence. Ce qui lie ses membres, c’est l’aspiration à exercer un métier, leur métier, quelle que soit leur place dans leur organisation, la place de leur organisation dans le monde, le domaine muséal concerné. Ce lien, celui de la compétence et de la volonté d’exercer, c’est ce que reprend le Code de déontologie adopté par les 50 000 adhérents des 135 pays membres. De professionnalisme, les musées en Europe sont largement pourvus, du fait de systèmes de formations et de qualification de haut niveau, d’une place de la recherche en leur cœur et de l’excellence des pratiques de conservation et de restauration. Le débat de décembre, au sein et avec l’Inp, vise à le cerner et à renforcer les comparaisons internationales. Au sein de l’Europe, l’enjeu de mobilité est central ; à l’international, il s’agit de solidarité et de partage : les musées européens, leurs organismes de formation et associations professionnelles ont une force de mobilisation de plus en plus réactive lors par exemple d’événements climatiques, de conflits ou d’accidents.
Penser une possible « Europe des musées » est peut-être audacieux. Pourtant, après ces mois de crise sanitaire et un été d’incendies et d’inondations, la culture apparaît comme centrale pour réparer, reconstruire et redonner sens à la vie collective. « Les musées sont parmi les lieux les plus crédibles », a affirmé le président de l’ICOM en juillet, lors de la réunion des ministres de la Culture préparatoire au G 20 et ses propos ont été retenus dans la déclaration finale. Ce message est encourageant, il est surtout un appel à notre sens des responsabilités. Oui, les musées sont crédibles. Cette confiance oblige les professionnels de musée à l’exemplarité et à la créativité en matière de pédagogie pour sensibiliser et former les citoyens aux enjeux du développement durable.
Le débat sur « l’Europe des musées » s’inscrit ainsi dans une double actualité pour les membres d’ICOM France et pour l’Inp :
- D’une part, appréhender ensemble les enjeux européens,
- D’autre part, se saisir de ce « moment politique » pour exprimer nos attentes en la matière aux dirigeants européens.
* Une jeunesse crispée : le vivre ensemble face aux crises globales, ed. l’Harmattan, cité par Michel Guerrin dans le Monde, 6 novembre "le monde culturel au défi de la jeunesse".
Programme
Ouvertures
- Charles Personnaz, directeur de l’Institut national du patrimoine
- Juliette Raoul-Duval, présidente d’ICOM France
- Terry Nyambe, vice-président d'ICOM international
Intervenants
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Pauline Chassaing, responsable des relations internationales de l’Institut national du patrimoine;
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Pierre Chotard, responsable des expositions du Château-musée d'histoire de Nantes
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Audrey Doyen, docteure en muséologie, chercheuse associée au CERLIS - Université de Paris
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Vincent Droguet, sous-directeur des collections, service des musées de France, Direction générale des patrimoines, ministère de la Culture
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Bruno Maquart, président d'ECSITE (réseau européen des musées et centres de sciences) et président d'Universcience
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Mikael Mohamed, responsable des relations internationales du Mucem - Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée
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Pia Müller-Tamm, directrice de la Kunsthalle de Karlsruhe
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Luís Raposo, président d'ICOM Europe;
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David Vuillaume, président de NEMO (réseau des organisations muséales européennes) et directeur général de l'association allemande des musées
La rencontre sera animée par Alexandre Chevalier, président d'ICOM Belgique et Juliette Raoul-Duval.
Elle sera conclue par Christian Hottin, directeur des études, département des conservateurs de l'Institut national du patrimoine.
Retrouvez la séance
Captation en français - première partie
Captation en français - deuxième partie
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