Il y a 75 ans, le 16 novembre 1946, naissait l'ICOM ainsi que les 14 comités nationaux fondateurs : Australie, Belgique, Brésil, Canada, Tchécoslovaquie, Danemark, France, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Norvège, Suède, Suisse, Royaume-Uni et États-Unis.

Moins d'un an plus tard, ce nombre est passé à 26, avec la création de comités nationaux de l'ICOM à Cuba, en Égypte, en Finlande, en Grèce, en Haïti, en Inde, en Irak, en Italie, au Mexique, au Pérou, aux Philippines, en Pologne, en Syrie et en Afrique du Sud.

Cet anniversaire est l'occasion de se souvenir de quelques étapes clés de l'aventure de notre organisation, mais aussi de penser à l'avenir et aux défis qui attendent les professionnels de musées aujourd'hui et demain.

L'anniversaire de l'ICOM sera fêté tout au long de l'année, du 16 novembre 2021 au 16 novembre 2022 : retrouvez des événements, des ressources, des entretiens à commencer par les mots du président et des vices-présidents d'ICOM et des présidents d'ICOM France et ICOM USA, deux comités fondateurs d'ICOM :

Le coeur de l'ICOM : la paix par les échanges culturels

Dès le départ, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) propose d’accueillir l’ICOM dans les locaux de son siège parisien de l’avenue Kléber et en fait l’une des premières ONG avec lesquelles elle établit des liens formels. Un an plus tard, le 8 novembre 1947, l’ICOM célébrait sa première assemblée générale à Mexico. Comme J. Hamlin, les premiers membres de notre organisation étaient convaincus que, si la culture de chaque nation était plus largement connue, il y aurait un terrain plus large pour la compréhension mutuelle.

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L'avenir de l'ICOM

La pandémie a considérablement augmenté les inégalités et creusé les disparités dans l’accès au patrimoine et la participation à la vie culturelle. Pourtant, la culture joue un rôle central dans la résolution des crises sociales, politiques, économiques et sanitaires. Aujourd’hui plus que jamais, notre organisation s’appuie sur ses valeurs et le contexte de sa création pour affirmer que la coopération internationale est essentielle pour créer une stratégie globale. L’éducation, la formation et la mobilité des professionnels sont des actions clés tant pour un avenir durable que pour la co-création de connaissances et l’autonomisation des communautés locales. Le 75e anniversaire de l’ICOM est donc autant l’occasion de redécouvrir son histoire que de se tourner vers l’avenir. Restez à l'écoute !

La conférence annuelle AVICOM aura lieu au musée national Hongrois de Budapest le 24 novembre 2021, après la cérémonie de remise des prix du f@imp Media festival 2020.

Les thèmes prévus pour la conférence sont les suivants :

• Les rapports annuels et financiers
• Les rapports sur les projets achevés et ceux qui sont en cours
• Le rapport sur le "f@imp Media Festival"
• La préparation de la conférence générale de l'ICOM à Prague en 2022
• L'élection du nouveau conseil d'administration d'AVICOM pour 2022-2025

Inscription à la conférence : avicom@icom.museum

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Alors que la pandémie de COVID-19 continue d'affecter nos vies, et suite au succès de notre conférence en ligne de 2020, nous avons décidé de tenir la conférence annuelle de l'ICR 2021 également en ligne.

Le monde qui nous entoure change ; à maintes reprises, la nature l'emporte et nous prive de divers aspects de la vie. Des choses que nous considérions comme acquises disparaissent pour des périodes plus ou moins longues : des manières différentes deviennent interdites, de nouveaux développements technologiques modifient les habitudes de consommation et les habitudes sociales des gens, et parfois même le visage de l'environnement physique est modifié.

Les pandémies, qui empêchent les interactions physiques, ne sont pas les seuls défis auxquels les musées et la société sont confrontés aujourd'hui. Les catastrophes naturelles dévastent nos infrastructures, détruisant les routes et les services publics. Les mouvements sociaux (LGBT, Black Lives Matter ...) contribuent à modifier les perceptions historiques, à accroître la reconnaissance et l'acceptation de l'égalité des droits. Même la technologie, en constante évolution, offre un meilleur accès à de nouveaux publics et à de nouvelles façons de diffuser l'information.

En gardant ces défis à l'esprit, discutons de la manière dont les musées régionaux - et leurs communautés - se préparent à se rétablir et à s'adapter. Comment pouvons-nous, en tant que musées, évoluer pour relever ces nouveaux défis tout en conservant les principes et les exigences d'un musée.

Questions à considérer :

• Comment reprendre le contrôle de nos vies et de nos activités institutionnelles, en initiant le changement plutôt qu'en y répondant ?
• Comment nos institutions évoluent-elles dans un monde en mutation ? Devons-nous nous adapter aux modes de travail, de pensée et de collaboration pré-pandémiques ?
• Devons-nous prévoir des problèmes écologiques dans nos communautés ?

La conférence annuelle 2021 de l'ICOM ASPAC se tiendra le 24 novembre et portera à la fois sur le thème de la pandémie, qui représente une catastrophe muséale sans précédent, et sur la durabilité des musées.
Il s'agit d'une occasion pour partager les idées de différents pays avec le secteur des musées.

Inscription à la conférence : icomaspac2021@gmail.com

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Après plus d'un an de pandémie, le titre précédemment choisi pour la conférence annuelle CAMOC 2021 de Barcelone, Connecting Cities, Connecting Citizens. Towards a Shared Sustainability, a pris un nouveau sens. Les changements technologiques, accélérés par la pandémie, l'incertitude sociale et la politique actuelle, soulignent l'importance des villes et du réseau urbain dans l'avenir. Dans ce contexte, la réinvention des musées de la ville peut jouer un rôle clé dans la construction d'un monde démocratique avec plus de justice sociale et de respect pour la planète.

C'est pourquoi la réunion CAMOC 2021 à Barcelone vise à approfondir le rôle que les musées de la ville peuvent jouer en tant qu'institutions stratégiques de cohésion urbaine, sociale et culturelle, permettant de connecter les villes et la citoyenneté en faveur d'une durabilité partagée.
Le musée de la ville, conçu comme un espace de connaissance de l'histoire et du patrimoine urbain, peut être configuré comme un pôle explicatif innovant, favorisant la création de nouveaux liens, en écho aux luttes pour la vérité, l'égalité et le dialogue culturel. Relier les villes et les citoyens dans un réseau à plusieurs échelles, en tenant compte à la fois des perspectives du quartier, de la ville et du monde, peut également contribuer à une économie urbaine plus diversifiée et durable.

Les musées urbains peuvent promouvoir de nouvelles pratiques touristiques plus respectueuses de l'environnement et de la population locale. En même temps, les musées doivent également être considérés comme des nœuds essentiels de connaissances techniques en matière de conservation et de gestion du patrimoine, d'innovation culturelle et de cohésion urbaine, susceptibles de contribuer au développement local.

Le CAMOC et le MUHBA (Musée d'histoire de Barcelone) proposent trois jours de travail partagé pour réfléchir aux principaux axes de la nouvelle muséologie urbaine du XXIème siècle, pour passer de la "ville-musée" au "musée des citoyens", avec des bases solides fondées sur la recherche dans les domaines de l'histoire urbaine, de la gestion du patrimoine et de la participation citoyenne. Le programme est organisé en trois sessions, qui s'articuleront autour de trois concepts : le travail muséal, le reportage sur la ville et le renforcement de la citoyenneté, plus un atelier sur les musées urbains dans les métropoles à croissance rapide.

Modalité d'inscription à la conférence

Sur place : Tickets

En ligne : Remplir le formulaire

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La prochaine conférence annuelle de l'ICMAH se tiendra à Dakar (Sénégal) du 11 au 15 décembre 2021. En collaboration avec ICOM Sénégal, la rencontre portera sur le thème "Crises et tragédies sanitaires dans les musées d'archéologie, d'histoire et de sites".

Les crises sanitaires, épidémiques et pandémiques ont touché tout au long de l'histoire un grand nombre de personnes dans le monde entier. Dues à des facteurs naturels, économiques ou sociaux, elles révèlent que nos ancêtres souffraient des mêmes problèmes de santé que l'homme d'aujourd'hui. Seule la fréquence de ces maladies et leur évolution ont été modifiées, mais elles nous interpellent par leur ampleur et les cicatrices qu'elles ont laissées sur nos terres et dans nos mémoires.

Dans les musées et sur les sites, de collections et de documents ont été rassemblés, conservés et entretenus. 
L'analyse de ces témoignages matériels et immatériels datant de la préhistoire, mais aussi de l'époque ancienne et contemporaine,  nous renseigne sur les variations de la fréquence de ces calamités au fil du temps et elle peut certainement nous éclairer sur la limitation des déplacements, l'isolement...

La conférence annuelle de l'ICMAH vise non seulement à réfléchir à ces crises et tragédies passées et à leur impact sur les musées, mais aussi à mettre en lumière le rôle de l'archéologie et de l'histoire dans l'information sur ces événements, afin d'aborder une série de questions liées à ce sujet :

• Comment les musées collectent, assemblent, étudient et interprètent les collections d'objets pour aider à comprendre le sujet ? 
• Comment les musées s'impliquent-ils dans le travail de mémoire, dans la quête de reconnaissance ou de justice des héritiers de ces tragédies ?
• Comment les expositions permettent-elles de garder la mémoire vivante pour les communautés blessées ?
• Comment présenter des expositions sans créer de stress et de traumatisme pour les visiteurs ?
• Comment les musées et les institutions connexes peuvent-ils contribuer à la construction et à l'engagement des communautés après avoir  vécu ces crises ?

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