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« Accessibilité universelle dans les musées »
Professionnels des musées, de la culture, du handicap, de l’inclusion, étudiants, passionnés de culture ou de questions d’inclusion : ces journées sont pour vous !
Les 9 et 10 décembre 2025, au Musée des beaux-arts de Rennes, participez à deux journées dédiées à l’accessibilité universelle dans les musées, en France et en Amérique du Nord.
Témoignages, tables rondes et retours d’expérience autour de l’exposition tactile L’Art et la matière, Prière de toucher, après huit ans d’itinérance.
C’est l’occasion d'établir le dialogue avec le Québec et les États-Unis, pour croiser les regards sur l’accessibilité dans les musées. Ces journées ont pour ambition d’élargir les perspectives et de mieux penser la place des visiteurs en situation de handicap tout en réfléchissant à la mixité des publics au sein des musées.
Un événement coorganisé par le réseau FRench American Museum Exchange (FRAME) et le musée des beaux-arts de Rennes avec le généreux soutien du ministère de la Culture (Direction générale de la démocratie culturelle, des enseignements et de la recherche), et du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (Institut français).
L’auditorium du Musée des Beaux-Arts de Rennes peut accueillir jusqu’à 110 participants. Afin de permettre à chacun d’y assister, l’événement sera également retransmis en direct via un lien numérique. Vous avez donc la possibilité de vous inscrire soit en présentiel, soit en distanciel. Pour l’option présentiel, nous vous remercions de respecter la limite d’une inscription par institution, afin de laisser une place à tous.
Pour les personnes en situation de déficience visuelle, veuillez contacter l'adresse suivante pour vous inscrire : journees.accessibilite@framemuseums.org
Programme ci-contre
Lieu de la rencontre :
Auditorium - Musée des beaux-arts de Rennes
20 Quai Emile Zola
35000, Rennes
France
Innover en lien avec ses publics
Museum Connections vous invite, professionnels du secteur culturel et touristique à un webinaire exclusif d’une heure, conçu pour allier inspiration et échanges.
Lors de la première partie, ce rendez-vous digital vous propose une immersion au cœur de pratiques innovantes concrètes déployées dans des lieux culturels et touristiques, stimulant idées et réflexions.
La deuxième partie, plus interactive, favorise le partage d’expériences entre pairs et vous offre l’opportunité de poser toutes vos questions directement aux intervenants.
Intervenants
- Adrien ALLIER, Responsable du service programmation scientifique et culturelle - MUSÉE DES CONFLUENCES
- Guilaine LEGEAY, Chargée de projet en médiation numérique - MUSÉE DU LOUVRE-LENS
- Nicolas MANGEOT, Responsable du pôle muséographique - CITÉCO - CITÉ DE L'ÉCONOMIE
Paris musées accompagne la conception responsable des expositions
"Création d’un outil collectif pour mesurer, informer et accompagner la conception responsable des expositions temporaires"
Un an après le 52 minutes qui présentait les outils de la direction des expositions et des publications de Paris Musées et qui annonçait le lancement du projet, que deviennent les outils déjà créés ?
La séance reviendra sur l’état d’avancement des outils et les perspectives de ce projet collaboratif baptisé OCRE. Rendez-vous avec deux membres de l'équipe de Paris musées qui se consacrent au projet OCRE : Julie Bertrand, directrice des expositions et des publications et Sandrine Bron, Chargée de projet Alternatives Vertes.
La séance du 25 septembre sera modérée par Emilie Girard.
ID de réunion: 878 5730 6964
Code secret: 195147
Quelques mots sur OCRE (Outil pour une Conception Responsable des Expositions) :
Lauréat en mai 2024 du dispositif «Soutenir les alternatives vertes 2» déployé par France 2030 et opéré pour le compte de l’Etat par la Banque des Territoires, le projet collectif porté par Paris Musées, en partenariat avec quinze institutions et la société d’ingénierie culturelle Atemia et l’agence d’éco-conception Karbone Prod, vise à développer une plateforme en ligne permettant au plus grand nombre d’acteurs du secteur muséal de disposer d’un outil commun de mesure d’empreinte environnementale.
Cette plateforme dont le déploiement est prévu à horizon 2027 sera composée de trois modules (deux modules déjà présentés : un questionnaire projet, une calculette carbone, un outil ACV), qui pourront s’utiliser seuls ou se combiner pour s’adapter aux besoins et capacités des structures culturelles.
Partant du constat partagé d’un manque d’outils communs malgré une prise de conscience globale des enjeux environnementaux par le secteur muséal, le développement de cette plateforme entend harmoniser usages et données, en capitalisant sur des savoir-faire complémentaires.
Le projet permettra ainsi de mettre en réseau aussi bien des outils que les expertises collectives au bénéfice du plus grand nombre.
Les institutions et musées partenaires
- Centre Pompidou
- Fondation Cartier pour l’Art contemporain
- Museum national d’Histoire naturelle
- Musée des Arts décoratifs
- Musée des Beaux-Arts de Nancy
- Musée des Beaux-Arts de Tours
- Musée du quai Branly – Jacques Chirac
- Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne métropole
- Musée d’arts de Nantes
- Musée Ingres-Bourdelle de Montauban
- Musée de la métropole Rouen Normandie
- Musée d’Orsay et de l’Orangerie
- Palais de Tokyo
- Palais des Beaux-Arts de Lille
- Paris Musées (14 musées et sites patrimoniaux)
- Réunion des Musées nationaux – Grand Palais
Opération soutenue par l’Etat dans le cadre du dispositif « Soutenir les alternatives vertes 2»de France 2030, opéré par la Banque des territoires.
Qui est Julie Bertrand ?
Julie Bertrand est directrice des expositions et des publications de Paris Musées, l’établissement public qui rassemble les 14 musées et sites patrimoniaux de la Ville de Paris. Après un double master des Sciences de Gestion (Paris IX, Dauphine PSL) et d’Histoire de l’Art (Paris X, Nanterre) et un master 2 « Pouvoirs et représentations dans le monde contemporain » (Paris X, Nanterre), Julie Bertrand a commencé sa carrière en 2000 à la production des expositions temporaires des musées de la Ville. Elle a ensuite participé à la mise en place de l’établissement public Paris Musées. Depuis la création de cet établissement, elle a assuré la coordination du service des expositions de 2013 à 2017, a été directriceadjointe de 2018 à 2020 et est depuis juin 2020 directrice des expositions et des publications.

CR photo : A. Lepoutre
Qui est Sandrine Bron ?
Sandrine est chargée de projet pour le projet OCRE (Outil pour une conception responsable des expositions), lauréat du dispositif Soutenir les Alternatives Vertes 2.
Avant d’intégrer Paris Musées, elle a notamment dirigé le CCSTI la Nef des sciences et a mené des projets de muséographie scientifique notamment autour des questions de transition énergétique et environnementale et dans une démarche d’écoconception (Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes-TRACES, l’Exploradôme).




Penser le musée de demain - La décroissance en questions
Matinée
8H45 - Accueil café
09H30 - Ouvertures officielles
- Pascal Labelle Adjoint au maire, délégué à la culture de la Ville de Reims
- Christelle Creff Directrice du SMF - ministère de la Culture
- Emma Nardi Présidente de l’ICOM
- Emilie Girard Présidente d’ICOM France
- Georges Magnier Directeur des musées de Reims
10H - Conférence inaugurale : La décroissance et le musée de demain
Serge Latouche, Professeur émérite d’économie à l’université de Paris-Sud (XI-Sceaux/Orsay)
10H45 - Session 1 : Croissance maîtrisée ou décroissance des collections ?
Comment concevoir une gestion durable des collections ? Comment inventer une politique pro-active des collections ? Ces simples questions amènent assez naturellement à se poser celle d’un possible musée « low tech », engagé dans une rationalisation de ses collections et de ses espaces, conscient de ses forces et de ses faiblesses, vigilant en matière d’acquisition et de mobilisation de ressources, un musée qui aurait fait le pas de côté lui permettant de penser autrement ses missions sans renoncer pour autant.
Ce changement d’optique se perçoit à différentes échelles, internationales comme celles du Bizot Group ou du comité international SUSTAIN et nationales avec les exemples inspirants du musée d’Aquitaine ou du Palais de Tokyo, qui par sa nature même de centre d’art permet de décentrer notre regard et tente de réconcilier créativité et responsabilité.
- Anaïs Aguerre, Secrétaire générale du Bizot Group
- Mathieu Boncour, Directeur de la communication et de la RSE du palais de Tokyo
- Laurent Védrine, Directeur du musée d’Aquitaine, Bordeaux
- Michela Rota, Architecte et consultante en musées et développement durable, membre d’ICOM SUSTAIN
- Modération : Hélène Vassal, Directrice du soutien aux collections du musée du Louvre
Session de la matinée
12H15 - Pause déjeuner
Après-midi
13H15 - Présentation du projet « Référentiel carbone pour les musées »
- Karine Duquesnoy, Haute fonctionnaire à la transition écologique et au développement durable, ministère de la Culture
- Laurent Barbezieux , Représentant du consortium Aktio / Praxis culture / Les Augures
14H - Session 2 : Nouvelles formes de programmation culturelle
Décroissance, limitation de l’empreinte écologique et plus largement développement durable : comment ses orientations peuvent-elles se traduire dans note offre de programmation ? Sur quels leviers fondamentaux Les musées peuvent-ils jouer pour limiter leur empreinte, entre éco-conception, rallongement de la durée de vie des expositions temporaires ou revalorisation des collections permanentes ?
Et les publics, comment les sensibiliser à cette démarche ? Comment les impliquer dans un nouveau projet de musée ? Plus généralement, comment intégrer ces orientations au cœur des missions fondamentales du musée ?
- Robert Blaizeau, Directeur des musées de la métropole de Rouen Normandie
- Matylda Levet - Hagmajer, Responsable de l’unité Publics du Musée d’ethnographie de Genève
- Pierre Stépanoff, Directeur des musées d'Amiens et de la Maison de Jules Verne - Picardie
- Modération : Agnès Parent, Directrice des publics du Muséum national d'histoire naturelle, Paris
15H30 - Session 3 : Comment piloter la décroissance ? La transformation des organisations
Décroitre, ralentir, réduire, transformer, structurer, créer autrement, observer… : le terme « décroissance » est interrogé par les quatre invité-e.s au travers de plusieurs initiatives et expérimentations ayant abouti à une évolution des organisations et pratiques professionnelles. Cette troisième session réunit des directrices et responsables de musées à Lyon et Montréal : le musée des Confluences, un EPCC-IC, le Musée McCord Stewart musée d'histoire de la ville de Montréal, métropole du Québec, le Musée d’art contemporain de Montréal et le président de la commission de normalisation de la conservation des biens culturels de l'AFNOR ( CNCBC). Cette session propose d’identifier quel peut être le socle commun de connaissances, de compétences, de méthodes et d’analyses dans le contexte muséal contemporain de « décroissance » ou « post-croissance ».
- Martine Couillard, Cheffe des relations gouvernementales et institutionnelles du musée McCord Stewart &
- Marie-Claude Mongeon, Responsable du secrétariat général et des projets stratégiques du Musée d’art contemporain de Montréal
- Hélène Lafont-Couturier, Directrice du musée des Confluences, Lyon
- David Liot, Conservateur général et inspecteur des patrimoines, ministère de la Culture
- Modération : Valérie Guillaume, Directrice du musée Carnavalet Histoire de Paris, Crypte archéologique de l'île de la Cité
17H - Conclusion
Georges Magnier, Directeur des musées de Reims
SESSION DE L'APRÈS-MIDI
17H30 - Assemblée générale statutaire d’ICOM France
Réservée aux membres
REJOINDRE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
19H30 - Cocktail

Soutien à la Smithsonian Institution
ICOM France reprend l'initiative d'ICOM Autriche et apporte également son soutien aux professionnels des musées de la Smithsonian.
En reprenant à son compte le communiqué d'ICOM Autriche, ICOM France déclare :
L’indépendance des musées est non négociable – toute ingérence politique menace leur crédibilité partout dans le monde.
Dans ce contexte, ICOM France exprime sa profonde inquiétude face aux exigences politiques adressées à la Smithsonian Institution.
Entre autres, il est demandé que des personnes nommées politiquement procèdent à un examen rapide des expositions actuelles et futures, des textes d’exposition, des sites web, des supports pédagogiques et des contenus numériques. De plus, des interventions dans le travail scientifique et curatorial ont été annoncées. Cela restreint la liberté d’expression et de recherche du Smithsonian et entrave gravement sa mission fondamentale.
De telles mesures remettent non seulement en question la crédibilité des institutions individuelles, mais elles compromettent également la confiance du public dans les musées en tant que lieux indépendants de recherche, d’éducation et d’échange culturel. L’influence politique sur les musées est incompatible avec leur mission – non seulement aux États-Unis, mais dans le monde entier.
ICOM France exprime donc sa solidarité avec ses collègues du Smithsonian et souligne que les musées doivent pouvoir fonctionner à l’abri de toute instrumentalisation politique afin de remplir leur responsabilité envers la société, la science et la culture.
Nous appelons tous les décideurs à respecter et à soutenir l’indépendance des musées. C’est seulement ainsi que les musées peuvent remplir leur rôle : être des lieux de réflexion critique, de diversité des perspectives et de débat ouvert, qui sont essentiels aux sociétés démocratiques.
Face à la crise - Des musées investis et innovants
Ces derniers mois, nombreuses ont été les annonces de restrictions et de baisses budgétaires dans le secteur culturel et les musées ne sont pas épargnés. Revalorisation à la baisse des projets engagés, obligation de renoncer à certains projets nouveaux, risque de diminution du service public, postes gelés voire supprimés, recrutements reportés, injonction à trouver de nouvelles ressources propres…
Il ne s’agit plus seulement, pour nos musées, de « passer » un moment difficile mais d’apprendre à faire avec et surtout autrement. Depuis plusieurs années, les musées ont tenté d’inventer de nouveaux modèles, notamment de nouveaux modes de financement, pour essayer de développer leurs ressources propres et être moins uniquement dépendant des financements publics. Les imaginations sont à l’œuvre pour conduire un changement réel, pérenne et durable.
- Comment s'adapter ?
- Comment continuer à répondre à la nécessité de conserver et de diffuser avec des moyens plus restreints ?
- Comment continuer à « être musée » dans un contexte économique défavorable et en totale transformation ?

Vendredi 3 octobre 2025
Trois thèmes seront abordés lors de la journée :
1 - Les musées, variable d'ajustement et des politiques publiques ?
2 - Développer l'ancrage local : des musées en leur territoire
3 - Ecrire de nouveaux récits partagés : des musées en phase avec leur environnement socio-économique
Liste des intervenants :
- Jean-Sébastien Belanger, directeur de la philanthropie, mission Old Brewery, Montréal
- Louis-Samuel Berger, administrateur général adjoint de l'établissement public du Château, musée et domaine national de Versailles
- Etienne Bonnet-Candé, directeur délégué de l’Agence France Muséums - Abu Dhabi
- Jean François Chougnet , directeur général de Lille 3000
- Guillaume Désanges, président du Palais de Tokyo
- Dominique de Font-Réaulx , conservatrice générale du patrimoine et chargée de mission auprès de la présidente du musée du Louvre
- Cécilie de Saint Venant, directrice générale déléguée au développement du Domaine national de Chambord
- Barthélémy Etchegoyen-Glama, directeur du musée Bonnat-Helleu de Bayonne
- Hélène Jagot, directrice des musées de Tours
- Philippe Le Diouron, dirigeant de Transition et consultant expert en management des organisations et en gestion de situations de crise
- Corinne Meyniel, directrice de la culture, communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines
- Fleur Morfoisse, directrice du musée des Beaux-Arts de Valenciennes
- Grégory Pagano, directeur des musées de Niort agglo
- Valérie Perlès, directrice du musée d'Art et d'Histoire Paul Eluard de Saint-Denis
- Michèle Rivet, muséologue et directrice scientifique du projet de recherche IRAPFM
- Jean-Michel Tobelem, fondateur de la société d’étude et de conseils Option Culture et professeur associé à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne
- Laurent Védrine, directeur du musée d'Aquitaine de Bordeaux
...
Visites professionnelles
Vendredi 3 octobre - 17h30 : Versailles, un symbole républicain (XIXème - XXIème siècle)
Samedi 4 octobre - 10h30 : Le musée Lambinet de Versailles, une rénovation réussie en période de crise

Paris musées accompagne la conception responsable des expositions
"Création d’un outil collectif pour mesurer, informer et accompagner la conception responsable des expositions temporaires"
Un an après le 52 minutes qui présentait les outils de la direction des expositions et des publications de Paris Musées et qui annonçait le lancement du projet, que deviennent les outils déjà créés ?
La séance reviendra sur l’état d’avancement des outils et les perspectives de ce projet collaboratif baptisé OCRE. Rendez-vous avec deux membres de l'équipe de Paris musées qui se consacrent au projet OCRE : Julie Bertrand, directrice des expositions et des publications et Sandrine Bron, Chargée de projet Alternatives Vertes.
La séance du 25 septembre sera modérée par Emilie Girard.
ID de réunion: 878 5730 6964
Code secret: 195147
Quelques mots sur OCRE (Outil pour une Conception Responsable des Expositions) :
Lauréat en mai 2024 du dispositif «Soutenir les alternatives vertes 2» déployé par France 2030 et opéré pour le compte de l’Etat par la Banque des Territoires, le projet collectif porté par Paris Musées, en partenariat avec quinze institutions et la société d’ingénierie culturelle Atemia et l’agence d’éco-conception Karbone Prod, vise à développer une plateforme en ligne permettant au plus grand nombre d’acteurs du secteur muséal de disposer d’un outil commun de mesure d’empreinte environnementale.
Cette plateforme dont le déploiement est prévu à horizon 2027 sera composée de trois modules (deux modules déjà présentés : un questionnaire projet, une calculette carbone, un outil ACV), qui pourront s’utiliser seuls ou se combiner pour s’adapter aux besoins et capacités des structures culturelles.
Partant du constat partagé d’un manque d’outils communs malgré une prise de conscience globale des enjeux environnementaux par le secteur muséal, le développement de cette plateforme entend harmoniser usages et données, en capitalisant sur des savoir-faire complémentaires.
Le projet permettra ainsi de mettre en réseau aussi bien des outils que les expertises collectives au bénéfice du plus grand nombre.
Les institutions et musées partenaires
- Centre Pompidou
- Fondation Cartier pour l’Art contemporain
- Museum national d’Histoire naturelle
- Musée des Arts décoratifs
- Musée des Beaux-Arts de Nancy
- Musée des Beaux-Arts de Tours
- Musée du quai Branly – Jacques Chirac
- Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Etienne métropole
- Musée d’arts de Nantes
- Musée Ingres-Bourdelle de Montauban
- Musée de la métropole Rouen Normandie
- Musée d’Orsay et de l’Orangerie
- Palais de Tokyo
- Palais des Beaux-Arts de Lille
- Paris Musées (14 musées et sites patrimoniaux)
- Réunion des Musées nationaux – Grand Palais
Opération soutenue par l’Etat dans le cadre du dispositif « Soutenir les alternatives vertes 2» de France 2030, opéré par la Banque des territoires.
Qui est Julie Bertrand ?
Julie Bertrand est directrice des expositions et des publications de Paris Musées, l’établissement public qui rassemble les 14 musées et sites patrimoniaux de la Ville de Paris. Après un double master des Sciences de Gestion (Paris IX, Dauphine PSL) et d’Histoire de l’Art (Paris X, Nanterre) et un master 2 « Pouvoirs et représentations dans le monde contemporain » (Paris X, Nanterre), Julie Bertrand a commencé sa carrière en 2000 à la production des expositions temporaires des musées de la Ville. Elle a ensuite participé à la mise en place de l’établissement public Paris Musées. Depuis la création de cet établissement, elle a assuré la coordination du service des expositions de 2013 à 2017, a été directriceadjointe de 2018 à 2020 et est depuis juin 2020 directrice des expositions et des publications.

CR photo : A. Lepoutre
Qui est Sandrine Bron ?
Sandrine est chargée de projet pour le projet OCRE (Outil pour une conception responsable des expositions), lauréat du dispositif Soutenir les Alternatives Vertes 2.
Avant d’intégrer Paris Musées, elle a notamment dirigé le CCSTI la Nef des sciences et a mené des projets de muséographie scientifique notamment autour des questions de transition énergétique et environnementale et dans une démarche d’écoconception (Espace des Sciences Pierre-Gilles de Gennes-TRACES, l’Exploradôme).




Pour une délégation responsable – Musées et externalisation
Propos de la soirée
A la fin de l’année 2024, la presse nationale a largement relayé les inquiétudes fortes d’une partie des professionnels de musée quant à un mouvement ressenti comme grandissant d’externalisation de métiers pourtant essentiels à l’exercice de nos missions. Le fait de confier la gestion d’un pan de l’activité des musées a un acteur privé n’a pourtant rien de très neuf, et les marchés de prestation conclus par des musées sont devenus monnaie courante, dans des domaines aussi divers que la surveillance et l’accueil, la médiation, la billetterie, les transports d’œuvres, la conservation-restauration, les chantiers de collections, la gestion des boutiques et points de restauration, la scénographie, le soclage ou le commissariat des expositions. Des domaines qui touchent souvent au cœur des missions des musées, y compris les plus réglementées et règlementaires.
Comment entendre la remise en cause de cet état de fait et que dit-elle de la situation dans laquelle nous évoluons ? L’externalisation n’est-elle qu’une solution pour faire face au manque de moyens humains aujourd’hui alloués à nos établissements, de plus en plus criant ? L’accélération de la spécialisation des métiers, l’apparition de nouvelles missions assignées aux musées face à un déficit de compétences en interne participent-elle d’un plan de montée en compétences ? Alors, quand le choix de l’externalisation est fait, s’agit-il d’un choix par défaut ou d’un choix stratégique ?
L’alternative est évidemment artificiellement binaire, mais cette interrogation pousse à penser la question de la responsabilité des musées et de la délégation de cette responsabilité. En effet, si comme le dit Thomas Elie dans L’Observatoire des politiques culturelles, « le périmètre de l’externalisable est variable », où positionner le curseur ? Que peut-on en toute conscience et en toute confiance déléguer et quelles limites sommes-nous prêts à établir, sur le fond comme sur la méthode ? Que choisissons-nous au contraire de conserver en charge directe, voire de ré-internaliser ?
La relation aux « employés » du musée, et donc la question de la définition du « professionnel de musée » et de la nature des métiers de musée, la gestion des fondamentaux du musée que sont les collections et les rapports aux publics, l’établissement de modes de travail différents et de procédures d’accompagnement… autant de sujets qui montrent comment la délégation impacte nos actions quotidiennes, interroge les obligations et engagements des musées et conduit à repenser les équilibres de la co-organisation pour les piloter de manière consciente et responsable.
Émilie Girard, présidente, mars 2025
Intervenants
- Nathalie Candito, responsable du service Expérience visiteurs, études et qualité, musée des Confluences
- Gilles Guey, directeur de la culture de Roubaix et président de l'ADAC-GVAF (Association des directeurs des affaires culturelles des grandes villes et agglomérations de France)
- Goranka Horjan, présidente d'INTERCOM (comité international de l'ICOM pour la gestion des musées)
- Claire Muchir, directrice du musée d’art moderne de Collioure
Modération : Michèle Antoine, directrice du musée des Arts & Métiers
Synthèse : Séverine Blenner-Michel, directrice des études et du département des conservateurs de l'Inp
Modalités
Evénement public, ouvert uniquement sur inscription (sur place et en ligne).
Participation sur plate-forme numérique
ID de réunion : 885 0964 5039
Code secret : 859683
Participation sur place
Auditorium Jacqueline Lichtenstein de l’institut national du patrimoine :
2 rue Vivienne – 75002 Paris
Accueil du public à partir de 17h40
Séance simultanément traduite en anglais, espagnol et français avec le soutien du ministère de la Culture.
Cette rencontre est organisée dans le cadre de la Paris Museum Week qui se déroulera du 24 au 28 mars 2025, orchestrée par BeauxArtsEvents.

L'étude d'impact carbone des Frac
L'étude d'impact carbone des Frac
Au même titre que l’ensemble des labels de la création, les Frac ont bénéficié en 2024 d’une étude d’impact carbone d’un panel de 5 Frac financée par le ministère de la Culture et menée par le collectif Les Augures.
La méthodologie, les résultats et les plans d’action concrets découlant de cette étude vous ont été présentés par Laurence Perrillat, consultante ayant piloté ce chantier, Keren Detton, directrice du Frac Grand-Large Hauts-de-France et Eric Mangion, directeur du Frac Occitanie Montpellier.
Synthèse de l'étude :
Captation
Les 52 minutes d'ICOM France
ICOM France propose aux professionnels des musées de se retrouver autour de formats brefs et réguliers destinés à faire le point sur les évolutions et les réflexions menées au sein de la filière muséale.
Ce cycle offre la possibilité de faire le point sur l'actualité des initiatives et des pratiques en donnant la parole à un ou plusieurs intervenants qui présentent leurs expériences et solutions pour répondre aux problématiques contemporaines auxquels les musées ont à faire face : renouvellement des publics, relecture des collections, financements alternatifs, nouveaux rôles et missions des musées, écoresponsabilité...
Le format des 52 minutes, de plus en plus utilisé par les magazines, émissions, documentaires ou fictions est emprunté au monde de l'audiovisuel.