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2299 résultats trouvés

Qu'est-ce qu'être, aujourd'hui, un "professionnel de musée" en Europe ?

Organisée par ICOM France et l’Institut national du patrimoine en partenariat avec ICOM Europe et le comité international ICTOP, cette soirée-débat déontologie du 5 juin 2018 a permis de parler de celles et ceux qui font vivre les musées, en examinant la situation actuelle des professionnels de musée, les tendances et évolutions récentes des métiers comme les perspectives et surtout les impacts en termes de compétences pour les années à venir.

En cette année européenne du patrimoine culturel, des représentants européens d’ICOM ont été conviés à débattre de leurs perceptions et préoccupations - communes et distinctes - de professionnels de musée sur les métiers et leur environnement respectif. Un regard additionnel d'invités venus d'Asie et d'Amérique a permis de mettre en lumière d'éventuelles spécificités européennes et de compléter l’échange.

La rencontre s'est tenue en anglais et en français grâce au soutien de la Délégation générale à la langue française et des langues de France.

Retrouvez l’intégralité de cette soirée-débat en vidéos : captations

 

Fichiers joints
Qu'est-ce qu'être aujourd'hui.pdf487.18 Ko
Type de document
Rencontre
Date du document
mar 15/01/2019 - 12:00
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Synthèse de la soirée-débat déontologie du 5 juin 2018 à l'Auditorium Colbert - Galerie Colbert
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Icom France
INP
ICOM Europe
ICTOP
Ministère de la culture
Année européenne du patrimoine

Face aux "risques", comment les musées peuvent-ils améliorer leur organisation ?

Organisée par ICOM France et l’Institut national du patrimoine en partenariat avec le comité français du Bouclier Bleu, la soirée-débat déontologie du 8 novembre 2018 proposait d'éclairer la notion même de risque (en amont la prévention, en aval la résilience) et d'aborder, de manière réaliste, ce qui est "soutenable", à la fois efficace et finançable. 

La soirée-débat se veut un temps de dialogue entre des témoins qui ont une expérience du risque et des professionnels confrontés à sa menace. 

Retrouvez l’intégralité de cette rencontre en vidéos : captations

 
Fichiers joints
Face aux risques comment les musées peuvent-ils améliorer leur organisation ?.pdf451.03 Ko
Type de document
Rencontre
Date du document
mar 15/01/2019 - 12:00
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Synthèse de la soirée-débat déontologie du 8 novembre 2018 à l'Auditorium Colbert - Galerie Colbert
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Icom France
Bouclier bleu
INP

"Des objets et des Hommes" : les acteurs de la conservation-restauration

Contenu

La Fédération française des professionnels de la conservation-restauration a souhaité profiter de 2018, Année européenne du patrimoine, pour montrer comment le projet de conservation-restauration fédère des personnalités et des énergies autour de l’objet.

Un des épisodes de ce projet se déroule à Saint-Mihiel dans la Meuse, autour d’une sculpture intrigante qui quitte le domaine privé pour passer dans le domaine public lors d’un legs.

Quelle est l’histoire de cette famille qui a acquis cette sculpture et décide d’en faire don au musée de Saint-Mihiel, comment l’institution et le service public reçoivent ce don et quel est le parcours administratif que cela suppose ? Comment le musée d’art sacré met en place sa prise en charge matérielle, envisage sa valorisation au sein des collections ? Comment la collectivité s’approprie cette nouvelle arrivée ? Quelles actions sont mises en place pour intéresser le public à cette sculpture ? Comment la question de l’attribution au grand sculpteur meusien a-t-elle été rendue possible ?

C’est ce que vous découvrirez en allant à la rencontre de ces femmes et de ces hommes qui ont œuvré autour de sainte Élisabeth et en tirent des histoires : scientifiques, humaines, familiales, matérielles, archivistiques. L’attachement à un objet lié à l’enfance, une sculpture enterrée pour ne pas être détruite, puis retrouvée, passée entre plusieurs propriétaires dont un à l’histoire sulfureuse, une attribution mystérieuse, un soupçon de spoliation, un texte oublié qui croise la route d’une consœur… Vous retrouverez toutes ces histoires à travers les portraits des acteurs de ce formidable projet.

À retrouver en ligne

Type d'événement
Publication
Type de partenaire
Adhérent ICOM
Lieu
-
Organisateur
Fédération française des professionnels de la conservation-restauration
Date de début de l'événement
lun 28/01/2019 - 12:00
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2018 année européenne du patrimoine culturel
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Rencontre avec les acteurs de la conservation-restauration
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Publication d'une série de portraits par la FFCR

Invitation à reporter l’Assemblée générale extraordinaire de l’ICOM

Museum
Contenu

Invitation à reporter l’Assemblée générale extraordinaire de l’ICOM afin de poursuivre, avec les comités nationaux et internationaux, la réflexion sur la nouvelle définition du Musée.

Les comités nationaux et internationaux de l’ICOM signataires du présent document ont pris connaissance de la proposition de « nouvelle définition du musée », préparée par le Comité pour la définition du musée, ses perspectives et ses potentiels (MDPP) et arrêtée par le Conseil d’administration de l’ICOM en sa 139e session à Paris, les 21-22 juillet 2019.

Ils constatent que cette proposition ne fait pas partie des contributions présentées par les membres ou les associations affiliées à l’ICOM. Les termes employés dans le texte soumis au vote ne sont pas ceux qu’ont employés majoritairement les membres. Le texte proposé par le Conseil d’administration est ainsi élaboré sans que le travail en profondeur sur la définition, opéré par de nombreux comités nationaux et internationaux, soit significativement pris en compte. La méthode d’élaboration apparait de ce fait comme peu transparente et sans véritable espace de discussion.

Les comités nationaux et internationaux signataires tiennent à rappeler le caractère opératoire de la définition de l’ICOM, qui est intégrée dans de nombreux textes législatifs nationaux ou internationaux, de même que son rôle pour la sélection des membres. Les termes de la définition du Musée par l’ICOM doivent valoriser l’importance des fonctions du musée et son rapport au patrimoine matériel et immatériel, qui constituent ses caractéristiques la distinguant des autres institutions culturelles.

Considérant le décalage considérable entre cette nouvelle proposition et les définitions successives du musée adoptées par l’ICOM depuis plus de 70 ans, soulignant la tonalité politique de cette proposition, les comités nationaux et internationaux signataires attirent l’attention sur les risques de dissension majeure qui pourraient apparaître et fragiliser l’ICOM si elle était adoptée en l’état et demandent que l’Assemblée générale extraordinaire chargée de voter la proposition soit reportée d’au moins une année, afin qu’une réflexion puisse être menée de manière apaisée, sous l’égide du Conseil consultatif de l’ICOM, pour présenter une nouvelle proposition recueillant le soutien général de la communauté muséale.

12 août 2019

Les signataires au 29 août

Comités Nationaux
Allemagne |Argentine | Arménie | Autriche | Belgique | Bosnie et Herzégovine | Canada | Chili | Croatie | Espagne | France | Géorgie | Grèce | Italie | Iran | Irlande | Israël | Lettonie | Lituanie | Pologne | Portugal | République Tchèque | Russie | Slovaquie | Suisse | Turquie | Ukraine

Comités Internationaux
CECA | DEMHIST | UMAC | ICMAH | ICOFOM | ICOMON | ICTOP

Alliances régionales
ICOM Europe, ICOM LAC

Date de début de l'actualité
jeu 29/08/2019 - 12:00
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Invitation à reporter l’Assemblée générale extraordinaire d’ICOM
Identité actualité
ICOM France
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Déclaration de 27 comités nationaux, 7 internationaux et 2 alliances régionales
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ICOM Family

Sous-titre
Une initiative d'ICOM Pays-Bas pour favoriser les contacts entre les membres d'ICOM, dans le monde entier !
Contenu

Votre adhésion à ICOM vous donne accès gratuitement à de nombreux musées dans le monde entier : mais comment rencontrer facilement vos collègues à l'étranger ?

ICOM Pays-Bas a imaginé une nouvelle façon de favoriser les rencontres entre professionnels de musées : ICOM Family, un site internet pour faciliter les relations et encourager les rencontres entre les membres d'ICOM dans le monde entier.

Inscrivez-vous, rejoignez la plus grande communauté de musées du monde et rencontrez vos collègues membres d'ICOM lors de vos voyages à l'étranger !

Ce site internet est exclusivement réservé aux membres d'ICOM : professionnels de musées, étudiants et membres retraités. 

Procédure d'inscription

Inscription

En savoir plus

Date de début de l'actualité
jeu 01/08/2019 - 12:00
Identité actualité
ICOM international
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Rejoignez ICOM Family, la plus grande communauté de musées du monde !
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Questionnaire du C2RMF pour le Projet Européen "SensMat"

Sous-titre
Participez à l'enquête du C2RMF sur les pratiques et besoins des musées en matière de conservation !
Contenu

Le Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) est partenaire du projet européen SensMat (Solutions préventives pour les matériaux sensibles du patrimoine culturel), un programme de collaboration de trois ans qui fait partie du cadre "Horizon 2020" de l'Union Européenne.

Ce projet, à la croisée des sciences sociales et des nouvelles technologies, vise à proposer aux musées et aux institutions culturelles des stratégies de conservation personnalisées, basées sur des informations recueillies par des capteurs "intelligents" installés au plus près des objets. 

Le C2RMF est le chef de file du "Work Package (WP) 2" du projet. Son objectif final est de produire un tableau des exigences techniques, économiques, ergonomiques et esthétiques pour la conception de tous les outils de conservation préventive nécessaires à la mise en oeuvre d'une politique informatique efficace dans les musées. 

Le C2RMF interroge donc les musées sur leurs pratiques et leurs besoins en matière de conservation au moyen d'un questionnaire (ci-dessous). Les réponses obtenues permettront d'envoyer aux constructeurs des capteurs des spécifications aussi proches que possible de celles des besoins des utilisateurs.

Questionnaire à remplir avant le 30 août 2019 : 

Questionnaire

Type d'événement
Appel à contribution / projets
Type de partenaire
Adhérent ICOM
Lieu
C2RMF
Organisateur
C2RMF
Date de début de l'événement
mar 30/07/2019 - 12:00
Date de fin de l'événement
ven 30/08/2019 - 12:00
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Avant le 30 août 2019

Proposition d'une nouvelle définition du "musée"

Sous-titre
A la date du 3 septembre 2019
Contenu

Retrouvez ci-dessous les communiqués transmis par la FEMS (Fédération des écomusées et musées de société) et du président du Muséum national d'histoire naturelle en soutien à la position d'ICOM France concernant la proposition de l'adoption d'une nouvelle définition du "musée" par l'ICOM.

La décision sera votée ce samedi 7 septembre, lors de l'Assemblée générale extraordinaire de la 25e Conférence générale de l'ICOM à Kyoto. 

Communiqué de la FEMS

Contribution de la FEMS 

Lettre du Président du MNHN à ICOM France 

Date de début de l'actualité
mar 03/09/2019 - 12:00
Identité actualité
ICOM France
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Soutiens d'ICOM France
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Accueil de la délégation française à la Villa Kujoyama

Sous-titre
25e Conférence générale de l'ICOM à Kyoto
Contenu

ICOM France a réuni à la Villa Kujoyama 130 professionnels de musées, issus de 23 pays, membres français et francophones de l’ICOM présents à Kyoto, en ouverture de la 25e Conférence générale de l’ICOM à Kyoto (1er - 7 septembre 2019). 

Cette soirée, conçue en partenariat avec l’Institut français du Japon et la Villa Kujoyama, s’est tenue en présence de Monsieur le Consul général, Jules Irrmann.

Charlotte Fouchet-Ishii, directrice de la Villa Kujoyama, a présenté le programme de résidences d’artistes de la villa et, en tant qu’ancienne professionnelle de musée, a exprimé sa volonté d’associer les musées à la diffusion des projets de recherche et de création des résidents. Les membres de l’ICOM ont pu échanger avec les artistes présents qui leur ont ouvert leurs ateliers. 

Pierre Colliot, conseiller culturel et directeur de l’Institut français du Japon, a exposé les activités de l’Institut français du Japon et souligné la force des liens culturels entre la France et le Japon. Il a notamment évoqué l’ouverture du nouveau site de l’Institut français à Okinawa, traduisant la volonté de la France de renforcer sa présence dans l’ensemble du territoire japonais. Il a annoncé la Saison de la France au Japon en 2021.

Juliette Raoul-Duval, présidente d’ICOM France, a présenté l’ICOM par quelques chiffres : plus de 44 000 adhérents répartis dans 138 pays ; les deux comités nationaux les plus importants - ICOM Allemagne et ICOM France - représentent un quart des membres et 27% des cotisations de l’ICOM. ICOM France fédère 5 200 membres.

Elle a introduit les principaux sujets à l’ordre du jour de cette 25e Conférence générale.

  • La proposition d’une nouvelle définition du « musée » par l’ICOM. La proposition soumise au vote a suscité de vives controverses, la position d’ICOM France étant de poursuivre le débat afin d’aboutir à une formulation consensuelle de nature à conforter le caractère professionnel de l’organisation.1
  • La « décolonisation des musées ». Deux sessions permettront aux professionnels de présenter leurs positions sur ce sujet. Bertrand Guillet, directeur du Château-musée d’histoire de Nantes, présentera notamment les conclusions issues du débat « Restituer ? Les musées parlent aux musées », organisé le 20 février 2019 par ICOM France.
    Le documentaire « L’Afrique collectionnée » de Christian Lajoumard a été diffusé à la Villa Kujoyama. 
  • Le lancement d’un réseau international des musées francophones et qui ont la langue française en partage. ICOM France réunira les membres francophones de l’ICOM pour lancer le réseau international des professionnels des musées francophones mardi 3 septembre.

1 Cette position a été adoptée à une très large majorité lors de l’assemblée générale extraordinaire de l’ICOM le 7 septembre

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© Crédits : Villa Kujoyama

Date de début de l'actualité
dim 01/09/2019 - 12:00
Identité actualité
ICOM France
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Communiqué d'ICOM France
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Proposition de la nouvelle définition du "musée"

Contenu

Contribution d'ICOM France à l'analyse des termes de la proposition de nouvelle définition du musée

La nouvelle définition proposée par ICOM résulte à la fois du rapport rédigé par Jette Sandhal et le "Comité permanent pour la définition du musée, perspectives et potentiels" (MDPP) et des propositions reçues et publiées sur le site d'ICOM à la suite d'un appel à expression lancé par l'ICOM en début d'année.

ICOM France a analysé les 269 définitions mises en ligne par la communauté muséale mondiale.

L'image suivante, extraite d'une présentation faite par Emilie Girard au nom d'ICOM France à Kyoto le 5 septembre, dans le cadre d'une session de travail proposée par ICOFOM, donne la fréquence d'apparition des différents termes et expressions.

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Analyse des 269 définitions proposées sur le site web d’ICOM 

A la suite de la publication du rapport du MDPP, en début d’année 2019, ICOM a lancé une grande campagne de collectes de propositions de définition du musée. A la clôture de cette campagne fin juin 2019, on comptait 269 propositions, rédigées dans 25 langues (toutes traduites en anglais par les rédacteurs ou via Googletrad) et émanant de 69 pays.

ICOM France s’est prêté à une analyse de ces propositions et des termes employés, afin d’en dégager les grandes tendances et de vérifier si la définition proposée au vote à l’Assemblée générale extraordinaire de Kyoto le 7 septembre 2019 reflétait ou non la substance de ces propositions.

Notons en introduction que si les rédacteurs des 269 propositions devaient indiquer leur nationalité, les propositions elles-mêmes restent largement anonymes. L’appel a été largement ouvert et non-réservé aux seuls membres d’ICOM ou aux professionnels de musées, et les propositions peuvent donc émaner d’un public vaste et diversifié. Le chiffre de 269 s’avère donc finalement modeste, ne serait-ce qu’au vu de l’effectif des seuls membres d’ICOM (45 000). 

La méthode employée par ICOM France a été simple : repérer les différents termes ou idées phares (on a parfois compté ensemble un substantif et sa forme qualificative ou des termes de sens proches), issus de l’ancienne définition, ou récurrents dans les propositions nouvelles ou encore apparaissant dans la définition proposée au vote, et en dénombrer la fréquence pour refléter leur représentativité et essayer de faire poindre les tendances sensibles exprimées par les contributeurs. 

Par souci de clarté, les résultats sont regroupés et présentés sous des grandes thématiques générales, catégories qui ont d’ailleurs également été utilisées par ICOM Italie pour travailler sa proposition de définition et qui répond aux grandes questions de la nature des musées : qui, quoi, comment, pourquoi.

Données générales

On compte 273 participations au total pour 269 définitions puisque quelques propositions ont été rédigées conjointement par des contributeurs de plusieurs pays.

En ce qui concerne l’origine des contributions, on note que les propositions émanant de pays européens sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 43% des définitions proposées. Viennent ensuite les propositions américaines (34%, dont 8% en provenance des Etats-Unis et du Canada et 26% d’Amérique Latine). Les contributions des pays arabes représentent 9%, de l’Asie 6%, de l’Afrique 6% et du pacifique 2%. 

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Les principaux pays contributeurs sont le Brésil (23 propositions), suivi par l’Espagne (19), les Etats-Unis (16), le Mexique (14), l’Allemagne et le Royaume-Uni (13). La France et l’Iran ont proposé 11 définitions, la Colombie, l’Italie et le Portugal 9, la Grèce 8, le Canada 7, la Chine et le Japon 5.

Qui ?

En ce qui concerne la question de l’adresse des musées (à qui le musée s’adresse-t-il?), l’idée la plus fréquemment utilisée est celle de « public » ou de « visiteurs » : elle revient dans 36% des définitions. La notion de « société » apparait dans 31,6% des propositions. 17% mentionne les « peuples », 14% les « communautés ». Le terme de « démocratisation » n’apparaît que dans 5% des définitions proposées. 

On notera que seulement 8% des propositions mentionnent les professionnels de musée, avec des énoncés tels que « professionnels », « professionnellement », « équipe », « expertise », « conservateurs », « volontaires », « travailleurs », « collaborateurs » ou « chercheurs ». 

Quoi ?

Le terme “institution” apparait dans 47,6% des définitions proposées,  alors que le mot “lieu” n’est utilisé que dans 24% des propositions. La mention “sans but lucratif” (non-profit) est visible dans 23% des textes soumis.

Quant au contenu du musée, il est mentionné sous le terme de « patrimoine » dans 46% des propositions (avec dans 27% des définitions le double qualificatif de « matériel et immatériel ») et de « collections » dans 15% des textes. La question des « mémoires » est visible dans 14% des propositions. Le terme « artefacts » n’apparait quant à lui que dans 4,8% des définitions, et « spécimens » dans seulement 1,1% (soit 3 définitions).

Les missions du musée relatives à ce contenu se retrouvent dans la majorité des définitions : 51% des propositions mentionnent en effet les termes « préserver », « préservation », « conserver », « conservation », « restaurer », « protéger », « protection », « sauvegarder » ou « prendre soin ». La mission de « collecte » est quant à elle présente dans 12% des définitions. 35% des propositions font enfin référence à la mission de mise en exposition du patrimoine conservé. 

Comment ?

La question des moyens ou des modes d’action du musée est peut-être le sujet le moins présent dans les propositions : on retrouve mention des questions d’accessibilité dans 11,5% des textes, celle de l’ « inclusion » dans 9,3%, la notion de « dialogue » également dans 9,3% et 8,2% des propositions cite la « participation ».

La déontologie fait son apparition dans 6% des propositions et la « transparence » dans 5%.

Pourquoi ?

Les objectifs d’ “étude”, d’ “éducation” et de “délectation” issus de la définition actuelle se retrouvent respectivement dans 37%, 25% et 12% des propositions.

8,2% des définitions parlent d’une mission de « compréhension », 21% de « connaissance ». 

La notion de futur apparait dans 20% des définitions soumises (principalement au singulier, une seule définition utilisant la forme plurielle retenue par le projet de nouvelle définition), le passé est mentionné avec la même fréquence que le présent, soit dans 13,4% des textes. 

Analyse de la représentativité des termes choisis pour la nouvelle définition 

L’analyse du « wording » des 269 propositions étant faite, peut-on dire que le projet de nouvelle définition est représentatif des grandes tendances énoncées par les participants à cet appel ? 

Les chiffres entre parenthèses correspondent à la fréquence d’apparition des termes qui les précèdent dans les propositions : 

Les musées sont des lieux (23,8%) de démocratisation (5,2%) inclusifs (9,3%) et polyphoniques (0,4%), dédiés au dialogue critique (7,4%) sur les passés (au pluriel, 0,4% - au singulier, 13,4%) et les futurs (au pluriel, 0,4% - au singulier, 20%). Reconnaissant et abordant les conflits (0,4%) et les défis (3%) du présent (13,4%), ils sont les dépositaires d’artefacts (4,8%) et de spécimens (1,1%) pour la société (31,6%). Ils sauvegardent (6%) des mémoires (14,1%) pour les générations futures et garantissent l’égalité des droits (1,9%) et l’égalité d’accès (11,5%) au patrimoine (46%) pour tous les peuples (17,1%).

Les musées n’ont pas de but lucratif (23%). Ils sont participatifs (8,2%) et transparents (5,2%), et travaillent en collaboration active avec et pour diverses communautés (13,8%) afin de collecter (12,3%), préserver (26%), étudier (37,2%), interpréter (7,4%), exposer (34,9%), et améliorer les compréhensions (8,2%) du monde, dans le but de contribuer à la dignité humaine (1,9%) et à la justice sociale (0,7%), à l’égalité (4,5%) mondiale et au bien-être (0,4%) planétaire.

La nouvelle proposition laisse de côté des termes dont la fréquence n’est pas négligeable dans les 269 propositions comme par exemple « institution » (présent dans 47,6% des propositions) ou « public » (36%). 

En comparaison, si on se prête au même exercice avec la définition actuelle, on parvient à :

Un musée est une institution (47,6%) permanente (16,3%) sans but lucratif (23%) au service de la société (31,6%) et de son développement, ouverte au public (36%), qui acquiert (5,6%), conserve (32,7%), étudie (37,2%), expose (35%) et transmet (7%) le patrimoine (46%) matériel et immatériel (27%) de l’humanité et de son environnement à des fins d’études (37,2%), d’éducation (25%) et de délectation (12%). 

Emilie Girard,
Vice-présidente d'ICOM France

Date de début de l'actualité
ven 06/09/2019 - 12:00
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Analyse - Définition
Identité actualité
ICOM France
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Analyse de la provenance des termes utilisés
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25e Conférence Générale de l’ICOM à Kyoto

visuel de la conférence générale 2019
Contenu

Les travaux de la 25e Conférence Générale de l’ICOM, rassemblant plus de 4000 professionnels de musée, se sont achevés samedi 7 septembre 2019 à Kyoto.

Une délégation française très nombreuse (73 professionnels français) y a participé.

Le comité national français de l’ICOM a été particulièrement actif sur les trois sujets-clés à l’ordre du jour de cette conférence générale :

La « nouvelle » définition du musée

Proposée par le conseil exécutif de l’ICOM le 25 juillet, les termes retenus pour actualiser la définition existante ont suscité tout l’été l’émoi parmi les professionnels, en particulier en France. Commençant ainsi : « Les musées sont des lieux de démocratisation inclusifs et polyphoniques, dédiés au dialogue critique sur les passés et les futurs. Reconnaissant et abordant les conflits et les défis du présent, ils sont les dépositaires d’artefacts et de spécimens pour la société. Ils sauvegardent des mémoires diverses pour les générations futures et garantissent l’égalité des droits et l’égalité d’accès au patrimoine pour tous les peuples », la proposition tient plutôt de la déclaration de d’intentions que d’une définition, ce qui surprend quand on sait que la définition des musées par l’ICOM sert de référence dans le monde entier et est incluse dans les textes réglementaires ou législatifs de nombreux états membres.

La réaction du comité national français a été immédiate : dès juin, un courrier a été adressé par Juliette Raoul-Duval, Présidente d’ICOM France, à Suay Aksoy, Présidente de l’ICOM pour signaler la politisation inappropriée du rapport préparatoire à cette définition. A la sortie sur les réseaux sociaux de la définition elle-même, un communiqué a été publié, largement relayé par les membres d’ICOM France (qui en compte 5200), par la communauté des musées dans son ensemble, par de nombreux professionnels et personnalités de la culture et par la presse. Les termes alambiqués, la tonalité plus politique que professionnelle ainsi que la précipitation à faire voter cette modification d’envergure impactant les statuts de l’organisation ont entrainé la mobilisation derrière la position française conjointe avec ICOM Europe, de 27 comités nationaux et 7 comités internationaux, signataires solidaires d’une lettre adressée mi-août à la Présidente de l’ICOM l’invitant à surseoir à la tenue de l’Assemblée Générale extraordinaire du 7 septembre ayant ce seul point à son ordre du jour. Invitation que la présidente d’ICOM a décliné. Tout au long de la semaine à Kyoto, les signatures se sont alors multipliées, rassemblant au final une large majorité de membres, confrontés à des débats difficiles, divisant à la limite de la rupture cette communauté professionnelle de 44 000 membres, répartis dans 135 pays et soudée depuis plus de 70 ans.

Au vote, la décision de repousser l’adoption de cette définition a recueilli 70, 41 % des voix.

Il s'agit maintenant de reprendre le dialogue sereinement en prenant en considération l'importance que revêt pour certains pays membres la reconnaissance de missions sociales et politiques de leurs musées.

S’il est toujours intéressant d'actualiser une définition, cela peut se faire sans fracturer une organisation. Le travail sur la redéfinition du musée va donc se poursuivre, dans un climat qu'on espère apaisé et selon un calendrier propice à l’expression démocratique. Le comité national français revendique d'y être pleinement associé.

La francophonie

La France avait lancé l'initiative de créer un réseau mondial des musées francophones. La réunion de préfiguration s’est tenue à Kyoto le 3 septembre en présence de représentants de 40 membres de 17 pays francophones. Le désir de se retrouver en réseau, la volonté de faire des musées des acteurs à part entière de la francophonie en même tant que le constat d'une perte d'usage du plurilinguisme dans les organisations internationales, a été partagé par tous les participants. Ce réseau devra trouver sa forme juridique au sein de l'ICOM, pour pouvoir prendre appui sur la riche base de données des membres, parmi lesquels on peut considérer qu'environ 18 % (7 900 membres) sont francophones ou locuteurs français.

La « décolonisation des musées » 

Ce sujet avait été mis à l'ordre du jour car il est dans l’actualité de nombreux pays membres, notamment en France, à la suite de la publication du rapport Savoy-Sarr recommandant la restitution de 26 œuvres au Bénin. ICOM France avait organisé en février une journée de travail : « Restituer ? Les musées parlent aux musées », rassemblant 130 professionnels parmi les plus concernés. Les actes sont disponibles sur son site. Bertrand Guillet, directeur du Château des ducs de Bretagne - musée d’histoire de Nantes, a présenté les principales propositions qui en découlent ainsi que celles qui ont été évoquées lors du « Forum patrimoines africains » en juillet à l’Institut de France : développer la connaissance et la recherche sur les provenances des collections, multiplier les possibilités de travail avec les musées africains, développer des outils d’information et d’éducation des publics sur les collections exposées… Bertrand Guillet a également exposé le projet de son musée, intitulé « Expression(s) décoloniale(s) ». Le film « L’ Afrique collectionnée » a été projeté au cours de la réception de la délégation française à la Villa Kujoyama, résidence d'artistes français à Kyoto.

La France occupe une place grandissante dans l’ICOM. Première contributrice de l’organisation internationale, elle est également en tête en nombre d’adhérents, juste derrière l’Allemagne. Notre communauté professionnelle est de loin la mieux représentée dans les comités internationaux de l’organisation (2484 membres, l’Allemagne arrivant ensuite avec 1500 membres suivie par les Etats-Unis, 1281) et 13 professionnels français ont été élus ou cooptés dans les « boards » de 12 comités internationaux sur les 30 que compte l’ICOM.

Cette remarquable progression était un objectif et un engagement pris par l’équipe élue en 2016. Les institutions et les membres ont positivement répondu à la sensibilisation organisée, tout au long de la mandature qui se terminera le 4 octobre prochain lors de l’assemblée générale d’ICOM France qui se tiendra à l’Institut du Monde Arabe.

Juliette Raoul-Duval
Présidente d'ICOM France

Date de début de l'actualité
mar 10/09/2019 - 12:00
Identité actualité
ICOM France
Accroche
Communiqué du comité national français de l’ICOM
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