Date de la conférence : du 6 au 8 juin 2021 au Conservatoire de musique de Zhejiang, Hangzhou, Province du Zhejiang.

Afin de recueillir des informations complètes sur l'état actuel des temples grottes en Chine et d'élaborer le futur plan de conservation dans le cadre du 14e plan quinquennal, la Chine a commencé à enquêter sur les conditions des temples grottes à l'échelle nationale depuis septembre 2020. Le début de 2021 est la deuxième étape de l'enquête.

Afin de soutenir le travail d'enquête et de célébrer le cinquième anniversaire de notre nouveau membre, le Conservatoire de musique de Zhejiang, le CCMI, le Comité de la musique et de l'histoire chinoises et le Conservatoire de musique de Zhejiang organiseront le "1er Symposium sur la culture de la musique et de la danse des temples grottes chinoises" du 6 au 8 juin 2021 à Hangzhou.

Parallèlement, sur notre invitation, l'Académie de Dunhuang et la Fondation de recherche sur la conservation des grottes de Dunhuang proposeront conjointement une exposition à grande échelle et un spectacle de musique et de danse des grottes de Dunhuang pendant la conférence.

Thèmes de la conférence :

• L'initiative "Belt and Road" et la diffusion et l'échange de la culture musicale et de la danse.

• Étude de la culture de la musique et de la danse des temples de grottes.

• Les instruments de musique dans les peintures murales des temples grottes.

• Musiciens dans la peinture murale du temple grotto.

• Danse dans la peinture murale du temple de la grotte.

Appel à contribution :

• Veuillez envoyer votre résumé lié aux sujets (200 - 300 mots) en version numérique, une introduction personnelle et une photo ICI avant le 20 mai 2021 pour l'impression des documents de la conférence.
• Chaque participant disposera de 25 minutes pour sa présentation et devra envoyer le document complet avant le 10 septembre à l'adresse électronique de la conférence (la date de publication prévue est novembre 2021).

La revue Perspective : actualité en histoire de l'art consacrera son n° 2022 – 1 à la question du transport des objets et des œuvres d’art.

Si l’étude du transport de biens patrimoniaux a donné lieu à une littérature spécialisée conséquente et demeure un enjeu capital pour les institutions qui les préservent, une historiographie du développement et de la normalisation de ses pratiques reste à envisager. À l’inverse, l’histoire de l’art, dans laquelle les phénomènes de circulations et de transferts artistiques constituent un champ de recherche bien établi, délaisse trop souvent les aspects les plus pragmatiques de l’acheminement physique des objets.

Outre son ancrage dans la vie matérielle des choses, la thématique du transport guide également vers une histoire alternative de la production artistique, comme le propose Jennifer L. Roberts dans son ouvrage Transporting Visions. The Movement of Images in Early America (Berkeley, University of California Press, 2014), en évoquant le cas d’artistes travaillant dans la pleine conscience des déplacements futurs de leurs œuvres.

Au croisement de ces problématiques professionnelles, techniques, scientifiques et méthodologiques, cette livraison entend mettre en perspective les manières dont les archéologues, les historiens de l’art, les conservateurs, et l’ensemble des chercheurs en sciences humaines, s’emparent de cette question du transport des objets et des œuvres d’art et en déploient les multiples et fécondes implications.

Les propositions devront s’inscrire dans la ligne éditoriale de la revue : sans jamais se limiter à de simples études de cas, les contributions veilleront à mettre en évidence des enjeux historiographiques précis et une réflexion sur la manière dont l’histoire de l’art, l’histoire du patrimoine et l’archéologie se saisissent de la notion de transport pour penser leurs méthodes et leurs cadres scientifiques.

Format du dossier :

• un résumé de 2 000 à 3 000 signes, avec un titre provisoire
• une bibliographie succincte sur le sujet
• une biographie de 2 ou 3 lignes)

Les propositions devront être envoyée à l’adresse de la rédaction  avant le 12 mai 2021.

Les auteurs des articles retenus seront informés de la décision du comité au mois de juin 2021, tandis que les articles seront à remettre le 1er octobre 2021 pour une parution en juin 2022. Les articles soumis seront définitivement acceptés à l’issue d’un processus anonyme d’évaluation par les pairs.

Accéder à l'appel à contribution complet

Journée d'étude : Le patrimoine en débat : La restitution des objets extra-européens et la question de la l'inaliénabilité

Mercredi 28 avril de 10h-13h/14h-17, inscription préalable 

Le rapport Sarr-Savoy remis au président de la République, le 23 novembre 2018, portant sur la restitution du patrimoine culturel africain, a eu l’effet en France d’un séisme dans le monde des musées, et en Afrique, celui d’une promesse en attente. Cette journée d’étude se veut surtout un lieu de débat sur les enjeux sociétaux contemporains au prisme d’une conception patrimoniale en perpétuel renouvellement, permettant de clarifier les sens de la restitution, du retour, du rapatriement, et de la circulation des objets à l’épreuve de l’inaliénabilité.

Programme de la matinée : 

• Restitution et inaliénabilité : au « carrefour du labyrinthe » par Nabila Oulebsir, Maître de conférences-HDR en Histoire du patrimoine et de l’architecture, CRIHAM / Université de Poitiers

• Histoire, enjeux et devenir des collections extra- européennes du Musée d’Angoulême, Émilie Salaberry-Duhoux, Directrice du musée d’Angoulême

• Les collections muséales béninoises et la question du rapatriement des biens culturels, Emery Patrick Effiboley, Maitre-assistant en Histoire de l’art, Université d’Abomey-Calavi (Bénin)

• L’exil d’un trésor géorgien en France et son retour au pays, 1921-1945, Tamari Sitchinava, étudiante en Master 2 « Histoire de l’art, patrimoine et musées »

Programme de l'après-midi : 

• La question des retours des biens culturels au regard des instruments internationaux, Isabelle Anatole-Gabriel, Chef de la région Europe et Amérique du Nord au Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO

• Le principe d’inaliénabilité des collections publiques à l’aune des restitutions et retours de biens culturels, Xavier Perrot Professeur en droit, Université de Limoges

• Table ronde inversée animée par Ines FERRON, Mathieu Fonroques et Sarah Hamon, étudiants en Master 1 « Histoire de l’art, patrimoine et musées »

Cette journée est suivie par les étudiants du département d’Histoire et Archéologue de l’université d’Abomey-Calavi (Bénin), grâce au soutien technique de Campus France.

S'inscrire à la visioconférence

5-9 septembre : à la fois en ligne et in situ - Londres, Royal College of Music / Musée et jardins Horniman
Voyage post-conférence : 10-11 septembre, Édimbourg, St. Cecilia's Hall

La pandémie de COVID19 a sans doute causé les plus grandes perturbations dans le secteur des musées et du patrimoine depuis la Seconde Guerre mondiale. Dans le monde entier, des musées ont dû fermer, certains n'ont jamais rouvert, et beaucoup ont dû suspendre leurs activités pendant de longues périodes. Toutefois, ces bouleversements ont également entraîné - et parfois forcé - des changements substantiels dans la manière dont les musées se perçoivent et interagissent avec leurs publics. Ces changements ont consisté à mettre davantage l'accent sur les offres numériques, à reconsidérer les relations humaines avec les parties prenantes externes et internes, à trouver de nouvelles façons de garantir la préservation, la documentation et la disponibilité des collections et à revoir la planification financière et la durabilité. Certains de ces changements seront transitoires, tandis que d'autres sont susceptibles de laisser des empreintes permanentes sur l'identité des musées et leur mode de fonctionnement, même après que l'urgence soit passée.

Les candidats sont invités à demander une bourse de voyage CIMCIM pour participer à la conférence CIMCIM 2021. Tous les candidats remplissant les conditions d'éligibilité seront pris en compte, et les candidats des catégories de pays 3 et 4 de l'ICOM et les membres "jeunes" (moins de 40 ans pris en compte) sont particulièrement encouragés à postuler.

La bourse de voyage CIMCIM :

Les subventions de voyage de la CIMCIM (montant par personne jusqu'à : 1.000 €) couvrent généralement 20-80% des coûts liés à la participation à la conférence. Les subventions de conférence seront disponibles pour soutenir le voyage ou pour couvrir les frais d'inscription et autres coûts liés à la participation à la conférence - en personne ou en ligne.  

Les frais de voyage, en particulier ceux liés au transport vers et depuis le lieu de la conférence, les frais de conférence, l'hébergement et la subsistance à Londres, en Angleterre, pour la participation à la conférence (5-9 septembre) et le voyage post-conférence (10-11 septembre) seront accordés afin d'offrir des opportunités d'interaction, de collaboration, et d'enrichir les recherches en cours des candidats par la connexion avec les membres de la CIMCIM de différentes parties du monde. 

Eligibilité pour une bourse de voyage CIMCIM :

1. Le candidat doit être membre de l'ICOM-CIMCIM (et doit avoir payé sa cotisation pour 2021).

2. Le demandeur doit être un professionnel de musée, ou un aspirant professionnel de musée, actif dans un domaine lié aux musées et aux collections d'instruments et de musique.

3. Le candidat doit fournir une partie des coûts.

4. Le candidat doit soumettre une proposition pour une communication (20 min / 10 min) ou une session de panel (ou toute autre contribution au programme de la conférence). Toutefois, l'octroi de la bourse de voyage ne dépend pas de l'acceptation de la proposition.

5. La demande doit être reçue par le secrétaire de la CIMCIM avant la date limite publiée dans l'appel à candidatures. Les demandes reçues après la date limite ne pourront pas être prises en considération.

Nous n'exigeons pas que chaque boursier présente une communication lors de la conférence, mais nous demandons qu'il rédige un article sur un thème en rapport avec la conférence à laquelle il participe. L'article doit comporter entre 800 et 1700 mots et doit être envoyé au secrétaire de la CIMCIM au plus tard deux mois après la fin de la conférence. Tous les articles reçus seront révisés par le Bureau de la CIMCIM et, s'ils sont acceptés, publiés dans le Bulletin de la CIMCIM. Le soutien financier sera envoyé après l'approbation de l'article par le conseil d'administration. Dans des circonstances exceptionnelles, un autre calendrier peut être convenu au cas par cas.

Le dossier de candidature : 

• Le formulaire de demande de bourse de voyage CIMCIM 2021 (voir ci-contre) , qui comprend vos informations de base, votre numéro ICOM, le montant demandé pour la bourse, le montant des autres financements (y compris l'autofinancement) disponibles pour faciliter leur participation à la conférence, la confirmation qu'une proposition de communication a été soumise au comité organisateur, et une brève déclaration (environ 500 mots) sur la façon dont la bourse bénéficiera à votre carrière 
• Une copie de la page d'information de votre passeport 
• Un bref CV

Pour postuler, veuillez envoyer votre candidature au Secrétaire de la CIMCIM ICI  - jusqu'au vendredi 28 mai 2021. 

L'attribution des bourses de voyage est hiérarchisée comme suit : 

• Les demandes provenant des pays inclus dans les catégories 3 et 4 de l'ICOM.
• Les candidats âgés de moins de 40 ans.
• Les candidats qui n'ont jamais participé à une conférence CIMCIM auparavant.
• Les candidats basés dans le même pays/continent où la conférence est organisée.
• Tous les autres professionnels de musée éligibles ou aspirants professionnels de musée.

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