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Peut-on tout exposer ? Les musées au cœur du débat contemporain

Comment exposer des œuvres, objets, thématiques ou artistes dont on connait (ou suppose) la capacité à déranger, à choquer ?
Si nous, professionnels de musée, sommes convaincus de devoir tout exposer, la question du "comment" est au cœur de nos interrogations. Comment faire face au risque de l’autocensure ? Quel appareil discursif les musées doivent-ils mettre à disposition des publics pour mieux contextualiser, mieux expliquer et répondre aux contradictions ?
Le rôle et la place du musée dans la société, sa force et son autorité de parole, indispensables, ont été au cœur des interventions qui ont porté sur la manière de présenter des œuvres d’artistes complexes, tel Picasso ; sur la volonté de décentrer la narration portant sur les collections ; sur le besoin fondamental de dialogue avec les artistes, les tribus ou les personnes qui ont créé les objets exposés... Le musée se doit d’être expérimental.
Retrouvez les interventions de : Cécile Debray, présidente du Musée national Picasso - Paris ; Dominique de Font-Réaulx, conservateur général, chargée de mission auprès de la présidente du Musée du Louvre ; Camille Faucourt, conservatrice au Mucem et co-commissaire de l’exposition « Une autre histoire du monde » ; Lynda Knowles, procureure adjointe du comté du Colorado, USA ; Emmanuelle Lallement, anthropologue, professeur à l'Institut d'études européennes, Université Paris 8 ; El Hadji Malik Ndiaye, docteur en histoire de l'art et conservateur au musée Théodore Monod d'art africain de l'IFAN Cheikh Anta Diop de Dakar.
Ouverture de la rencontre par Charles Personnaz (directeur de l'Institut national du patrimoine), Emilie Girard (présidente d'ICOM France).
Modération : Dominique de Font-Réaulx, conservateur général, chargée de mission auprès de la présidente du Musée du Louvre

Pour une délégation responsable : musées et externalisation

Le fait de confier la gestion d’un pan de l’activité des musées à un acteur privé n’a rien de neuf : les marchés de prestation conclus par des musées sont devenus monnaie courante, dans des domaines aussi divers que la surveillance et l’accueil, la médiation, la billetterie, les transports d’œuvres, la conservation-restauration, les chantiers de collections, la gestion des boutiques et points de restauration, la scénographie, le soclage ou le commissariat des expositions.
La délégation impacte nos actions quotidiennes, interroge les obligations et engagements des musées et conduit à repenser les équilibres de la co-organisation pour piloter de manière consciente et responsable.
Alors, l’externalisation n’est-elle qu’une solution pour faire face au manque de moyens humains aujourd’hui alloués à nos établissements, de plus en plus criant ? L’accélération de la spécialisation des métiers ainsi que l’apparition de nouvelles missions assignées aux musées face à un déficit de compétences en interne participent-elles d’un plan de montée en compétences ? Et quand le choix de l’externalisation est fait, s’agit-il d’un choix par défaut ou d’un choix stratégique ?
Retrouvez les interventions de Goranka Horjan, présidente d'INTERCOM (comité international de l'ICOM pour la gestion des musées) ; Nathalie Candito, responsable du service Expérience visiteurs, études et qualité, musée des Confluences ; Claire Muchir, directrice du musée d’art moderne de Collioure et Gilles Guey, directeur de la culture de Roubaix et président de l'ADAC-GVAF (Association des directeurs des affaires culturelles des grandes villes et agglomérations de France).
Ouverture de la rencontre par Charles Personnaz (directrice de l'Institut national du patrimoine) et Emilie Girard (présidente d'ICOM France).
Modération : Michèle Antoine (directrice du musée des Arts et Métiers).

ICOM COMMS - Répondez à trois appels à communications pour Dubaï 2025
ICOM COMMS lance trois appels à communication en vue de la conférence générale de Dubaï, sur 3 thèmes distincts
1) Patrimoine immatériel : récits, identité et pertinence
SESSION A : 12 novembre 2025 de 14h30 à 16h.
La diffusion et la promotion du patrimoine culturel immatériel d'une génération à l'autre se transmettent traditionnellement par divers moyens, notamment l'oral, l'écrit, la musique et l'image. Comment, en tant que communicants de musée, respectons-nous l'authenticité, les sensibilités, les traditions vivantes et les communautés marginalisées lorsque nous développons, diffusons, promouvons et évaluons l'efficacité de contenus et de récits captivants qui s'adressent à un public plus large et suscitent l'engagement, en utilisant les médias, les technologies, la terminologie, les méthodologies et les plateformes de communication du XXIe siècle ?
Au travers de présentations et de discussions interactives, ICOM COMMS (anciennement MPR) abordera des sujets d'intérêt pour les communicants de musée, les spécialistes du marketing, les collecteurs de fonds et l'engagement communautaire, notamment le récit numérique, les paramètres éthiques du contenu partageable, les stratégies de médias sociaux et de podcasts, les relations avec les médias d'information et les influenceurs, la gestion de crise face aux enjeux d'appropriation culturelle et la collecte de fonds centrée sur la communauté.
2) Le pouvoir des jeunes : cocréation, activisme et maîtrise du numérique
SESSION B - 12 novembre 2025 de 16h30 à 18h
Les jeunes d'aujourd'hui sont généralement férus de technologie et de tendances, créatifs, innovants, bienveillants et curieux, mais ils sont également vulnérables à une avalanche virtuelle d'informations et d'images, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, qui les incitent à penser et à agir d'une certaine manière. Comment les musées les connectent-ils, les inspirent-ils et les mobilisent-ils dans cet environnement saturé de messages, d'images et de modes de communication numérique en constante évolution ?
Au travers de présentations et de discussions interactives, ICOM COMMS (anciennement MPR) abordera des sujets d'intérêt pour les communicants, les spécialistes du marketing, les collecteurs de fonds et les spécialistes de l'engagement communautaire des musées, notamment les initiatives marketing menées par les jeunes, les stratégies d'engagement intergénérationnel et les modèles de collecte de fonds axés sur les jeunes.
3) Nouvelles technologies : de l'intelligence artificielle aux dilemmes éthiques
SESSION C - 13 novembre 2025 de 14h30 à 16h
L'évolution rapide des communications numériques, de l'IA (intelligence artificielle), de la RA (réalité augmentée) et de la RV (réalité virtuelle) a un impact considérable sur la façon dont les musées communiquent et interagissent avec leur public, même si leurs impacts sociétaux et culturels restent incertains. Comment les musées peuvent-ils adopter, gérer et évaluer de manière créative, efficace et continue leur utilisation des nouvelles technologies pour une communication, un engagement du public et une collecte de fonds plus efficaces ?
Au travers de présentations et de discussions interactives, ICOM COMMS (anciennement MPR) abordera des sujets d'intérêt pour les communicants, les spécialistes du marketing, les collecteurs de fonds et les spécialistes de l'engagement communautaire des musées, notamment les technologies émergentes ; l'exploitation de l'IA, de la RA et de la RV pour transformer l'accessibilité et l'inclusion ; la personnalisation et l'évolution des attentes du public ; les stratégies de relations publiques et de marketing axées sur le numérique ; la gestion de la réputation ; l'identification et la réponse à la désinformation et aux faux contenus ; la collecte de fonds assistée par la technologie ; et l'analyse coûts-avantages.
Enquête mondiale sur l'IA et les musées
ICOM France relaie un questionnaire sur l'utilisation de l'IA dans les musées, porté par la MuseumWeek2025
Il y a dix ans, les réseaux sociaux transformaient notre façon de toucher les publics. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle (IA) se trouve au même carrefour pour la culture. Pour accompagner cette transition, MuseumWeek a publié un Manifeste sur l’IA et lancera les Cafés de sensibilisation à l’IA le 2 juin 2025 (#AImuseumsMW) afin de favoriser un dialogue franc et transversal sur les outils, l’éthique et les compétences.
Pour proposer des actions réellement utiles à l’écosystème, il est nécessaire d'avoir des données de terrain. Le AI & Museums Global Survey (≈ 5 min) vous demande :
- comment votre musée utilise déjà l’IA ;
- quels obstacles vous rencontrez et quels soutiens vous attendez ;
- vos idées pour une adoption responsable et créative.
Pourquoi consacrer 5 minutes à ce questionnaire ?
1. Des informations prioritaires pour vos projets
Chaque répondant reçoit, en avant-première, les résultats anonymisés et agrégés : un matériau prêt à être cité dans vos dossiers de subvention, plans stratégiques ou rapports au conseil d’administration.
2. Évaluer votre progression
Le sondage vous permet de situer votre musée dans son appropriation de l’IA—exploration, pilotes ou déploiement—et de fixer des objectifs réalistes pour la suite.
3. Orienter l’accompagnement que vous recevrez
Vos réponses guideront les contenus, formations et ressources que MuseumWeek pourra adapter aux besoins réels de votre établissement.
Merci de remplir le questionnaire et de relayer cet appel dans vos réseaux afin que les musées s’expriment d’une voix unie sur l’IA.
Le questionnaire est disponible en plusieurs langues :
- English : https://www.museum-week.org/
ai-and-museums-global-survey - Français : https://www.museum-week.org/
fr/ai-and-museums-global- survey - Italiano : https://www.museum-week.org/
it/ai-and-museums-global- survey - Português : https://www.museum-week.org/
pt/ai-and-museums-global- survey - Español : https://www.museum-week.org/
es/ai-and-museums-global- survey - العربية : https://www.museum-week.org/
ar/ai-and-museums-global- survey - Русский : https://www.museum-week.org/
ru/ai-and-museums-global- survey - 中文 : https://www.museum-week.org/
zh/ai-and-museums-global- survey
Date limite de réponses : 9 juin 2025
Restes humains, patrimoine et déontologie : quels enjeux pour les professionnels de musées ?
Propos de la soirée
En 2023, plusieurs musées britanniques annonçaient un changement de terminologie : le British Museum, les National Museums of Scotland et le Great North Museum de Newcastle décidaient ainsi de parler de « restes momifiés de … » ou de « personne momifiée », délaissant ainsi le terme jusqu’alors utilisé de « momie » au profit d’expressions jugées plus respectueuses et sensées désigner des personnes plutôt que des objets. Loin d’être anecdotique, ce changement sémantique révèle les questionnements auxquels les professionnels de musées ont à faire face lorsqu’il s’agit de la gestion de ce qu’on appelle communément « les restes humains », catégorie si spécifique au sein des biens dont ces professionnels ont la charge.
Nombreux sont les musées à être aujourd’hui concernés par la question de la gestion des restes humains, et le sujet est vaste. Les musées d’anthropologie, de sciences, d’histoire, de beaux-arts, d’archéologie, ou même d’art contemporain, parce qu’ils conservent des fossiles, des fragments osseux, des corps momifiés, des reliquaires, des souvenirs en cheveux ou des œuvres d’art incluant des matières d’origine humaine, pour ne citer que quelques exemples, sont confrontés à cette problématique, située à un carrefour juridique. Car le cadre légal est complexe et plusieurs régimes s’appliquent : le code Civil, le code Pénal, le code général de la Propriété des personnes publiques, le code du Patrimoine, ou bien encore le code de la Santé publique (via les lois de bioéthique) …
Alors que la loi-cadre du 26 décembre 2023 relative à la restitution de restes humains de personnes étrangères décédées après 1500 appartenant aux collections publiques a permis tout récemment le retour de 3 crânes sakalava à Madagascar, il nous paraissait important de revenir sur ce sujet qui présente une complexité juridique certaine, couplée à un questionnement déontologique fort.
La présence de restes humains dans les collections dont nous avons la charge engage notre responsabilité en tant que professionnels de musée, sur des champs d’intervention différents, allant de la documentation à la présentation au public, en passant par la conservation-restauration. Elle nous oblige à repenser toute la chaîne classique de la patrimonialisation, et à réinterroger le sens et l’éthique de la « conservation », de l’« étude », de la « restauration » ou de l’« exposition ». C’est l’ensemble de nos pratiques professionnelles qui doit être adapté pour trouver les réponses les plus respectueuses de la sensibilité des publics et de la singularité de ces « collections », identifiées ou anonymes, si tant est que le terme « collections » puisse même être judicieusement utilisé.
Émilie Girard,
présidente d'ICOM France
Programme
Ouvertures officielles
- Annaïg Chatain, directrice des études de l'École du Louvre
- Émilie Girard, présidente d'ICOM France
Intervenants
- Laure Cadot, conservatrice-restauratrice, société Res Persona
- Claire Chastanier, adjointe au sous-directeur des collections, service des musées de France, ministère de la Culture
- Frédéric Keck, directeur de recherche au CNRS - Laboratoire d'anthropologie sociale
- Heidi McKinnon, membre du bureau d'ICME (Comité international pour les musées et collections d’ethnographie de l’ICOM) et fondatrice de Curators without Borders
- Terry Snowball, conservateur des restes humains, département de la gestion des collections, musée national des Indiens d'Amérique du Smithsonian, Washington DC.
Modération : Aurélie Clemente-Ruiz, directrice du musée de l'Homme
Programme de la soirée ci-contre
Modalités
Evénement public, en ligne et ouvert à tous.
Participation sur plate-forme numérique
ID de réunion: 844 0593 3098
Code secret: 458620
Séance traduite simultanément en anglais, espagnol et français avec le soutien du ministère de la Culture.

Cette rencontre est organisée dans le cadre de la MuseumWeek2025 qui se déroulera du 2 au 8 juin 2025 - événement orchestré par Culture For Causes Network.
Pour une délégation responsable – Musées et externalisation
Retrouvez la captation de notre soirée du 24 mars dédiée à l'externalisation dans les musées.
La rencontre a été modérée par Michèle Antoine, directrice du musée des Arts et Métiers et conclue par Séverine Blenner-Michel, directrice des études et du département des conservateurs de l'Inp.
Elle a réuni les interventions de :
- Goranka Horjan, présidente d'INTERCOM (comité international de l'ICOM pour la gestion des musées) ;
- Nathalie Candito, responsable du service Expérience visiteurs, études et qualité, musée des Confluences ;
- Claire Muchir, directrice du musée d’art moderne de Collioure ;
- Gilles Guey, directeur de la culture de Roubaix et président de l'ADAC-GVAF (Association des directeurs des affaires culturelles des grandes villes et agglomérations de France).
Moments forts de la soirée :
« Parler d'externalisation en dit beaucoup sur les valeurs du musée, mais aussi sur les champs de contraintes dans lesquels se débattent les musées. »
Michèle Antoine, directrice du musée des Arts et Métiers
« Derrière chaque musée réussi, il y a un effectif compétent qui travaille ensemble. La manière dans laquelle un musée recrute reflète la priorité professionnelle du travail et des valeurs qui lui sont chères. »
Goranka Horjan, présidente d'INTERCOM (comité international de l'ICOM pour la gestion des musées)
« [Au musée des Confluences] nous pouvons avoir des variations de fréquentation entre 500 visiteurs par jour jusqu'à parfois 8 000. Compte tenu de ces contraintes, de ces formats d'équipe, du volume d'activité, le musée a choisi de déléguer certaines fonctions à des entreprises tierces pour se concentrer sur ces missions de fond. »
« Le musée conserve le contrôle sur l'ensemble de ses missions et de ses fonctions en particulier, c'est lui qui définit les orientations, les contenus et coordonne la mise en œuvre en évaluant vraiment la qualité, mais aussi l'expérience des visiteurs. »
« Une des clés, c'est de penser cette relation dans une optique de collaboration, et d'essayer d'être cohérent entre le projet du musée, ses valeurs, et de les partager avec ses équipes. »
Nathalie Candito, responsable du service Expérience visiteurs, études et qualité, musée des Confluences
« [En externalisant le commissariat d’exposition] on a refusé à l’équipe en interne d’incarner, le plaisir de voir l’incarnation d’un discours dans un parcours. L’équipe ne s’est pas approprié le discours, et le parcours qui lui a été imposé. »
« Une exposition est aussi un outil de management d'une équipe. C'est toute une équipe qui travaille à l'incarnation de ces expositions. »
« L'envie de partager, c’est donc de passer d'une externalisation du commissariat à un partage du commissariat, ce qui est complètement différent. […] Il y a un récit à écrire ensemble. »
Claire Muchir, directrice du musée d’art moderne de Collioure
« Sur cette question de l'externalisation, je dirais qu'il y a deux socles à peu près unanimement respectés. Le premier point c'est la question de la conservation des collections permanentes qui bien sûr reste quelque chose absolument à garder en interne et l'autre sujet est la question de l'externalisation d'un certain nombre de services spécialisés. Nous croyons tous ou presque que d’avoir des restaurants externalisés, c'est vraiment très important. Il est important que les musées soient des lieux de vie, des lieux qui accueillent tout le monde, y compris des gens qui viennent juste pour déjeuner, mais qui vont voir une exposition un autre jour. Il est important d'avoir des boutiques performantes, intéressantes, qui ont une vraie offre qualitative, très en lien avec les expositions qu'on propose. Pour cela, on croit qu'il faut l'externaliser, parce que c'est très spécifique. »
« Sur cette question de l'internalisation et de l'externalisation, nous n'avons pas de position ferme. Cela dépend des moments, des sujets, des façons d'aborder, des priorités qui ont été fixées. »
Gilles Guey, directeur de la culture de Roubaix et président de l'ADAC-GVA
« Il me semble que les débats de ce soir ont permis de redire ce qui est fondamental pour les professionnels des musées. Ils ont permis de redire aussi que cette externalisation des missions fait partie intégrante du fonctionnement de nos musées aujourd'hui, et que ce qui compte, c'est effectivement d'être vigilant sur le cadre d'exercice de ces externalisations. Et d'être toujours prêt, éventuellement, à réajuster, pourquoi pas à modifier les rapports entre les missions externalisées et les missions internalisées. Et puis de laisser aussi aux professionnels cette liberté de pouvoir décider ce qui convient aux modes de fonctionnement de leur établissement. »
Séverine Blenner-Michel, directrice des études et du département des conservateurs de l'Inp
Captation en version originale
Captation en anglais
Captation en espagnol
Guide de l'éco-conditionnement des œuvres
Le guide de l’écoconditionnement des œuvres
Document issu du travail collaboratif de recherche-action mené durant un an par les membres de l’Augures Lab Scénogrrrraphie, réseau professionnel visant à développer l’économie circulaire dans le secteur culturel, ce guide s'interroge : comment concevoir des conditionnements d’œuvres et d’objets patrimoniaux à l’impact environnemental maîtrisé, dans le respect des normes de conservation ?
Le guide, en suivant le cycle de vie d’un conditionnement, du choix de matériaux jusqu’à sa fin de vie, tente d’apporter des solutions concrètes.
Trois invités viendront présenter ce guide dans la session des 52 minutes du mois de mai : le jeudi 22 mai à 12h30, en ligne sur zoom :
- Caroline Géral, coordinatrice de l'Augures Lab Scénogrrrraphie
- Stéphani Hab, responsable de la régie des oeuvres et des salles au Palais de Tokyo
- Vincent Saporito, chef de Projet Scientifique et Culturel & Référent Développement Durable au Palais des Beaux-Arts de Lille
La séance sera modérée par Emilie Girard, présidente d'ICOM France.
Rendez-vous à 12h30 en ligne pour suivre la rencontre
ID de réunion: 823 6274 6444
Code secret: 786457

Qui est Caroline Géral ?
Caroline Géral est coordinatrice du projet de l’Augures Lab Scénogrrrraphie au sein de l’association Les Augures. Depuis début 2023, elle anime le réseau de 80 membres réuni·es autour des enjeux de l'écoscénographie. Auparavant, elle a été responsable de communication pendant huit ans auprès du chorégraphe Mourad Merzouki au Centre chorégraphique national de Créteil. Elle s'est ensuite formée aux enjeux de transition écologique dans la culture, notamment avec Lucie Marinier au Cnam.
Qui est Stéphani Hab ?
Responsable de la régie des œuvres et des salles au Palais de Tokyo, Stephani Hab est diplômée en Beaux-arts, Esthétiques et métier de l’exposition/scénographie. Elle a collaboré avec diverses institutions en accompagnant les artistes à la production ou diffusion de leurs œuvres et mène en parallèle des réflexions autour de nos usages dans la pratique de l’exposition et une pratique de curatrice indépendante.
Qui est Vincent Saporito ?
Vincent Saporito est diplômé de l’Ecole du Louvre et de l’EHESS. Il a travaillé au National Museum of the American Indian (Washington DC) puis, pendant dix ans, au musée du quai Branly – Jacques Chirac en tant que responsable de la régie des collections. Il est actuellement Chef de Projet Scientifique et Culturel et référent Développement Durable au Palais des Beaux-Arts de Lille. Il intervient également dans diverses formations initiales et continues (Université Sorbonne Nouvelle, Ecole du Louvre, Université Picardie Jules Verne, Institut National du Patrimoine, Lycée professionnel Corvisart).
En 2023, il a monté le groupe de travail « régie et transition écologique » réunissant plus de 80 régisseuses et régisseurs autour de la question de l’évolution des pratiques de régie à l’aune des problématiques environnementales.

La documentation muséale : définition
ICOM France relaie l'enquête du groupe de travail sur la définition de la documentation muséale du comité international de l'ICOM : ICOM Documentation
Draft IV (Français) de la définition proposée pour – “La documentation muséale”
=> Rationale et Draft IV (D.IV)
La documentation muséale est l'activité d'enregistrement et de production de connaissances et de ressources diverses, sous des formats analogiques et numériques, visant à préserver l'histoire de la société et de la nature telle que reflétée par les collections des musées. Il s'agit d'une activité stratégique, opérationnelle et transdisciplinaire essentielle qui permet aux musées de jouer leur rôle social en tant qu' institutions de mémoire collective. En tant que source d'information dynamique, la documentation est essentielle à la conservation des collections car elle vise à :
- Refléter et soutenir les activités des musées telles que la recherche, l'interprétation, la médiation, l’étude, la conservation, l'exposition, l'éducation, l'administration et la protection juridique, la sécurité et la gestion des collections.
- Relier et synthétiser les informations sur les collections physiques, numériques et immatérielles autour d'aspects multidimensionnels tels que l'identité, la matérialité, la conservation, l'esthétique, les concepts et les contextes sociaux et historiques.
- Fournir une ressource vivante qui évolue et répond aux nouvelles connaissances étayées par les sources, telles que l'histoire des collections et la recherche de provenance.
- Agir comme un canal pour promouvoir une collaboration significative et continue entre différentes communautés afin de permettre la production de connaissances variées et inclusives.
Si vous souhaitez apporter des commentaires à cette traduction, nous vous prions de bien vouloir répondre au questionnaire ci-dessous avant le 30 JUIN 2025.
La documentation muséale : définition
ICOM France relaie l'enquête du groupe de travail sur la définition de la documentation muséale du comité international de l'ICOM : ICOM Documentation
Draft IV (Français) de la définition proposée pour – “La documentation muséale”
=> Rationale et Draft IV (D.IV)
La documentation muséale est l'activité d'enregistrement et de production de connaissances et de ressources diverses, sous des formats analogiques et numériques, visant à préserver l'histoire de la société et de la nature telle que reflétée par les collections des musées. Il s'agit d'une activité stratégique, opérationnelle et transdisciplinaire essentielle qui permet aux musées de jouer leur rôle social en tant qu' institutions de mémoire collective. En tant que source d'information dynamique, la documentation est essentielle à la conservation des collections car elle vise à :
- Refléter et soutenir les activités des musées telles que la recherche, l'interprétation, la médiation, l’étude, la conservation, l'exposition, l'éducation, l'administration et la protection juridique, la sécurité et la gestion des collections.
- Relier et synthétiser les informations sur les collections physiques, numériques et immatérielles autour d'aspects multidimensionnels tels que l'identité, la matérialité, la conservation, l'esthétique, les concepts et les contextes sociaux et historiques.
- Fournir une ressource vivante qui évolue et répond aux nouvelles connaissances étayées par les sources, telles que l'histoire des collections et la recherche de provenance.
- Agir comme un canal pour promouvoir une collaboration significative et continue entre différentes communautés afin de permettre la production de connaissances variées et inclusives.
Si vous souhaitez apporter des commentaires à cette traduction, nous vous prions de bien vouloir répondre au questionnaire ci-dessous avant le 30 JUIN 2025.
Restes humains, patrimoine et déontologie

Rencontre "Restes humains, patrimoine et déontologie : quels enjeux pour les professionnels de musées ? "
Retrouvez les vidéos du débat du 3 juin 2025 dédié aux restes humains en collection.
La rencontre conçue en collaboration avec l'Ecole du Louvre, a été ouverte par Annaïg Chatain, directrice des études de l'Ecole du Louvre, et Emilie Girard, présidente d'ICOM France.
Le débat a été conduit et modéré par Aurélie Clemente-Ruiz, directrice du musée de l'Homme et a réuni les interventions de :
- Claire Chastanier, adjointe au sous-directeur des collections, service des musées de France, ministère de la Culture ;
- Heidi McKinnon, membre du bureau d'ICME (Comité international pour les musées et collections d’ethnographie de l’ICOM) et fondatrice de Curators without Borders ;
- Terry Snowball, conservateur des restes humains, département de la gestion des collections, musée national des Indiens d'Amérique du Smithsonian, Washington DC ;
- Frédéric Keck, directeur de recherche au CNRS - Laboratoire d'anthropologie sociale ;
- Laure Cadot, conservatrice-restauratrice, société Res Persona.
Vidéo en version originale
Vidéo en anglais
Vidéo en espagnol
Vidéo en français
Cette rencontre a été organisée dans le cadre de la MuseumWeek2025 qui se déroule du 2 au 8 juin 2025 - événement orchestré par Culture For Causes Network.
