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Réseaux de musées et territoires
Le Réseau de musées en Roannais organise une journée d’étude vendredi 27 juin 2025 à l’Institut Universitaire de Technologie de Roanne de 9h30 - 16h30
Le thème abordé : « Réseaux de musées et territoires » permettra de confronter les expériences de quelques réseaux de musées, non seulement sur leurs activités et leur fonctionnement mais aussi sur les liens qu'ils ont établis avec leurs territoires.
Vous trouverez le programme de la journée en pièce jointe.
L’inscription est gratuite mais obligatoire avant le 16 juin 2025
Restes humains, patrimoine et déontologie : quels enjeux pour les professionnels de musées ?
Propos de la soirée
Alors que la loi-cadre du 26 décembre 2023 relative à la restitution de restes humains de personnes étrangères décédées après 1500 appartenant aux collections publiques a permis tout récemment le retour de 3 crânes sakalava à Madagascar, il nous paraissait important de revenir sur ce sujet qui présente une complexité juridique certaine, couplée à un questionnement déontologique fort.
La présence de restes humains dans les collections dont nous avons la charge engage notre responsabilité en tant que professionnels de musée, sur des champs d’intervention différents, allant de la documentation à la présentation au public, en passant par la conservation-restauration. Elle nous oblige à repenser toute la chaîne classique de la patrimonialisation, et à réinterroger le sens et l’éthique de la « conservation », de l’« étude », de la « restauration » ou de l’« exposition ». C’est l’ensemble de nos pratiques professionnelles qui doit être adapté pour trouver les réponses les plus respectueuses de la sensibilité des publics et de la singularité de ces « collections », identifiées ou anonymes, si tant est que le terme « collections » puisse même être judicieusement utilisé.
Émilie Girard, présidente, mai 2025
Programme
Ouvertures officielles
- Anaïg Chatain, directrice des études de l'École du Louvre
- Émilie Girard, présidente d'ICOM France
Intervenants
- Laure Cadot, conservatrice-restauratrice, société Res Persona
- Claire Chastanier, adjointe au sous-directeur des collections, service des musées de France, ministère de la Culture
- Frédéric Keck, directeur de recherche au CNRS - Laboratoire d'anthropologie sociale
- Heidi McKinnon, membre du bureau d'ICME (Comité international pour les musées et collections d’ethnographie de l’ICOM) et fondatrice de Curators without Borders
- Terry Snowball, responsable du département Rapatriement, Musée national des Indiens d'Amérique du Smithsonian, Washington, DC.
Modération : Aurélie Clemente-Ruiz, directrice du musée de l'Homme
Conclusion : Claire Barbillon, directrice de l'École du Louvre
Propos complet et programme de la soirée ci-contre
Modalités
Evénement public, en ligne et ouvert à tous.
Participation sur plate-forme numérique
ID de réunion: 844 0593 3098
Code secret: 458620
Séance traduite simultanément en anglais, espagnol et français avec le soutien du ministère de la Culture.

Cette rencontre est organisée dans le cadre de la MuseumWeek2025 qui se déroulera du 2 au 8 juin 2025 - événement orchestré par Culture For Causes Network
"Museums as Key Custodians of Underwater Cultural Heritage"

Propos
Dix ans après son adoption, la Recommandation de l'UNESCO de 2015 concernant la protection et la promotion des musées et des collections souligne plus que jamais le rôle transformateur des musées dans la promotion du développement social, de la compréhension culturelle et des politiques durables. Dans le monde d'aujourd'hui, qui évolue rapidement, les musées ont élargi leurs missions éducatives et attirent des publics divers grâce à des expositions bien conçues, des programmes d'apprentissage interactifs et des ressources numériques accessibles. Ils servent d'espaces dynamiques pour l'éducation formelle et non formelle, permettant aux individus d'explorer la culture et l'histoire.
L'objectif global de la table ronde proposée est d'explorer les bonnes pratiques des musées basés sur le patrimoine culturel maritime et subaquatique et les paradigmes pionniers dans la valorisation et la promotion de l'importance de la sauvegarde du patrimoine culturel subaquatique, en proximité avec les communautés locales, y compris en Afrique.
Consultez le programme ci-contre
Une interprétation anglais/français sera disponible et les participants pourront donc choisir sur Zoom la langue de leur choix.
Cultiver la curiosité, façonner les futurs
Dans un monde en perpétuelle évolution, les liens entre sciences et sociétés sont plus que jamais primordiaux pour appréhender ces nouveaux enjeux. Face aux changements à l’œuvre, les réactions des citoyen·nes peuvent considérablement varier. En effet, les questionnements autour des sciences suscitent de l’enthousiasme mais peuvent aussi s’accompagner d’une forme de déstabilisation. La prise en compte des perceptions et représentations de la société permet d’impulser le développement de nouvelles formes d'interactions.
Les acteur·ices de la CSTI contribuent à la construction de nouveaux horizons, par la participation à une mise en récit collective de futurs désirables. En associant savoirs et pratiques pluridisciplinaires, en tenant compte des émotions du public, en créant des espaces de débat raisonné, en favorisant curiosité et émerveillement, la CSTI œuvre à une intrication plus forte entre savoirs et citoyen·nes.
Clôture des inscriptions le 16 juin
Prenons le contrôle du climat !
Présentation du programme
La mission première des musées est de conserver les biens matériels dont ils ont la garde, en les préservant autant que possible des ravages du temps et de leur environnement. Le contrôle du climat de leurs salles d'exposition et de leurs réserves est un des facteurs clés, mais il implique de grandes quantités d'énergie.
Face au contexte climatique et économique actuel, la viabilité de ces paramètres de conservation est aujourd’hui interrogée. Des déclarations internationales, notamment le Bizot Green Protocol (2023), soulignent l’importance de remplacer les valeurs absolues de température et d’humidité relative par des paramètres adaptés aux spécificités de chaque collection, bâtiment et localisation. Pour cela, l’implication de l’ensemble des professionnels concernés (conservateurs, restaurateurs, juristes, assureurs, producteurs d'exposition, administrateurs, gestionnaires de bâtiments...) est nécessaire.
ICOM France, conscient du lien profond entre musée et durabilité, a fait des questions de transition écologique un des axes forts de la mandature actuelle. L’Association mène un ensemble de projets d’étude, de recherche, d’innovation et d’animation afin d’assister son réseau d’adhérents dans cette transition. Dans ce cadre, elle a organisé en décembre 2022 un débat portant sur une possible révision des normes de conservation.
En 2024, elle franchit une nouvelle étape de son engagement sur le sujet, avec le lancement du projet “Prenons le contrôle du climat !”.
Le projet est réalisé en collaboration avec la branche française de l’organisation Ki Culture pour aider les musées et autres institutions culturelles à aborder et à modifier leurs conditions de contrôle climatique, leurs accords de prêt et à améliorer leur efficacité énergétique.
Méthodologie
Les 10 musées participants au projet, répartis sur l'ensemble du territoire français, suivent un programme de formation et d’action.
Le projet se déploie sur une durée de dix-huit à vingt-quatre mois.
- Au cours de la phase 1 (entre 3 et 6 mois), les musées collectent et évaluent les données nécessaires au programme à l’aide d’outils dédiés.
- La phase 2 (environ 12 mois) doit permettre l’analyse des données réunies et la conception d'ajustements issus de ces analyses.
- En phase 3 (entre 3 et 6 mois), les résultats du programme sont étudiés et analysés en vue de leur présentation et publication pour les professionnels des musées français, afin de les rendre facilement diffusables et réplicables par toutes les institutions muséales.
Tout au cours du projet des formations sont proposées aux musées.
La réunion de lancement du projet est prévue le 8 octobre 2024
L'équipe du projet
ICOM France - Pilote du projet
- Emilie Girard, présidente
- Anne-Claude Morice, délégué générale
- Alexia Maquinay, adjointe de la délégué générale
- Camilla Schianchi, stagiaire
- Hélène Vassal, conservatrice en chef du patrimoine
10 musées partenaires - Bénéficiaires du projet
- Mucem
- Paris musées (Petit Palais)
- Muséum de Toulouse
- Musée Edgar Clerc
- Musée Tomi Ungerer – Centre international de l’Illustration
- Palais des Beaux-Arts de Lille
- Musée des Confluences
- Musée du quai Branly - Jacques Chirac
- Musée d'Aquitaine
- Musée d’histoire de Nantes - Château des ducs de Bretagne
Ki Culture - Formateur des musées
- Caitlin Southwick, fondatrice et directrice générale
- Coach 1 : Fiona Graham, conservatrice et spécialiste en conservation préventive
- Coach 2 : Benjamin Cimerman, ingénieur et consultant
Les experts français - Accompagnement des musées
- Agnès Gall Ortlik, conservatrice- restauratrice
- Frédéric Ladonne, architecte programmiste
- Nathalie le Dantec, conservatrice-restauratrice
- Laurent Ricard, chef du sevice bâtiment et sécurité
- C2RMF
- Juliette Rémy, chef du département de la conservation préventive
- Maroussia Duranton, scientifique de la conservation
- Jocelyn Périllat, chargé d'études documentaires au C2RMF
Le programme « Prenons le contrôle du climat » est une opération soutenue par l’État dans le cadre du dispositif « Soutenir les alternatives vertes 2 » de France 2030, opéré par la Banque des territoires (Caisse des Dépôts).


Patrimoine et mémoire de l'esclavage

Comment des musées de types variés, dont les projets scientifiques et culturels, les modes d’approche et les moyens diffèrent, répondent-ils aux questions que pose l’exposition des collections liées à l’histoire de l’esclavage ?
Alors que le ministère de la Culture travaille sur la valorisation de « patrimoines contestés » ; alors que la question de la « décolonisation » des musées, des collections et des modes de fonctionnement de nos établissements est au cœur des réflexions menées par la communauté des professionnels en France comme à l’étranger, notamment au sein de l’ICOM ; alors que la question des droits humains est de plus en plus présente dans nos échanges professionnels, cette soirée-débat a proposé un temps de partage d’expériences et de réflexions de professionnels autour de cette question de fond qui concerne aujourd’hui un large éventail de typologies de musées.
Les intervenants ont souhaité aborder cette thématique non plus en termes historique ou économique mais en humanisant les récits grâce aux traces tangibles parvenues jusqu'à nous (moulages, lettres et archives, artefacts, beaux-arts, témoignages des descendants) afin de redonner une voix, un visage à ces personnes par le biais des collections muséales.
Retrouvez les interventions de M’hamed Oualdi (professeur d'histoire de l’Europe et de l’Afrique du Nord du XIXe et XXe siècle à l’Institut universitaire européen), Klara Boyer-Rossol (historienne, chercheuse et curatrice de l’exposition Visages d’ancêtres. Retour à l’Île Maurice pour la collection Froberville), Aly Ndiaye alias Webster (artiste hip-hop et historien indépendant, curateur de l’exposition Fugitifs !), Hanna Pennock (co-présidente du groupe de travail de l’ICOM sur la décolonisation), Dominique Taffin (chargée de mission au ministère de la Culture et ancienne directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage) et Coralie de Souza Vernay (responsable Patrimoine & Recherche de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage).
Ouverture de la rencontre par Charles Personnaz (directrice de l'Institut national du patrimoine) et Emilie Girard (présidente d'ICOM France).
Modération : Nathalie Bondil (directrice du musée et des expositions de l’Institut du monde arabe).

Peut-on tout exposer ? Les musées au cœur du débat contemporain

Comment exposer des œuvres, objets, thématiques ou artistes dont on connait (ou suppose) la capacité à déranger, à choquer ?
Si nous, professionnels de musée, sommes convaincus de devoir tout exposer, la question du "comment" est au cœur de nos interrogations. Comment faire face au risque de l’autocensure ? Quel appareil discursif les musées doivent-ils mettre à disposition des publics pour mieux contextualiser, mieux expliquer et répondre aux contradictions ?
Le rôle et la place du musée dans la société, sa force et son autorité de parole, indispensables, ont été au cœur des interventions qui ont porté sur la manière de présenter des œuvres d’artistes complexes, tel Picasso ; sur la volonté de décentrer la narration portant sur les collections ; sur le besoin fondamental de dialogue avec les artistes, les tribus ou les personnes qui ont créé les objets exposés... Le musée se doit d’être expérimental.
Retrouvez les interventions de : Cécile Debray, présidente du Musée national Picasso - Paris ; Dominique de Font-Réaulx, conservateur général, chargée de mission auprès de la présidente du Musée du Louvre ; Camille Faucourt, conservatrice au Mucem et co-commissaire de l’exposition « Une autre histoire du monde » ; Lynda Knowles, procureure adjointe du comté du Colorado, USA ; Emmanuelle Lallement, anthropologue, professeur à l'Institut d'études européennes, Université Paris 8 ; El Hadji Malik Ndiaye, docteur en histoire de l'art et conservateur au musée Théodore Monod d'art africain de l'IFAN Cheikh Anta Diop de Dakar.
Ouverture de la rencontre par Charles Personnaz (directeur de l'Institut national du patrimoine), Emilie Girard (présidente d'ICOM France).
Modération : Dominique de Font-Réaulx, conservateur général, chargée de mission auprès de la présidente du Musée du Louvre

ICOM COMMS - Répondez à trois appels à communications pour Dubaï 2025
ICOM COMMS lance trois appels à communication en vue de la conférence générale de Dubaï, sur 3 thèmes distincts
1) Patrimoine immatériel : récits, identité et pertinence
SESSION A : 12 novembre 2025 de 14h30 à 16h.
La diffusion et la promotion du patrimoine culturel immatériel d'une génération à l'autre se transmettent traditionnellement par divers moyens, notamment l'oral, l'écrit, la musique et l'image. Comment, en tant que communicants de musée, respectons-nous l'authenticité, les sensibilités, les traditions vivantes et les communautés marginalisées lorsque nous développons, diffusons, promouvons et évaluons l'efficacité de contenus et de récits captivants qui s'adressent à un public plus large et suscitent l'engagement, en utilisant les médias, les technologies, la terminologie, les méthodologies et les plateformes de communication du XXIe siècle ?
Au travers de présentations et de discussions interactives, ICOM COMMS (anciennement MPR) abordera des sujets d'intérêt pour les communicants de musée, les spécialistes du marketing, les collecteurs de fonds et l'engagement communautaire, notamment le récit numérique, les paramètres éthiques du contenu partageable, les stratégies de médias sociaux et de podcasts, les relations avec les médias d'information et les influenceurs, la gestion de crise face aux enjeux d'appropriation culturelle et la collecte de fonds centrée sur la communauté.
2) Le pouvoir des jeunes : cocréation, activisme et maîtrise du numérique
SESSION B - 12 novembre 2025 de 16h30 à 18h
Les jeunes d'aujourd'hui sont généralement férus de technologie et de tendances, créatifs, innovants, bienveillants et curieux, mais ils sont également vulnérables à une avalanche virtuelle d'informations et d'images, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, qui les incitent à penser et à agir d'une certaine manière. Comment les musées les connectent-ils, les inspirent-ils et les mobilisent-ils dans cet environnement saturé de messages, d'images et de modes de communication numérique en constante évolution ?
Au travers de présentations et de discussions interactives, ICOM COMMS (anciennement MPR) abordera des sujets d'intérêt pour les communicants, les spécialistes du marketing, les collecteurs de fonds et les spécialistes de l'engagement communautaire des musées, notamment les initiatives marketing menées par les jeunes, les stratégies d'engagement intergénérationnel et les modèles de collecte de fonds axés sur les jeunes.
3) Nouvelles technologies : de l'intelligence artificielle aux dilemmes éthiques
SESSION C - 13 novembre 2025 de 14h30 à 16h
L'évolution rapide des communications numériques, de l'IA (intelligence artificielle), de la RA (réalité augmentée) et de la RV (réalité virtuelle) a un impact considérable sur la façon dont les musées communiquent et interagissent avec leur public, même si leurs impacts sociétaux et culturels restent incertains. Comment les musées peuvent-ils adopter, gérer et évaluer de manière créative, efficace et continue leur utilisation des nouvelles technologies pour une communication, un engagement du public et une collecte de fonds plus efficaces ?
Au travers de présentations et de discussions interactives, ICOM COMMS (anciennement MPR) abordera des sujets d'intérêt pour les communicants, les spécialistes du marketing, les collecteurs de fonds et les spécialistes de l'engagement communautaire des musées, notamment les technologies émergentes ; l'exploitation de l'IA, de la RA et de la RV pour transformer l'accessibilité et l'inclusion ; la personnalisation et l'évolution des attentes du public ; les stratégies de relations publiques et de marketing axées sur le numérique ; la gestion de la réputation ; l'identification et la réponse à la désinformation et aux faux contenus ; la collecte de fonds assistée par la technologie ; et l'analyse coûts-avantages.
Enquête mondiale sur l'IA et les musées
ICOM France relaie un questionnaire sur l'utilisation de l'IA dans les musées, porté par la MuseumWeek2025
Il y a dix ans, les réseaux sociaux transformaient notre façon de toucher les publics. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle (IA) se trouve au même carrefour pour la culture. Pour accompagner cette transition, MuseumWeek a publié un Manifeste sur l’IA et lancera les Cafés de sensibilisation à l’IA le 2 juin 2025 (#AImuseumsMW) afin de favoriser un dialogue franc et transversal sur les outils, l’éthique et les compétences.
Pour proposer des actions réellement utiles à l’écosystème, il est nécessaire d'avoir des données de terrain. Le AI & Museums Global Survey (≈ 5 min) vous demande :
- comment votre musée utilise déjà l’IA ;
- quels obstacles vous rencontrez et quels soutiens vous attendez ;
- vos idées pour une adoption responsable et créative.
Pourquoi consacrer 5 minutes à ce questionnaire ?
1. Des informations prioritaires pour vos projets
Chaque répondant reçoit, en avant-première, les résultats anonymisés et agrégés : un matériau prêt à être cité dans vos dossiers de subvention, plans stratégiques ou rapports au conseil d’administration.
2. Évaluer votre progression
Le sondage vous permet de situer votre musée dans son appropriation de l’IA—exploration, pilotes ou déploiement—et de fixer des objectifs réalistes pour la suite.
3. Orienter l’accompagnement que vous recevrez
Vos réponses guideront les contenus, formations et ressources que MuseumWeek pourra adapter aux besoins réels de votre établissement.
Merci de remplir le questionnaire et de relayer cet appel dans vos réseaux afin que les musées s’expriment d’une voix unie sur l’IA.
Le questionnaire est disponible en plusieurs langues :
- English : https://www.museum-week.org/
ai-and-museums-global-survey - Français : https://www.museum-week.org/
fr/ai-and-museums-global- survey - Italiano : https://www.museum-week.org/
it/ai-and-museums-global- survey - Português : https://www.museum-week.org/
pt/ai-and-museums-global- survey - Español : https://www.museum-week.org/
es/ai-and-museums-global- survey - العربية : https://www.museum-week.org/
ar/ai-and-museums-global- survey - Русский : https://www.museum-week.org/
ru/ai-and-museums-global- survey - 中文 : https://www.museum-week.org/
zh/ai-and-museums-global- survey
Date limite de réponses : 9 juin 2025
Restes humains, patrimoine et déontologie : quels enjeux pour les professionnels de musées ?
Propos de la soirée
En 2023, plusieurs musées britanniques annonçaient un changement de terminologie : le British Museum, les National Museums of Scotland et le Great North Museum de Newcastle décidaient ainsi de parler de « restes momifiés de … » ou de « personne momifiée », délaissant ainsi le terme jusqu’alors utilisé de « momie » au profit d’expressions jugées plus respectueuses et sensées désigner des personnes plutôt que des objets. Loin d’être anecdotique, ce changement sémantique révèle les questionnements auxquels les professionnels de musées ont à faire face lorsqu’il s’agit de la gestion de ce qu’on appelle communément « les restes humains », catégorie si spécifique au sein des biens dont ces professionnels ont la charge.
Nombreux sont les musées à être aujourd’hui concernés par la question de la gestion des restes humains, et le sujet est vaste. Les musées d’anthropologie, de sciences, d’histoire, de beaux-arts, d’archéologie, ou même d’art contemporain, parce qu’ils conservent des fossiles, des fragments osseux, des corps momifiés, des reliquaires, des souvenirs en cheveux ou des œuvres d’art incluant des matières d’origine humaine, pour ne citer que quelques exemples, sont confrontés à cette problématique, située à un carrefour juridique. Car le cadre légal est complexe et plusieurs régimes s’appliquent : le code Civil, le code Pénal, le code général de la Propriété des personnes publiques, le code du Patrimoine, ou bien encore le code de la Santé publique (via les lois de bioéthique) …
Alors que la loi-cadre du 26 décembre 2023 relative à la restitution de restes humains de personnes étrangères décédées après 1500 appartenant aux collections publiques a permis tout récemment le retour de 3 crânes sakalava à Madagascar, il nous paraissait important de revenir sur ce sujet qui présente une complexité juridique certaine, couplée à un questionnement déontologique fort.
La présence de restes humains dans les collections dont nous avons la charge engage notre responsabilité en tant que professionnels de musée, sur des champs d’intervention différents, allant de la documentation à la présentation au public, en passant par la conservation-restauration. Elle nous oblige à repenser toute la chaîne classique de la patrimonialisation, et à réinterroger le sens et l’éthique de la « conservation », de l’« étude », de la « restauration » ou de l’« exposition ». C’est l’ensemble de nos pratiques professionnelles qui doit être adapté pour trouver les réponses les plus respectueuses de la sensibilité des publics et de la singularité de ces « collections », identifiées ou anonymes, si tant est que le terme « collections » puisse même être judicieusement utilisé.
Émilie Girard,
présidente d'ICOM France
Programme
Ouvertures officielles
- Annaïg Chatain, directrice des études de l'École du Louvre
- Émilie Girard, présidente d'ICOM France
Intervenants
- Laure Cadot, conservatrice-restauratrice, société Res Persona
- Claire Chastanier, adjointe au sous-directeur des collections, service des musées de France, ministère de la Culture
- Frédéric Keck, directeur de recherche au CNRS - Laboratoire d'anthropologie sociale
- Heidi McKinnon, membre du bureau d'ICME (Comité international pour les musées et collections d’ethnographie de l’ICOM) et fondatrice de Curators without Borders
- Terry Snowball, conservateur des restes humains, département de la gestion des collections, musée national des Indiens d'Amérique du Smithsonian, Washington DC.
Modération : Aurélie Clemente-Ruiz, directrice du musée de l'Homme
Programme de la soirée ci-contre
Modalités
Evénement public, en ligne et ouvert à tous.
Participation sur plate-forme numérique
ID de réunion: 844 0593 3098
Code secret: 458620
Séance traduite simultanément en anglais, espagnol et français avec le soutien du ministère de la Culture.
