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Conférences SITEM 2024 // Vidéos
Mercredi 3 avril
Emilie Girard, Directrice des Musées de Strasbourg - Présidente d’ICOM France intervenait aux côtés de Mathieu Boncour, Directeur de la communication et de la RSE du Palais de Tokyo et Perrette Subtil, Cheffe de service planification, rayonnement et évaluation du Musée de la civilisation de Québec sur le thème :
Quelles stratégies et mises en œuvre pour la décarbonation des musées ?
Au-delà des solutions pratiques, le sujet de la décarbonation est devenu pour les musées un véritable enjeu stratégique, engageant l’ensemble des métiers et des parties prenantes. Responsables des bâtiments, de la muséographie, de la scénographie, de la conservation, mais aussi de l’événementiel, des concessions, des jardins parfois : aucun corps de métier n’échappe à cette réflexion stratégique. Quelles sont les bonnes pratiques et moyens nécessaires à mettre en place ? Tel sera l’objet de cette table ronde.
Modération : Vincent Gollain, Directeur du Département Economie de l’Institut Paris Région
Jeudi 4 avril
Laure Ménétrier, Secrétaire d'ICOM France et Directrice du musée du vin de Champagne et d'Archéologie régionale modérait la session suivante :
Immersions, émotions, médiations sensorielles : quelles solutions pour les musées et lieux patrimoniaux ?
Les nouvelles médiations issues des technologies dites « immersives » sollicitent les sens des visiteurs à un degré inconnu jusqu’alors. Vidéo, son, propositions olfactives, galeries tactiles : comment les médiations sensorielles jouent-elles sur le registre du sensible afin de susciter des émotions et de nouvelles expériences, notamment à destination de nouveaux publics ? Quelle est la part du numérique dans ces médiations sensibles ?
Intervenants :
- Alessandra Bogi, Directrice des productions chez Lucid Realities
- Charlotte-Amélie Veaux, Co-fondatrice d’Onyo et Présidente de JeDI
- Cédric Lesec, Directeur des relations extérieures et de la diffusion du musée des Confluences
- Antonio Scuderi, Fondateur et Directeur général de Capitale Cultura et ARtGlass
Jeudi 4 avril
Ouvertures, rénovations et réhabilitations de lieux culturels : quels enjeux, quelle actualité ?
Noémie Giard, Cheffe du service des publics du Musée Carnavalet – Histoire de Paris intervenait aux côtés de Paul Rondin, Directeur de la Cité internationale de la langue française - Château de Villers-Cotterêts, Laure Pressac, Directrice Beaux Arts Consulting et Valérie Forey-Jauregui, Directrice générale de l’Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture.
Projets en cours, à venir, ou tout juste achevés : cette table-ronde fera le point sur l’actualité du monde culturel, en s’attachant à mettre en lumière l’ensemble des enjeux, des difficultés, des solutions nouvelles. Comment repenser les parcours visiteurs ? Comment articuler les différents besoins ? Les intervenants viendront partager très directement leurs expériences et leurs expertises sur ces sujets.
Modération : Olivia Guiragossian, Mêtis
Esclavage, colonisation et leurs héritages au musée : quels enjeux ? comment en parler ?
Esclavage, colonisation et leurs héritages au musée : quels enjeux ? Comment en parler ?
Dominique Taffin, conservatrice générale du patrimoine, chargée de mission au ministère de la Culture et ancienne directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage est notre prochaine invitée le jeudi 30 mai prochain dans notre cycle Les 52 minutes d'ICOM France.
Témoigneront à ses côtés Krystel Gualdé, directrice scientifique du musée d’histoire de Nantes et Nadia Wainstain, responsable du programme éducation à la Fondation pour la mémoire de l’esclavage.
L’esclavage et la colonisation font partie de l’histoire mondiale de la France depuis le XVIe siècle. Leur déploiement a eu des effets sur les représentations, sur les relations sociales, sur les arts et la culture, et leurs conséquences sont encore perceptibles. Pour autant ce n’est que récemment que le monde des musées a commencé à s’emparer de ces enjeux.
La Fondation pour la mémoire de l’esclavage, depuis 2019, construit des actions et un réseau pour soutenir et stimuler les initiatives des institutions patrimoniales, et partager les bonnes pratiques répondant à ces enjeux dans le champ de l’histoire et des héritages de l’esclavage.
La séance des « 52 minutes » sera consacré à la présentation de ces objectifs et des actions concrètes mises en œuvre depuis 4 ans, à partir de réalisations récentes auxquelles les musées peuvent s’associer, et travailler en synergie.
Évènement organisé en partenariat avec la Fondation pour la mémoire de l’esclavage, dans le cadre du Temps des mémoires 2024.
La séance sera modérée par Émilie Girard, présidente d'ICOM France et directrice des musées de la ville de Strasbourg.
ID de réunion: 879 6087 5584
Code secret: 509020

Nouveaux publics, nouveaux usages, nouveaux modèles ?
A vos agendas !
Les journées professionnelles et l'assemblée générale 2023 d'ICOM France se tiendront à Tours les 22 et 23 septembre 2023.
Vendredi 22 septembre : colloque & assemblée générale
Propos de la journée professionnelle
Depuis la sortie progressive de la crise sanitaire et avec la réouverture de nos établissements, les professionnels de musées sont nombreux à constater, au-delà de la reprise des niveaux de fréquentation d’avant crise, des changements dans la sociologie de leurs publics et dans les habitudes de visites. S’il est sans doute trop tôt pour dire si ces évolutions sensibles sont liées à cette crise ou sont issues d’un processus autre plus long, il n’en demeure pas moins que certaines observations peuvent être faites, différentes peut-être selon les musées et qui seront confirmées ou infirmées selon les cas par les études en cours et à venir : baisse (temporaire ?) de la fréquentation des publics scolaires, explosion du public familial et des étudiants, rajeunissement du visitorat, hausse du taux de primo-visiteurs, retour (ou apparition ?) d’un public local au détriment parfois du public touristique, temps de visites allongés, augmentation des visites à plusieurs, envies de découvrir le musée autrement et d’y vivre des expériences qui dépassent la seule visite des expositions…
Parallèlement, les professionnels font face à des questionnements de fond sur leurs pratiques et leurs offres, en se heurtant parfois à des injonctions contradictoires.
- Comment faire « rayonner » son établissement tout en s’adressant au public de proximité ?
- Comment développer son audience tout en essayant de minimiser son empreinte carbone ?
- Comment faire évènement et attirer tout en sortant d’un modèle productiviste pour mieux réinvestir ses collections permanentes ?
- Faut-il encourager une hausse de fréquentation ou privilégier le confort de visite et une amélioration de l’expérience visiteurs, en somme, faut-il accueillir moins mais mieux ?
On ne peut que constater que les musées font preuve d’une grande inventivité pour expérimenter de nouveaux modes de relations à leurs publics : développer de nouveaux modèles de médiation, fondés sur une approche sensible ou sensorielle, porter une attention renouvelée à certains types de publics donnant lieu à la mise en œuvre d’offres dédiées, proposer une expérience augmentée de visite au musée, prenant en compte la question du bien-être et pensant le musée comme lieu de vie, repenser les publics du musées comme une « communauté » construite autour celui-ci…
Alors que les musées tendent de plus en plus à investir leur responsabilité sur le plan social, il semble important de s’interroger sur les nouvelles missions des professionnels, pour dessiner les possibles d’un musée plus et mieux engagé dans une forme de durabilité sociale, à l’écoute de la société et attentif à son cœur de métier. Cette journée d’échanges propose ainsi de faire le point sur les réponses apportées, d’échanger autour de pratiques, de faire état des réussites et des points de vigilance, pour définir de nouveaux modèles de fonctionnement et mieux accompagner les nouveaux usages et les nouvelles attentes des publics.
La matinée s'organisera en deux temps avec, d'une part, une première analyse des publics post-covid et une première session consacrée aux nouveaux usages et nouvelles formes de médiation. L'après-midi, seront abordés les nouveaux modèles et nouvelles offres des institutions muséales répondant aux demandes de ces publics en mutation.
Avec les interventions de : Laure Armand d'Hérouville, consultante en stratégie pour les musées ; Nathalie Bondil, directrice du musée et des expositions de l’Institut du Monde Arabe et administratrice d’ICOM France ; Olivia Bourrat, directrice des collections et de la recherche, Paris Musées ; Philippe Brunella, directeur du musée et de l'archéologie de l’Eurométropole de Metz ; Francis de Bonnaire, responsable du projet “Sentomus”, étude européenne d’audience des musées ; Helen Charman, directrice de l'apprentissage et des programmes nationaux, V & A ; Bruno Girveau, directeur du Palais des beaux-arts de Lille ; Anne-Sophie Grassin, responsable de l’équipe des publics - médiation et actions culturelles du musée d’art Contemporain du Val-de-Marne et administratrice d’ICOM France ; Valérie Guillaume, directrice du musée Carnavalet Histoire de Paris, Crypte archéologique du parvis Notre-Dame, Catacombes et vice-présidente d’ICOM France ; Hélène Jagot, directrice des Musées et Château de Tours ; Adrien Joly, directeur du développement du Mucem ; Anne Jonchery & Jasmina Stevanovic, chargées d’études au Département des études, de la prospective, des statistiques et de la documentation, Ministère de la Culture ; Yaël Kreplak, responsable du diplôme universitaire « Pour l'accès à l'art et au patrimoine: outils et recherche », adossé à la Chaire Delphine Lévy , université Paris 1 Panthéon Sorbonne ; Mwanaima Salim, curatrice au Nairobi Museum (Kenya) ; Gautier Verbeke, directeur de la Médiation et du Développement des publics du musée du Louvre.
S'inscrire au colloque
La journée se terminera avec l'assemblée générale d'ICOM France, organisée sous un format hybride.
Samedi 23 septembre : visites professionnelles
Les visites professionnelles des musées de la ville sont organisées durant la matinée du samedi, sur inscription, au :
- Direction Château-Musées : Inscription à la visite des réserves mutualisées
- Musée du Compagnonnage de Tours : Inscription à la visite
- Museum d'histoire naturelle de Tours : Inscription à la visite
- Musée des Beaux-Arts de Tours : Inscription à la Visite suivi de l'atelier de médiation "Voyage...au-delà des murs" ou à la Visite suivie de l'atelier médiation en direction des publics en situation de handicap
- Musée des Beaux-Arts de Tours : Inscription à la Visite discussion animée par Hélène Jagot ou à la visite des sous-terrains gallo-romains du musée
- Centre de création contemporaine Olivier Debré : Inscription à la visite
En savoir plus sur les visites
CECA (Éducation et action culturelle)
Comité international pour l'éducation et l'action culturelle
Le CECA rassemble des professionnels de musées spécialistes de l'éducation ou autres professionnels concernés par l'éducation et l'action culturelle du musée qui travaillent dans les domaines de la recherche, gestion, interprétation, expositions, programmes, médias et évaluation.
Ce comité a pour objectif l'échange d'information et d'idées sur le rôle de l'éducation dans les musées et sa prise en compte dans la politique et les programmes de l'ICOM ; la promotion du rôle éducatif des musées à travers le monde et le développement de normes professionnelles de haut niveau dans l'éducation muséale. Le CECA organise des conférences annuelles et en publie les actes de même que le Bulletin du CECA, et la revue annuelle ICOM Education.
Président
Marie-Clarté O'Neill
Secrétariat
Anne-Marie Emond
Site internet
Visites professionnelles proposées par ICOM France
Des visites professionnelles conçues par les équipes des Musées-Château de Tours et du CCCOD, sont organisées le samedi 23 septembre à Tours, au lendemain de la rencontre "Nouveaux publics, nouveaux usages, nouveaux modèles".
Direction Château-musées

Crédit photo : Musée-Château Tours
- 9h30 - Visite des réserves mutualisées de la Direction du Château-Musée
Musée du Compagnonnage

Crédit photo : Wikipédia
- 9h30 - Visite du musée du Compagnonnage
Muséum d'histoire naturelle

Crédit photo : Museum d'histoire naturelle Tours
- 9h30 - Visite du musée d'histoire naturelle de Tours
Musée des Beaux-arts

Crédit photo : Wikipédia
Le Musée des Beaux-Arts de Tours propose plusieurs visites au choix
- 9h30 - Visite suivie de l'atelier : "Voyages...Au delà des murs"
- 9h30 - Visite suivie de l'atelier "Projets en direction des publics en situation de handicap"
- 11h30 - Visite des sous-terrains gallo-romains du musée
- 11h30 - Visite-discussion du musée par Hélène Jagot
CCC OD - Centre de création contemporaine Olivier Debré

Crédits photos : © Benoit Fougeirol CCC OD - Tours
- 9h30 - Visite du CCC OD par Isabelle Reiher, directrice de l'établissement
Le Chant des Toiles
ICOM France relaie l'appel à partenariat de la compagnie de théâtre On Off
Cette compagnie déploie Le Chant des Toiles, un concept mêlant chant, théâtre et beaux-arts et invitant les publics à découvrir ou à redécouvrir des œuvres picturales, d’une manière profondément intime et immersive.
Ce projet offre aux publics une expérience unique : installé·e·s confortablement dans des transats, les yeux bandés, les participant·e·s sont conduit·e·s dans un voyage auditif et sensoriel à travers le chant du moyen-âge à nos jours. Ce voyage théâtral et musical, où la vue cède sa place à l’écoute, invite le public à imaginer les œuvres qui lui sont chantées. A l’issue des représentations, une rencontre avec un·e médiateur·rice permet au public de découvrir de visu les œuvres mentionnées dans Le Chant des Toiles et à créer des dialogues sur le contexte artistique, politique et historique de chaque œuvre.
L’objectif de ce projet est de sensibiliser les publics à l’art, et notamment à l’art commun sur ce territoire transfrontalier, de faire naître une relation affective entre le spectateur·rice et les œuvres, de rendre l’art accessible au plus grand nombre, de susciter la curiosité et l’envie de découvrir des œuvres picturales, de créer des dialogues et de valoriser une ou plusieurs œuvres de la collection du ou des musées partenaires.
Pour la construction de ce projet transfrontalier, la compagnie On Off est à la recherche de musées partenaires en Hauts-de-France, en Wallonie et en Flandres. L’implication souhaitée du musée partenaire comprend principalement l’apport en connaissances artistiques et scientifiques tant en histoire de l’art qu’en médiation, la mise en place et/ou l’organisation d’une médiation à l’issue de la représentation qui pourrait prendre la forme d’une rencontre, d’un livret, de podcasts, forme à définir en fonction de ce que le musée souhaite, l’accueil de représentations dans les murs et/ou hors-les-murs du musée ou chez un ou plusieurs de leurs partenaires.
Le financement de cette création sera intégralement pris en charge par l’appel à microprojets transfrontaliers – Interreg France-Wallonie-Vlaanderen (dépôt du projet premier trimestre 2025).
Lien vers une esquisse du Chant des Toiles : https://www.youtube.com/watch?v=oV5cHdMZzgQ&t=7s
Contact : Compagnie On Off / 58 rue Brûle Maison - 59 000 Lille, France / + 33 (0)7 66 78 39 65 / contact@compagnieonoff.com / www.compagnieonoff.com
Objets de mémoire // ICOM Costume & ICOM Madagascar
Objets de mémoire est un projet subventionné par ICOM SAREC dans le cadre de l’appel à Projet de solidarité de l’ICOM 2023. Il est placé sous le haut patronage du Ministère de la Communication et de la Culture malgache et celui de l’Académie Malgache.
À travers un objet textile patrimonial récemment revenu sur le territoire malgache (la robe de la princesse Ramasindrazana), ce projet inclut plus globalement l’étude technique, l’entretien et la valorisation d’objets vestimentaires appartenant aux diverses collections : de l’ORMada (Office du Rova de Madagascar ex Musée du Palais de la Reine) Antananarivo (robe royale), du Musée de la Cathédrale Andohalo Antananarivo (vêtement liturgique), du Musée de la Gendarmerie Moramanga (tenue d’honneur pour peloton motard), de l’AKAMIA Museum Académie Militaire Antsirabe (tenue d’apparat d’officier militaire).
Un atelier mis en place en juin 2024 à Antananarivo et en ligne permet à tous les acteurs locaux de présenter leur objet phare, d’échanger conseils et pratiques avec des experts internationaux et membres du comité ICOM Costume en ligne, dans un format hybride.
Porteur de projet : ICOM COSTUME
Corinne Thépaut-Cabasset, présidente du comité international ICOM Costume et membre du comité permanent ICOM SAREC
L’objet patrimonial est identitaire et étroitement lié à l’histoire et à la mémoire. À travers un exemple concret – le retour de la robe de la princesse Ramasindrazana de Madagascar – le projet ‘Objets de mémoire’ cherche à démontrer comment le patrimoine devient l’affaire de tous et source d’identité. Non pas « un simple témoin immobile de l’histoire mais la source d’évènements, d’émotions collectives, de controverses, voire de révoltes », la définition du patrimoine « véhicule l’idée de biens matériels transmis dans le temps, reliant le passé, présent et futur dans un objectif de conservation. Il s’agit de maintenir hors de toute altération, dans le même et/ou bon état un bien patrimonial. » (B. Waty, Quand le patrimoine devient l’affaire de tous, 2016).
Le projet ‘Objets de mémoire’ fait partie de l’effort mené par le comité ICOM Costume pour renforcer les compétences des professionnels des musées – en charge de collections textiles et de costumes – en matière de réponse d’urgence aux risques encourus par le patrimoine culturel lors des crises sociaux-politiques et catastrophes naturelles dans certaines régions du monde, de conseiller ou d’orienter à l’acquisition et à la restauration, à l’exposition, d’aider à la communication et à la médiation des objets matériels dans des régions moins accessibles ou préservés dans des collections peu connues ou peu accessibles. Ce projet est financé par le comité permanent ICOM SAREC et le comité international ICOM COSTUME pour les musées et collections de Costume, Mode et Textiles. Ce comité international fut créé en 1960 par l’historien du costume François Boucher, et comprend aujourd’hui plus de 500 membres actifs du monde entier.
Partenaire ICOM MADAGASCAR
Bako Rasoarifetra, présidente du comité national ICOM Madagascar
Le comité national ICOM Madagascar est créé en 1987 sous tutelle du Ministère chargé de la Culture en tant qu’association régie par l’ordonnance N° 60- 133 du 30 octobre 1960. En adhérant au statut de l’ICOM, il représente les intérêts des musées et de la profession muséale et organise des activités pour la promotion des musées et la protection du patrimoine culturel matériel et immatériel. Ses principaux défis actuels sont la professionnalisation du milieu muséal en encourageant et en accompagnant les musées membres à la normalisation de la gestion des collections (inventaire - documentation - réserve-préservation) et le développement des activités à l’endroit du jeune public dans l’accomplissement de ses missions éducatives et culturelles. Le comité offre également ses expertises et accompagne les projets de création de musée. Actuellement, l’ICOM Madagascar regroupe 25 musées publics et privés relevant de plusieurs domaines : l’art, l’archéologie, l’ethnographie, l’histoire naturelle, l’histoire, la géologie, l’océanographie, la religion, la littérature, la photographie, la propriété intellectuelle, l’armée, etc. Il est membre de l’Alliance Régionale Afrique.
Après l’acquisition, par le gouvernement malgache, de la robe de la princesse Ramasindrazana (tante et conseillère de la reine Ranavalona III, 1867-1917) mise en vente aux enchères à Londres en 2020 et son retour auprès des collections royales au Musée ORMada, l’ICOM Madagascar a saisi le comité international ICOM Costume pour lui demander une aide dans le domaine d’expertise sur la préservation du textile conservé dans les musées de Madagascar, ainsi que sur les outils de médiation culturelle. Cette démarche est d’une importance capitale pour les musées malgaches, car avec la tenue de l’atelier hybride ‘Objets de mémoire’, des experts internationaux interviennent sur différents thèmes afin de partager leurs savoir-faire et expériences dans la conservation et la mise en valeur du patrimoine textile. Cet atelier est une grande opportunité pour les musées malgaches de s’ouvrir au monde des professionnels des musées et de renforcer leurs compétences en matière de conservation de textile.
L'atelier en ligne qui aura lieu le 21 juin 2024 (13h-17h heure de Paris) avec une traduction en anglais sera ouvert à l'inscription.
Les participants locaux de 4 musées de Madagascar présenteront un objet de leur collection : Le musée ORMada (Office du Rova de Madagascar ex Musée du Palais de la Reine) Antananarivo (robe royale) ; Le Musée de la Cathédrale d'Andohalo Antananarivo (tenue liturgique) ; Le Musée de la Gendarmerie Nationale Moramanga (tenue d'honneur pour peloton motard) ; Le Musée de l'Académie Militaire AKAMIA Antsirabe (tenue d'apparat d'officier militaire).
Présentations en ligne de Chris Paulocik (Costume Institute MET, New York), Anne Labourdette (Musée du Louvre, Paris), Bernard Berthod (Musée de Fourvière, Lyon), Fabien Leclerc (Musée international des Hussards, Tarbes).
Date limite : 14 juin 2024

Objets de mémoire // ICOM Costume & ICOM Madagascar
Objets de mémoire est un projet subventionné par ICOM SAREC dans le cadre de l’appel à Projet de solidarité de l’ICOM 2023. Il est placé sous le haut patronage du Ministère de la Communication et de la Culture malgache et celui de l’Académie Malgache.
À travers un objet textile patrimonial récemment revenu sur le territoire malgache (la robe de la princesse Ramasindrazana), ce projet inclut plus globalement l’étude technique, l’entretien et la valorisation d’objets vestimentaires appartenant aux diverses collections : de l’ORMada (Office du Rova de Madagascar ex Musée du Palais de la Reine) Antananarivo (robe royale), du Musée de la Cathédrale Andohalo Antananarivo (vêtement liturgique), du Musée de la Gendarmerie Moramanga (tenue d’honneur pour peloton motard), de l’AKAMIA Museum Académie Militaire Antsirabe (tenue d’apparat d’officier militaire).
Un atelier mis en place en juin 2024 à Antananarivo et en ligne permet à tous les acteurs locaux de présenter leur objet phare, d’échanger conseils et pratiques avec des experts internationaux et membres du comité ICOM Costume en ligne, dans un format hybride.
Porteur de projet : ICOM COSTUME
Corinne Thépaut-Cabasset, présidente du comité international ICOM Costume et membre du comité permanent ICOM SAREC
L’objet patrimonial est identitaire et étroitement lié à l’histoire et à la mémoire. À travers un exemple concret – le retour de la robe de la princesse Ramasindrazana de Madagascar – le projet ‘Objets de mémoire’ cherche à démontrer comment le patrimoine devient l’affaire de tous et source d’identité. Non pas « un simple témoin immobile de l’histoire mais la source d’évènements, d’émotions collectives, de controverses, voire de révoltes », la définition du patrimoine « véhicule l’idée de biens matériels transmis dans le temps, reliant le passé, présent et futur dans un objectif de conservation. Il s’agit de maintenir hors de toute altération, dans le même et/ou bon état un bien patrimonial. » (B. Waty, Quand le patrimoine devient l’affaire de tous, 2016).
Le projet ‘Objets de mémoire’ fait partie de l’effort mené par le comité ICOM Costume pour renforcer les compétences des professionnels des musées – en charge de collections textiles et de costumes – en matière de réponse d’urgence aux risques encourus par le patrimoine culturel lors des crises sociaux-politiques et catastrophes naturelles dans certaines régions du monde, de conseiller ou d’orienter à l’acquisition et à la restauration, à l’exposition, d’aider à la communication et à la médiation des objets matériels dans des régions moins accessibles ou préservés dans des collections peu connues ou peu accessibles. Ce projet est financé par le comité permanent ICOM SAREC et le comité international ICOM COSTUME pour les musées et collections de Costume, Mode et Textiles. Ce comité international fut créé en 1960 par l’historien du costume François Boucher, et comprend aujourd’hui plus de 500 membres actifs du monde entier.
Partenaire ICOM MADAGASCAR
Bako Rasoarifetra, présidente du comité national ICOM Madagascar
Le comité national ICOM Madagascar est créé en 1987 sous tutelle du Ministère chargé de la Culture en tant qu’association régie par l’ordonnance N° 60- 133 du 30 octobre 1960. En adhérant au statut de l’ICOM, il représente les intérêts des musées et de la profession muséale et organise des activités pour la promotion des musées et la protection du patrimoine culturel matériel et immatériel. Ses principaux défis actuels sont la professionnalisation du milieu muséal en encourageant et en accompagnant les musées membres à la normalisation de la gestion des collections (inventaire - documentation - réserve-préservation) et le développement des activités à l’endroit du jeune public dans l’accomplissement de ses missions éducatives et culturelles. Le comité offre également ses expertises et accompagne les projets de création de musée. Actuellement, l’ICOM Madagascar regroupe 25 musées publics et privés relevant de plusieurs domaines : l’art, l’archéologie, l’ethnographie, l’histoire naturelle, l’histoire, la géologie, l’océanographie, la religion, la littérature, la photographie, la propriété intellectuelle, l’armée, etc. Il est membre de l’Alliance Régionale Afrique.
Après l’acquisition, par le gouvernement malgache, de la robe de la princesse Ramasindrazana (tante et conseillère de la reine Ranavalona III, 1867-1917) mise en vente aux enchères à Londres en 2020 et son retour auprès des collections royales au Musée ORMada, l’ICOM Madagascar a saisi le comité international ICOM Costume pour lui demander une aide dans le domaine d’expertise sur la préservation du textile conservé dans les musées de Madagascar, ainsi que sur les outils de médiation culturelle. Cette démarche est d’une importance capitale pour les musées malgaches, car avec la tenue de l’atelier hybride ‘Objets de mémoire’, des experts internationaux interviennent sur différents thèmes afin de partager leurs savoir-faire et expériences dans la conservation et la mise en valeur du patrimoine textile. Cet atelier est une grande opportunité pour les musées malgaches de s’ouvrir au monde des professionnels des musées et de renforcer leurs compétences en matière de conservation de textile.
L'atelier en ligne qui aura lieu le 21 juin 2024 (13h-17h heure de Paris) avec une traduction en anglais sera ouvert à l'inscription.
Les participants locaux de 4 musées de Madagascar présenteront un objet de leur collection : Le musée ORMada (Office du Rova de Madagascar ex Musée du Palais de la Reine) Antananarivo (robe royale) ; Le Musée de la Cathédrale d'Andohalo Antananarivo (tenue liturgique) ; Le Musée de la Gendarmerie Nationale Moramanga (tenue d'honneur pour peloton motard) ; Le Musée de l'Académie Militaire AKAMIA Antsirabe (tenue d'apparat d'officier militaire).
Présentations en ligne de Chris Paulocik (Costume Institute MET, New York), Anne Labourdette (Musée du Louvre, Paris), Bernard Berthod (Musée de Fourvière, Lyon), Fabien Leclerc (Musée international des Hussards, Tarbes).
Date limite : 14 juin 2024

André Desvallées (1931-2024)
André Desvallées s’est éteint le 5 juin dernier, accompagné par sa famille. Le monde des musées perd un collègue d’exception ; la muséologie française perd l’un de ses auteurs les plus renommés et connus sur le plan international.
André a longtemps été l’assistant de Georges Henri Rivière, le père de la muséologie française.
Engagé peu de temps après son service militaire par le directeur/fondateur du musée national des Arts et Traditions populaires, il est nommé en 1959 à la direction du service de muséologie de cet établissement, afin de coordonner le chantier de construction des ATP et notamment le programme des expositions permanentes et temporaires.
A partir de 1977, il passe à l’inspection générale des musées classés et contrôlés, en charge des musées d’ethnographie. C’est dans ce contexte qu’il participe activement au développement des écomusées et propose la notion de nouvelle muséologie (dans un article pour l’Encyclopaedia Universalis), à laquelle il est très largement associé dans ses écrits, notamment l’anthologie Vagues, qu’il coordonne au début des années 1990.
Auteur majeur sur le plan de la muséologie, il coédite Vers une redéfinition du musée ? (2007), dans le contexte (déjà à l’époque) de la nouvelle définition du musée par l’ICOM, les Concepts clés de la muséologie (2010) ainsi que le Dictionnaire encyclopédique de muséologie (2011). Ses articles et ouvrages bénéficieront de très nombreuses traductions à l’étranger.
André Desvallées a été un membre actif de l’ICOM, très engagé au sein d’ICOM France, mais surtout sur le plan de la muséologie, à l’ICOFOM où il a occupé de nombreuses fonctions et été désigné Conseiller permanent à partir de 2001. Il a été nommé membre d’honneur de l’ICOM en 2013.
François Mairesse
Président de la Chaire UNESCO pour l'étude de la diversité muséale et son évolution
Réunions annuelles de l’ICOM 2024 : Rassembler le réseau mondial des musées
Le Conseil international des musées (ICOM) a organisé ses réunions annuelles cette semaine, marquant une étape importante pour le réseau mondial des musées.
Organisées les 11 et 12 juin 2024, ces réunions hybrides, qui se sont déroulées au Mucem à Marseille et en ligne, ont souligné l’engagement de l’ICOM à faire progresser les pratiques muséales, à favoriser la collaboration internationale et à relever les défis contemporains du secteur.
“Les musées sont un moyen important d’échange culturel, d’enrichissement des cultures, de coopération et de paix. Aujourd’hui, ces objectifs sont plus pertinents que jamais”. Emma Nardi, présidente de l’ICOM
RENFORCER LA GOUVERNANCE GLOBALE : LE CONSEIL CONSULTATIF ET L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE
Les réunions ont rassemblé les principales parties prenantes, notamment la 96e session du Conseil consultatif et la 39e Assemblée générale ordinaire. Ces organes directeurs jouent un rôle crucial dans l’élaboration de l’avenir des musées du monde entier. Le Conseil consultatif, présidé par Antonio Rodríguez et la vice-présidente Eunice Báez Sánchez, agit en tant qu’organe consultatif stratégique, fournissant des recommandations et supervisant diverses activités de l’ICOM. L’Assemblée générale, présidée par Emma Nardi, présidente de l’ICOM, est le principal organe de décision et ratifie les propositions importantes.
Cette période a également été l’occasion pour le Conseil d’administration de se réunir en personne afin de prendre des décisions stratégiques et opérationnelles basées sur les résultats des réunions statutaires. Ces réunions ont également marqué la nomination de Medea S. Ekner en tant que directrice générale.

© François Vezien
LES PÔLES THÉMATIQUES : RELEVER LES DÉFIS CONTEMPORAINS
En complément des sessions formelles, des pôles thématiques ont été organisés ; ils ont fourni des plateformes pour des discussions approfondies sur des questions cruciales. Les participants ont ainsi pris part à des ateliers interactifs sur la décolonisation, la révision du Code de déontologie, le Prix ICOM pour les pratiques de développement durable dans les musées, l’examen du Plan stratégique de l’ICOM 2022-2028 et les discussions menées par le Comité pour l’allocation stratégique des ressources et la coopération extérieure (SAREC). Grâce aux visites des collections du Mucem, aux sorties culturelles organisées et aux moments conviviaux qui ont été partagés, ces réunions ont créé une synergie entre les participants, enrichissant le travail de l’ICOM et soutenant les activités des musées dans le monde entier.
“La décolonisation a des significations différentes selon les régions du monde et les communautés. Nous devons en tenir compte.” Terry Simioti Nyambe, membre du conseil d’administration.
Grâce à des discussions approfondies, à la planification stratégique et à la célébration de pratiques innovantes, l’ICOM continue de favoriser un environnement muséal collaboratif et éthique. Ces réunions ont non seulement mis en évidence les réalisations de l’ICOM, mais elles ont également tracé une voie claire pour les projets futurs, en veillant à ce que les musées du monde entier restent dynamiques, inclusifs et durables.

Le Conseil d’administration de l’ICOM avec la présidente de l’ICOM et la directrice générale de l’ICOM. De gauche à droite : Deborah Tout-Smith, Ahmed Mohammed, Inkyung Chang (vice-présidente), Karin Weil González, Antonio Rodriguez (ex-officio), Feng Zhao, Medea S. Ekner (directrice générale), Terry Simioti Nyambe (vice- président), Emma Nardi (présidente), Steph Scholten, Carina Jaatinen (trésorière), Jody Steiger, Luís Raposo, Kaja Sirok, Marilia Bonas et Tayeebeh Golnaz Golsabahi. Photo : © François Vezien