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Les musées et l'open content
Les musées et l'open content
Xavier Cailleau, de Wikimédia France, est intervenu sur la promotion de l’ouverture des contenus culturels en numérisant œuvres et documents, afin les rendre librement accessibles. Cette démarche dessine une transformation profonde de nos stratégies et philosophies de travail.
Le Label Culture libre récompense et valide ces initiatives dédiées à l’open content et aux projets collaboratifs en musées...
Vidéo en français
L'important, c'est de participer! Pratiques participatives et responsabilités des professionnels de musées
Propos de la soirée
Quelle place donner à l’expression de voix autres au sein du musée ? Comment assurer un vrai rôle de modérateur ? Comment former les professionnels de musée à ces exercices spécifiques et difficiles ?
Face à une société civile toujours plus désireuse d’être entendue et de participer à la vie des institutions, les initiatives inclusives fleurissent depuis quelques années dans les musées.
Trouver une juste place à ces pratiques, réussir à les encadrer sans les censurer et chercher les moyens pour bien les évaluer sont les questions qui ont été discutées lors de notre soirée-débat de déontologie du mardi 28 mars : “𝙇’𝙞𝙢𝙥𝙤𝙧𝙩𝙖𝙣𝙩, 𝙘’𝙚𝙨𝙩 𝙙𝙚 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙞𝙘𝙞𝙥𝙚𝙧 ! Pratiques participatives et responsabilités des professionnels de musées.”
Retrouvez les participations de Luisa de Peña Díaz, membre d'ETHCOM - comité pour la déontologie de l'ICOM - et directrice fondatrice du musée mémorial de la résistance dominicaine ; Laurella Rinçon, directrice générale du MACte - Mémorial de l'esclavage - Guadeloupe ; Emilie Sitzia, muséologue, professeure à l'université d'Amsterdam et professeure associée à l'université de Maastricht ; Xavier de la Selle, président de la FEMS - fédération des écomusées et musées de société - et directeur des musées Gadagne (musée d'histoire de Lyon/musée des arts de la marionnette) ; Lina Tahan, présidente d'ICOM Ethics - comité international sur les questions éthiques - et chercheuse affiliée au département d'archéologie, Université de Cambridge, Royaume-Uni et Annabelle Ténèze, directrice du musée des Abattoirs - FRAC Occitanie Toulouse.
Ouvertures par Charles Personnaz, directeur de l'Institut national du patrimoine, Emma Nardi, présidente de l’ICOM international et Emilie Girard, présidente d'ICOM France.
Modération par Marie-Laure Estignard (directrice du musée des Arts et Métiers) et conclusion par Séverine Blenner-Michel (directrice des études et du département des conservateurs de l’Inp).
Extrait des interventions
« La différence principale que l’on trouve entre les différents types de participation c’est l’agentivité qui est donnée au public. Par agentivité, j’entends la combinaison entre une intention, une action et un résultat qui est voulu par ce public. » Emilie Sitzia.
« On commence à basculer dans la participation quand on commence à considérer la population plutôt que le public, l’acteur plutôt que le visiteur. » Xavier de la Selle.
« La participation de la communauté ne va pas à l’encontre de l’éthique professionnelle !
L’objectif est que la communauté s’approprie le savoir. Il faut établir un dialogue avec les communautés et cela ne compromet pas les dialogues avec les musées, au contraire. Cela signifie être ouvert et être inclusif. Cela ne veut pas dire pour autant abandonner la liberté curatoriale. » Luisa de Peña Díaz.
« Les projets participatifs ont aussi comme levier le plaisir qu’ils suscitent, plaisir du travail en commun, plaisir du savoir partagé et échangé, plaisir de recevoir ce qu’on n’ attendait pas nécessairement. La satisfaction de parvenir à un résultat, de lancer de nouvelles dynamiques, de dépasser les prétentions et la prise en compte de cette dimension me parait essentielle pour dépasser justement les freins et les écueils inévitables. » Séverine Blenner-Michel.
Vidéo en version originale
Podcast de la traduction en français de l'intervention de Luisa de Peña Diaz
Podcast en anglais
Podcast en espagnol
Peut-on encore « acquérir » ?
Propos de la rencontre
Si la nouvelle définition, votée lors de la Conférence générale de l’ICOM à Prague en août 2022, a bien réaffirmé les missions fondamentales des musées, on notera que la manière de nommer l’acte d’enrichissement des collections a changé : le verbe « acquérir » a disparu au profit du substantif « collecte ». Cette évolution de terme résonne comme un changement de paradigme, un nouveau positionnement des musées dans leur rapport à l’accroissement de leurs collections.
Le terme « acquérir » aura sans doute pour certains souffert d’une trop grande proximité avec l’idée d’achat, alors que le mot recouvre bien, dans l’usage des musées français en tous cas, tous les moyens dont ils disposent pour élargir leurs fonds, que ce soit à titre onéreux ou non. A l’heure des réflexions globales sur les restitutions, le terme pourrait par trop rappeler l’idée de « thésaurisation », voire de « prédation ». La notion de « collecte », sans doute plus englobante, revêt peut-être un autre atout : elle traduirait mieux l’idée d’un choix raisonné, la volonté de constituer une série qui fait sens et le droit au renoncement, tout en permettant de poser la question du rapport entre « collecteur » et « collecté ».
La place du musée dans la Cité et son rôle social l’obligent en effet à repenser son rapport à l’acquisition. Quand le modèle « top-down » est remis en cause, alors que la société civile souhaite être davantage impliquée dans la vie de ses institutions et que la relecture des collections pousse parfois à repenser les orientations des politiques d’acquisition, l’accroissement des collections doit répondre plus que jamais à un certain nombre de questions d’ordre déontologique : recherches de provenances, rapport des professionnels des musées au marché, relations avec les donateurs, recherches de financement, recours aux mécènes, place et rôle des citoyens dans ce processus, priorisation des acquisitions, invention de nouveaux modes d’enrichissement…
Enrichir une collection n’est pas un acte de prélèvement répondant à un besoin de thésaurisation, c’est avant tout une démarche dont l’éthique se mesure à l’aune de la variété des enjeux rencontrés à chaque projet.
Alors, peut-on encore « acquérir » ?
Les intervenants de cette soirée-débat ont témoigné de leur action et de leur réflexion, face à la nécessité, pour nos musées, de continuer à exercer leurs missions fondamentales, dans un cadre déontologique affermi, et ainsi définir une éthique de l’acquisition, clé de voûte du musée.
La séance a été modérée par Ariane James-Sarazin, directrice adjointe du musée de l'Armée. Avec les participations de :
- Leen Beyers, responsable du département collection et recherche au MAS - Museum aan Stroom (Anvers) et trésorière de COMCOL - comité international de la collecte de l'ICOM
- Alexandre Giquello, commissaire-priseur, président du groupe Drouot
- Marie-Christine Labourdette, présidente de l'Etablissement public du château de Fontainebleau, co-auteur du rapport « Améliorer la sécurité des acquisitions des musées nationaux » remis à la Ministre de la Culture en novembre 2022, directrice des musées de France de 2008 à 2018
- Juliette Raoul-Duval, présidente d'ICOM Europe et membre du groupe de travail ICOM Define
- Olivia Voisin, directrice des musées d'Orléans
- Markus Walz, professeur de muséologie théorique et historique à l'université des sciences appliquées de Leipzig
Capation
Vidéo en VO
Vidéo en anglais
Podcast en espagnol
III - Enjeux sociétaux du développement durable
Les musées face à leurs responsabilités environnementale et sociétale : vers un modèle éthique et durable
ICOM France et ses partenaires ICOM Canada, ICOM Espagne, ICOM Liban, ICOM-CC, ICTOP, NATHIST, ICOM Arab, ICOM LAC, et l'université du Québec Trois Rivières lancent un nouveau cycle de débats consacré à l'élaboration d'un modèle éthique et durable dans les musées.
Ce cycle de rencontres/débats est destiné aux professionnels de musée. Y interviennent des collègues pouvant faire état d’expériences innovantes en matière de développement durable. Cette notion est ici comprise dans sa dimension à la fois écologique et sociétale. Il s’agit de présenter autour de thématiques choisies, des retours d’expérience inspirants, visant à montrer comment les musées peuvent aujourd’hui concrètement s’engager dans leurs actions quotidiennes pour construire un avenir plus durable.
Ce cycle prend la forme de 6 séances participatives sur plate-forme numérique de mai à novembre 2023.
Session 3
Enjeux sociétaux du développement durable
Mercredi 5 juillet 2023
17h30 - 19h
La prise en compte des publics et de leur développement sont constitutifs de la durabilité : comment envisager la durabilité sans imaginer et favoriser le renouvellement des publics ? Comment favoriser l’inclusion et la diversité si l’on n’encourage pas l’appropriation de l’art par le plus grand nombre ? Comment rendre les musées plus actifs sur ces questions ?
Dialogues et échanges avec :
- Amareswar Galla, Président de la Chaire de l’UNESCO sur les musées inclusifs et le développement durable du patrimoine - Inde
- Diala Nammour, directrice du MACAM (Modern and Contemporary Art Musem) à Beyrouth - Liban
- Marie-Claude Mongeon, responsable du secrétariat général et des projets stratégiques du musée d'art contemporain de Montréal - Canada
- Xavier Roigé Ventura, professeur de muséologie à l'université de Barcelone - Espagne
La séance a été modérée par Rodney S. Chaisson (Directeur du Baile nan Gàidheal et trésorier d'ICOM Canada) et Aude Porcedda (professeur agrégé en gestion et organisation culturelle à l’université du Québec à Trois-Rivières).
Elle s'est tenue en français, en anglais et en espagnol.
Le cycle est conçu avec le soutien financier de l'ICOM, de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France et l'université du Québec à Trois-Rivière.
Video en français
Vidéo en anglais
Vidéo en espagnol
I - Architecture durable et patrimoine bâti
Les musées face à leurs responsabilités environnementale et sociétale : vers un modèle éthique et durable
ICOM France et ses partenaires ICOM Canada, ICOM Espagne, ICOM Liban, ICOM-CC, ICTOP, NATHIST, ICOM Arab, ICOM LAC, et l'université du Québec Trois Rivières lancent un nouveau cycle de débats consacré à l'élaboration d'un modèle éthique et durable dans les musées.
Ce cycle de rencontres/débats est destiné aux professionnels de musée. Y interviendront des collègues pouvant faire état d’expériences innovantes en matière de développement durable. Cette notion est ici comprise dans sa dimension à la fois écologique et sociétale. Il s’agira de présenter autour de thématiques choisies, des retours d’expérience inspirants, visant à montrer comment les musées peuvent aujourd’hui concrètement s’engager dans leurs actions quotidiennes pour construire un avenir plus durable.
Ce cycle prendra la forme de 6 séances participatives sur plate-forme numérique de mai à novembre 2023.
Session 1
Architecture durable et patrimoine bâti
Le patrimoine bâti présente de nombreux atouts (témoignages de techniques de construction anciennes, matériaux anciens etc.), mais aussi des contraintes. Ces contraintes sont notamment évidentes en termes de rénovation énergétique. Cette session fera le point sur les méthodes et les outils visant à intégrer les exigences liées à la transition écologique, notamment concernant la rénovation, mais aussi sur les difficultés rencontrées. Elle apportera aussi un éclairage sur différents modes de constructions plus durables.
La séance a été modérée par Ann Bourgès, secrétaire générale d'ICOMOS France et pilote du groupe de travail "changement climatique" et Hélène Vassal, membre du bureau d'ICTOP et directrice de soutien aux collections du musée du Louvre.
Avec les interventions de Annelies Cosaert, de la cellule durabilité de l'IRPA (Institut royal du patrimoine artistique) - Belgique ; Danilo Forleo, responsable de la conservation préventive, Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon ; Ning Liu, architecte, co-fondatrice de la société Building for Climate - France & Chine ; Laurent Ricard, chef du service bâtiment et sécurité du centre de conservation du Louvre.
Vidéo en V.O.
Podcasts en anglais et en espagnol
English podcast
Español podcast
Le cycle est conçu avec le soutien financier de l'ICOM, de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France et l'université du Québec à Trois-Rivière.
II - Médiation du développement durable
Les musées face à leurs responsabilités environnementale et sociétale : vers un modèle éthique et durable
ICOM France et ses partenaires ICOM Canada, ICOM Espagne, ICOM Liban, ICOM-CC, ICTOP, NATHIST, ICOM Arab, ICOM LAC, et l'université du Québec Trois Rivières lancent un nouveau cycle de débats consacré à l'élaboration d'un modèle éthique et durable dans les musées.
Ce cycle de rencontres/débats est destiné aux professionnels de musée. Y interviennent des collègues pouvant faire état d’expériences innovantes en matière de développement durable. Cette notion est ici comprise dans sa dimension à la fois écologique et sociétale. Il s’agit de présenter autour de thématiques choisies, des retours d’expérience inspirants, visant à montrer comment les musées peuvent aujourd’hui concrètement s’engager dans leurs actions quotidiennes pour construire un avenir plus durable.
Ce cycle prend la forme de 6 séances participatives sur plate-forme numérique de mai à novembre 2023.
Session 2
Médiation du développement durable
Mercredi 7 juin 2023
17h30 - 19h
Le musée a, par essence, un rôle important à jouer en termes de médiation des enjeux de développement durable et de responsabilité sociétale. A travers des exemples concrets, la session a donné la parole à des professionnels de la médiation impliqués mais aussi à des artistes qui ont témoigné de ces enjeux à travers leur production artistique.
Dialogues et échanges :
- Anne Charpentier, directrice du Jardin botanique de Montréal, Canada
- Tamar Mayer, professeur adjoint, conservateur en chef, galerie d'art de l'université Genia Schreiber, université de Tel Aviv, Israël
- Marina Piquet, Curatrice, Museu do Amanha, Brésil
- Ludivine Vendé, Centre de culture scientifique, technique et industrielle, Muséum de Nantes, France
La séance a été modérée par Philippe Guillet, vice-président de NATHIST.
Elle s'est tenue en français, en anglais et en espagnol.
Le cycle est conçu avec le soutien financier de l'ICOM, de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France et l'université du Québec à Trois-Rivière.
Vidéo en VO
Podcast en anglais et en espagnol
Vers de nouvelles normes de conservation ?
Propos de la rencontre
Comment continuer à préserver nos patrimoines, tout en étant conscient de la réalité qui nous frappe de plein fouet ?
Comment faire évoluer nos schémas de pensées sans brader la conservation des biens dont nous avons la garde, pour les générations futures ?
Alors que nous nous apprêtons tous à baisser le chauffage cet hiver dans les espaces de travail de nos musées et que d’aucuns annoncent même des jours de fermeture supplémentaires, ne faut-il pas franchir un cap (une barrière psychologique peut-être ?), aller au-delà des « mesurettes », et interroger avec conviction nos modes de fonctionnement dans la durée ? La viabilité de nos normes de conservation, établie il y a 30 ans, dans un contexte tout autre, semble être de ces sujets à revisiter.
Toutes ces questions d’actualité préoccupantes ont été au cœur de notre soirée-débat de déontologie organisée le 13 décembre dernier.
Avec les interventions de Nathalie Bäschlin (membre d'ICOM Suisse & conservatrice-restauratrice en chef au Kunstmuseum Bern) ; Florence Bertin (responsable de la conservation préventive et de la restauration au musée des arts Décoratifs de Paris) ; Ann Bourgès (ingénieur de recherche, département Recherche, C2RMF & secrétaire d’ICOMOS France) ; Frédéric Ladonne (architecte programmiste, membre du bureau d’ICOM France) ; Caitlin Southwick (directrice de Ki Culture & membre du groupe de travail sur le développement durable de l’ICOM) ; Katharina Korsunsky, secrétaire générale d'ICOM Suisse ; David Vuillaume (directeur général de l'association allemande des musées & président de NEMO). Ouverture de la rencontre par Charles Personnaz (directeur de l'Institut national du patrimoine) et Emilie Girard (présidente d'ICOM France). Conclusion par Hélène Vassal (adjointe à la directrice des études et du département des conservateurs, Inp).
Modération : Sandrine Beaujard-Vallet (cheffe de service de la régie des œuvres et des exposition au Centre Pompidou)
Vidéo en français
Vidéo en anglais
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Le musée est dans le pré - Musée et "ruralité"
Propos
Quel rôle les musées ont-ils à jouer pour répondre à un objectif d’équité territoriale et de démocratisation culturelle, et comment peuvent-ils contribuer à « faire société », au plus près de chacun ? Les projets scientifiques élaborés, les actions culturelles menées, dans et hors les murs, les projets itinérants, la mise en réseau des établissements, les partenariats faisant travailler ensemble musées et acteurs associatifs ou structures éducatives, la mise en place de résidences sont autant de pistes de travail pour faire du musée un lieu de vitalisation des liens sociaux qui répond aux grandes missions fixées dans la définition du musée.
Intervenants :
- Claire Delfosse, professeure de géographie à l’université Lyon 2
- Laurent Sébastien Fournier, professeur d'anthropologie à l'Université Côte d'Azur, président du conseil scientifique du musée jardin de Salagon
- Marie Lecasseur, responsable du service conservation et valorisation du patrimoine et des musées du département de la Meuse
- Elie Senguedé Ngalang, président d’ICOM Tchad
- Selma Toprak-Denis, directrice-adjointe des publics, cheffe du service de la médiation culturelle du Centre Pompidou
Modération : Annabelle Ténèze, directrice du musée du Louvre-Lens
Captation du débat
Rencontre simultanément traduite en anglais, espagnol et français avec le soutien du ministère de la Culture
Captation en anglais
Captation en espagnol
ICOM France intensifie son engagement pour la transition écologique des musées
Après avoir fait des questions de durabilité un de ses axes forts, ICOM France franchit une nouvelle étape pour la décarbonation de la filière. Cette année, nous lançons deux projets pour accompagner la transition écologique des musées en France.
1- Projet "Référentiel carbone"
Aperçu
Ce projet conçu en partenariat avec le Ministère de la Culture réunit une quinzaine de musées non-encore soumis à l’obligation légale de procéder à un bilan carbone de leur structure, répartis sur l’ensemble du territoire français et représentatif de la variété du réseau. Ces musées seront accompagnés par un cabinet de conseil dans le calcul de leur bilan carbone et dans le développement d’un plan de décarbonation individuel, selon une méthodologie précise et agréée par l'Etat.
Dans un second temps, les résultats seront analysés pour concevoir un outil de mesure d'empreinte carbone réplicable ainsi qu’une stratégie pour la transition écologique de la filière. Porté par un panel de musées témoins de la diversité de nos institutions, ce projet inclusif vise à proposer des pistes de décarbonation pour l’ensemble du secteur.
Etat du projet
Vingt candidatures ont été reçues en réponse à notre appel d'offres pour sélectionner le prestataire chargé de piloter ce programme. Le choix du prestataire devrait être arrêté début mai.
La cohorte des musées engagés dans ce chantier collectif est en cours de constitution et sera bientôt arrêtée. Neuf musées ont confirmé, à l’heure actuelle, leur participation au programme.
2- Projet "Prenons le contrôle du climat"
Aperçu
Le projet décline en France le programme déjà existant de Ki Culture “Getting Climate Control Under Control”, avec pour objectif la révision des normes de conservation, en prenant en compte les spécificités de chaque institution muséale, et la réduction de la consommation énergétique des établissements.
Chacun des 10 musées participants suit un programme de formation et d’actions adaptées. Accompagnés par des experts en matière de conservation et de gestion climatique, à l’aide d’outils dédiés, les musées recueillent et analysent les données nécessaires pour ensuite pouvoir opérer les ajustements nécessaires, sans nuire à la conservation des collections. Le projet se déploiera sur une durée de dix-huit mois.
La fin du projet sera l’occasion d’une présentation à destination des professionnels des musées français, par le biais, notamment, d’une publication afin que les résultats soient diffusables et facilement réplicables par l’ensemble de nos institutions.
Etat du projet
Notre projet figure parmi les 13 lauréats du programme "Alternatives vertes 2" du plan d’investissement France 2030 !

Les musées face à leurs responsabilités environnementales et sociétales
Le cycle « Les musées face à leurs responsabilités sociales et environnementales : vers un modèle éthique et durable » proposait de créer un espace de discussion et de dialogue dédié à tous les membres de l’ICOM, leur permettant d’échanger, de faire état de leurs doutes et interrogations, d’exprimer des attentes, de présenter des opérations inspirantes.
Soutenu par l’ICOM au titre de l’appel à projets « Solidarités » en 2023, ce projet porté par ICOM France a été coorganisé avec 9 partenaires : ICOM Canada, ICOM Espagne, ICOM Liban, ICOM-CC, ICTOP, NATHIST, ICOM Arab, ICOM LAC et l'université du Québec Trois Rivières (qui a également apporté un soutien financier), chacun prenant le pilotage d’une session.
Élaboré sur la base des objectifs de développement durables de l’Agenda 2030 de l’ONU et répondant au plan stratégique de l’ICOM pour les années 2022-2028, il avait pour ambition de créer une plateforme d’échanges à l’échelle internationale. Il s’agissait de mettre en avant des expériences innovantes et inspirantes de professionnels de musées de différents pays, afin de montrer comment les musées peuvent concrètement s’engager dans leurs actions quotidiennes pour construire un avenir plus durable.
Ce cycle a donc été bâti autour de six thématiques visant à diffuser largement une réflexion neuve et engagée sur les questions des musées et du développement durable compris dans une acception vaste, à la fois environnementale et sociétale.
Retrouvez chacune de ces six séances dans cette publication éditée en français.
Des versions en anglais et en espagnol seront disponibles dans les prochains mois.
ICOM France - avril 2024
