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Conférence générale du comité ICDAD - 2024
La Conférence générale annuelle d'ICDAD - Comité international pour les musées et les collections d'arts décoratifs et de design de l'ICOM - se tiendra cette année au Peabody Essex Museum à Salem, dans le Massachusetts, sur le thème : Habitation, design et arts décoratifs
Le Peabody Essex Museum, situé à Salem, dans le Massachusetts, est le plus ancien musée en activité aux États-Unis, fondé en 1799. Il est donc normal qu'il soit aussi le premier musée à avoir installé des salles d'époque dans ses galeries et qu'il ait été l'un des premiers à préserver les maisons historiques.
Cet engagement en faveur des "pièces" reflète une préoccupation de longue date pour la sphère domestique dans le monde des arts décoratifs et du design. De nombreux objets décoratifs que l'on trouve aujourd'hui dans les musées ont été fabriqués à l'origine pour être utilisés à la maison et par les familles, de sorte que leur interprétation et leur étude doivent tenir compte de la sphère domestique.
- Comment les objets domestiques reflètent-ils les valeurs et les mœurs de leur époque ?
- Comment déclarent-ils ou cachent-ils l'histoire de leur production ?
- Comment les maisons fonctionnent-elles comme des espaces construits et comment les musées les reconstruisent-elles ou, comme c'est parfois le cas, créent-ils des intérieurs imaginaires ?
Les questions relatives au genre, au confort, à l'émotion, au goût, à la fonction, à la politique, à la nation, à la technologie ne sont que quelques-uns des sujets qui émergent lorsque l'on étudie les arts décoratifs de la maison.
Cette conférence explorera la domesticité et la maison à travers les arts décoratifs et le design.
La ville de Salem et le Peabody Essex Museum lui-même possèdent de nombreuses maisons datant du XVIIe au début du XIXe siècle. Toutefois, cette conférence accueillera également des communications qui explorent la sphère domestique avant et après l'apogée de l'architecture historique de Salem. En outre, les explorations d'espaces domestiques non traditionnels et de leurs objets (navires, trains, maisons institutionnelles) sont également les bienvenues, car nous nous intéressons à la "production de la maison" par le biais d'objets placés dans des endroits inattendus.
Post-conférence tour: Du 22 au 23 novembre 2024
Conférence générale du comité ICDAD - 2024
La Conférence générale annuelle d'ICDAD - Comité international pour les musées et les collections d'arts décoratifs et de design de l'ICOM - se tiendra cette année au Peabody Essex Museum à Salem, dans le Massachusetts, sur le thème : Habitation, design et arts décoratifs
Le Peabody Essex Museum, situé à Salem, dans le Massachusetts, est le plus ancien musée en activité aux États-Unis, fondé en 1799. Il est donc normal qu'il soit aussi le premier musée à avoir installé des salles d'époque dans ses galeries et qu'il ait été l'un des premiers à préserver les maisons historiques.
Cet engagement en faveur des "pièces" reflète une préoccupation de longue date pour la sphère domestique dans le monde des arts décoratifs et du design. De nombreux objets décoratifs que l'on trouve aujourd'hui dans les musées ont été fabriqués à l'origine pour être utilisés à la maison et par les familles, de sorte que leur interprétation et leur étude doivent tenir compte de la sphère domestique.
- Comment les objets domestiques reflètent-ils les valeurs et les mœurs de leur époque ?
- Comment déclarent-ils ou cachent-ils l'histoire de leur production ?
- Comment les maisons fonctionnent-elles comme des espaces construits et comment les musées les reconstruisent-elles ou, comme c'est parfois le cas, créent-ils des intérieurs imaginaires ?
Les questions relatives au genre, au confort, à l'émotion, au goût, à la fonction, à la politique, à la nation, à la technologie ne sont que quelques-uns des sujets qui émergent lorsque l'on étudie les arts décoratifs de la maison.
Cette conférence explorera la domesticité et la maison à travers les arts décoratifs et le design.
La ville de Salem et le Peabody Essex Museum lui-même possèdent de nombreuses maisons datant du XVIIe au début du XIXe siècle. Toutefois, cette conférence accueillera également des communications qui explorent la sphère domestique avant et après l'apogée de l'architecture historique de Salem. En outre, les explorations d'espaces domestiques non traditionnels et de leurs objets (navires, trains, maisons institutionnelles) sont également les bienvenues, car nous nous intéressons à la "production de la maison" par le biais d'objets placés dans des endroits inattendus.
Post-conférence tour: Du 22 au 23 novembre 2024
Nouveaux publics, nouveaux usages, nouveaux modèles
La journée professionnelle d’ICOM France se tiendra le 22 septembre prochain à Tours, dans la salle des fêtes de l'Hôtel de ville et simultanément en ligne. À la suite du colloque, se tiendra l'Assemblée générale d'ICOM France.
On ne peut que constater que les musées font preuve d’une grande inventivité pour expérimenter de nouveaux modes de relations à leurs publics : développer de nouveaux modèles de médiation, fondés sur une approche sensible ou sensorielle, porter une attention renouvelée à certains types de publics donnant lieu à la mise en œuvre d’offres dédiées, proposer une expérience augmentée de visite au musée, prenant en compte la question du bien-être et pensant le musée comme lieu de vie, repenser les publics du musées comme une « communauté » construite autour celui-ci…
Alors que les musées tendent de plus en plus à investir leur responsabilité sur le plan social, il semble important de s’interroger sur les nouvelles missions des professionnels, pour dessiner les possibles d’un musée plus et mieux engagé dans une forme de durabilité sociale, à l’écoute de la société et attentif à son cœur de métier. Cette journée d’échanges propose ainsi de faire le point sur les réponses apportées, d’échanger autour de pratiques, de faire état des réussites et des points de vigilance, pour définir de nouveaux modèles de fonctionnement et mieux accompagner les nouveaux usages et les nouvelles attentes des publics.
Programme détaillé
9h30 - Ouvertures officielles
- Christophe Dupin, adjoint au maire, délégué à la culture et au droit culturel de la ville de Tours
- Medea Ekner, directrice par intérim d'ICOM international
- Sylvain Amic, conseiller de la ministre en charge des musées, des métiers d'arts, du design et de la mode, ministère de la Culture
- Emilie Girard, présidente d'ICOM France
- Hélène Jagot, directrice des Musées et Châteaux de la ville de Tours
10h15 - Introduction : les publics post-Covid - premières analyses
- Francis de Bonnaire, responsable du projet "Sentomus", étude européenne d'audience des musées
- Anne Jonchery & Jasmina Stevanovic, chargées d'études au Département des études de la prospective, des statistiques et de la documentation, ministère de la Culture
11h - Session 1 - Nouveaux usages, nouvelles formes de médiation
Anne Sophie Grassin, modératrice : Ces deux dernières décennies, de nouveaux formats de médiation orale (visites contées, dansées, divinatoires, méditative…) et écrite (cartels, supports tactiles...) viennent questionner le paradigme relationnel à l’œuvre. La transmission de savoirs et l’acquisition de connaissances propres à l’œuvre ne font plus modèle unique : des expériences individuelles et subjectives, souvent plus sensibles, ouvrent désormais à une nouvelle relation à soi et au monde, par l’œuvre.
Face à l’émergence de ces nouvelles offres de médiation muséale, les œuvres restent-elles toujours au centre de l’expérience du visiteur ? Le musée est-il toujours le lieu de la construction d’une culture commune ou la fabrique de relations à soi et aux autres ? Sous couvert d'« empuissancement », jusqu’où l’élargissement du rôle des publics peut-il aller ?
On assiste par ailleurs à une évolution de la parole portée sur les œuvres (de la visite commentée par des historiens de l’art ou conférenciers, à d’autres types d’intervenants : artistes, artisans, hypnothérapeutes, conteur.euses, comédien.nes). Ce déplacement de la parole spécialiste invite à réinterroger les formes de discours dans les salles : qui est aujourd’hui légitime pour parler sur les œuvres?
Interventions de :
- Olivia Bourrat, directrice des collections et de la recherche, Paris Musées & Yaël Kreplak, responsable du diplôme universitaire "Pour l'accès à l'art et au patrimoine, outils et recherche", adossé à la Chaire Delphine Lévy université Paris I Panthéon Sorbonne
- Bruno Girveau, directeur du Palais des beaux-arts de Lille
- Valérie Guillaume, directrice du musée Carnavalet Histoire de Paris, Crypte archéologique de l'île de la Cité et vice-présidente d'ICOM France
- Hélène Jagot, directrice des Musées et Châteaux de la ville de Tours
- Mwanaima Salim, curatrice au Nairobi museum, Kenya
Modératrice : Anne-Sophie Grassin, responsable du service des publics - médiation et actions culturelles du musée d'art contemporain du Val-de-Marne et membre élue d'ICOM France.
13h - Pause déjeuner
14h - Session 2 - Nouveaux modèles, nouvelles offres
Nathalie Bondil, modératrice : Votée par l’ICOM il y a un an, la définition du musée inclut dorénavant les missions d’« inclusion », d’ « accessibilité », de « durabilité », d’éthique », d’ « expériences », de « partage », de « participation » et de « communautés ». Plus que jamais, le musée s’offre comme un lieu de conversation et non plus seulement de conservation.
Quelles sont les récentes stratégies de ces musées-laboratoires, nationaux ou municipaux, pour gagner leurs publics pluriels de proximité ? Au-delà des perspectives savantes, quelles sont ces initiatives décentrées, souvent inspirées par et avec la société civile ? Comment convaincre et mettre en place ces actions, parfois iconoclastes, auprès de nos collègues et de nos alliés ?
De Londres à Paris, de Metz à Marseille, quelques exemples à des échelles diverses pour imaginer un « caring museum », toujours plus attentif aux besoins de ses visiteurs, de tous âges, origines et conditions pour un musée à échelle humaine, une institution citoyenne au service de nos sociétés.
Interventions de :
- Philippe Brunella, directeur du musée et de l'archéologie de l'Eurométropole de Metz
- Gautier Verbeke, directeur de la Médiation et du Développement des publics du musée du Louvre
- Adrien Joly, Directeur du développement du Mucem
- Helen Charman, Directrice de l'éduction, des programmes nationaux et du Young V&A, Victoria & Albert museum (Royaume Uni)
Modératrice : Nathalie Bondil, directrice du musée et des expositions de l'Institut du Monde Arabe et membre élue d'ICOM France
16h - Synthèse
- Laure Armand d'Hérouville, consultante en musées, projets scientifiques et culturels
La rencontre est gratuite et ouverte à tous, sur inscription préalable. Elle sera simultanément traduite en espagnol, anglais et français grâce au soutien de la DGLFLF - ministère de la Culture.
17h - Assemblée générale d’ICOM France - réunion réservée aux membres
19h30 - Cocktail au Musée des Beaux-arts de Tours

L'heure des bilans...

Chers.es membres d’ICOM France, chers.es collègues,
Voilà qu’arrive la fin de l’année et avec elle l’heure des bilans.
Fin novembre a ainsi vu le dernier opus de la série de webinaires « Les musées face à leurs responsabilités environnementale et sociétale. Vers un modèle éthique et durable ». Ce cycle, conçu en partenariat avec 8 comités nationaux, internationaux et alliances régionales de l’ICOM (ICOM Canada, ICOM Espagne, ICOM Liban, ICOM CC, ICTOP, NATHIST, ICOM Arab, ICOM LAC) plus l’Université de Québec à Trois Rivières, a rassemblé lors de ses 6 séances 35 intervenants et a été suivi par près de 900 personnes issues en moyenne d’une trentaine de pays.
Merci de votre fidélité !
Comment construire et gérer mieux nos bâtiments, comment sensibiliser les publics aux enjeux du développement durable, comment mieux répondre à ces enjeux sociétaux, quelle place donner à la recherche et à la formation, comment concevoir un numérique durable, comment reconstruire en temps de crise ?
Autant d’interrogations qui auront montré comment les professionnels de musées font face à leurs responsabilités, qui sont peut-être plus vives encore dans l’époque que nous traversons, en prenant à bras le corps ces problématiques pour imaginer des musées en adéquation avec leur temps. Les enregistrements de ces séances sont consultables sur notre site ; la publication sortira en début d’année prochaine.
Vidéos du cycle
C’est dans cette même volonté de « coller » à l’actualité et d’échanger sur des problématiques chaudes que s’est tenue la soirée de débat-déontologie du 13 novembre dernier consacrée à l’intelligence artificielle.
Vous avez été plus de 450 à suivre cet évènement, l’intérêt a été vif et les questions nombreuses. Pour ceux qui n’ont pu assister à la rencontre, les vidéos sont disponibles sur notre chaîne YouTube et sur notre site.
Et demain ? Intelligence artificielle et musées
Nous reviendrons certainement prochainement sur ce sujet que la soirée n’a évidemment pas épuisé.
Le salon Museum Connections, auquel nous participerons les 16 et 17 janvier prochain, consacrera à ce sujet une table-ronde dont ICOM France assurera la modération.
Ces dernières semaines auront aussi été l’occasion de porter votre voix dans les instances de l’ICOM, avec les résultats de l’enquête portant sur l’actualisation du Code de déontologie de l'ICOM pour les musées qui ont été transmis à ETHCOM, le comité en charge de cet important et fondamental chantier pour notre organisation. De cette consultation, en dehors de questions qui subsistent sur le choix des termes, il ressort que les membres répondants sont majoritairement d’accord avec le choix des 5 principes proposés par le comité permanent, qu’une une interrogation réside dans l’ordre choisi pour ces principes et que le code se doit de refléter la nouvelle définition du musée votée à Prague en 2022 et son organisation. Nous serons vigilants pour faire que ces positions soient prises en compte dans la suite du travail conduit.
Résultats de l'enquête menée auprès des membres d'ICOM France
Car la fin de l’année, c’est aussi celle des perspectives, et l’année 2024 nous apportera, en plus des projets déjà engagés, son lot de chantiers neufs. ICOM France sera présent par exemple, dès ce mois de décembre, à la Rencontre des Musées de France intitulée « Musées acteurs de la transition écologique » puis en Grèce, à Athènes, pour participer à la Conférence européenne « L’Europe des Musées : nouvelle définition, nouvelles perspectives. Identité, crédibilité, durabilité ».
Sachez enfin que notre équipe continuera de s’engager pour vous, notamment sur des chantiers en lien avec les questions de durabilité, des projets sont en cours de préparation, nous aurons l’occasion d’en reparler bientôt.
Bonne fin d’année à toutes et tous.
Emilie Girard, présidente
Les comités internationaux de l'ICOM : pourquoi et comment y participer ?
Les comités internationaux : pourquoi et comment y participer ?
Jeudi 27 juin, nous avons invités les comités internationaux de l'ICOM dans notre 5ème session des 52 minutes d'ICOM France. Plusieurs membres français investis dans ces CI ont communiqués leurs expériences.
Les comités internationaux réunissent des experts des différentes spécialités muséales et font la richesse de l’ICOM. Ces groupes de réflexion thématiques sont de véritables lieux d’échanges internationaux : ils permettent de partager expérience et savoir-faire, ils participent à la définition ou à l’actualisation des normes, ils concourent à l’évolution de nos métiers et à leur prise avec le monde contemporain.
Tous les membres de l’ICOM peuvent dès leur adhésion s’affilier à un ou plusieurs de ces comités en fonction de leur secteur de compétences, de leur envie et de leur responsabilité professionnelle. Sur les 5500 membres d’ICOM France, plus de 3600 se sont inscrits à un comité international. Si nous sommes nombreux à adhérer à un comité international, les niveaux d’engagement diffèrent. Le questionnaire lancé par ICOM France en 2023 a permis de vous interroger pour mieux appréhender votre connaissance de ces comités, vos attentes à leur égard, comprendre vos interrogations, vos satisfactions, les freins à votre participation.
Pourquoi et comment participer à un comité international ?
- Quel intérêt professionnel ?
- Sur quelles fonctions peut-on s’engager ou tout simplement participer ?
- Qu’offre un comité ?
Ont témoignés les représentants francophones suivants :
- Emanuele Marconi (Vice-président du comité CIMCIM)
- Corinne Thépaut-Cabasset (Présidente du comité COSTUME)
- Burcak Madran (Présidente du comité ICMAH)
- Marion Bertin (Vice-présidente du comité ICOFOM)
- Philippe Guillet (Vice-président du comité NATHIST)
Marine Walon, coordinatrice des Comités Internationaux de l'ICOM, a introduit la séance ; Marie Grasse et Brigitte Coutant, membres du groupe de travail sur les comités internationaux d'ICOM France, ont modéré cette rencontre.
Penser le musée de demain - La décroissance en questions
A vos agendas !
Le congrès annuel et l'assemblée générale d'ICOM France se tiendront à Reims les 27 et 28 septembre 2024.
Vendredi 27 septembre : colloque & assemblée générale
Propos de la journée
Les musées ont connu, depuis les années 1980, un développement considérable de leurs missions et de leurs activités. Portées par les injonctions à la démocratisation culturelle et à l’élargissement des publics, évaluées sur la croissance constante du nombre de leurs visiteurs, les institutions muséales ont accru et diversifié leur offre, renforcé leur expertise en acquérant de nouveaux savoir-faire. La course à la fréquentation a conduit les musées sinon à proposer une programmation de « blockbusters » au moins à jouer la carte de l’évènementiel, où un évènement chasse l’autre. L’essor du numérique a impliqué de nouveaux engagements, pour coller aux nouveaux canaux de médiation.
Le retour des visiteurs dans les musées en 2023 à des niveaux antérieurs à la crise sanitaire pourrait faire croire au retour triomphant de ce « monde d’avant ». Pourtant, une pression croissante sur les moyens alloués aux institutions culturelles, dont les musées, impliquent de nouveaux modes de fonctionnement : diminution du nombre de projets d’expositions, réduction des régimes de gratuités, des amplitudes d’ouverture voire, en certains endroits du globe, fermeture de musées… L’instabilité politique et les tensions sociales paraissent appeler à peser durablement sur la priorisation des moyens, eux-mêmes affectés par la hausse structurelle des coûts pour maintenir un même niveau de service, sans rien dire des crises conjoncturelles comme celle qui pèse sur l’énergie.
Arbitrer et réduire : deux obligations de plus en plus fortes qui sonnent également comme une nécessité vertueuse au regard des enjeux écologiques contemporains. Comment, dès lors, parvenir à concilier contrainte des moyens humains et financiers, réductions de l’impact écologique des actions, et renforcement des services apportés aux citoyens ? Quels sont les risques inhérents à cette injonction ? A défaut de l’éviter, comment donner du sens à la décroissance ?
Il s’agira d’évoquer, à travers des sujets aussi fondamentaux que le rapport des musées à leurs collections, leurs publics et leurs modes de gouvernance, la question de ce qui fait le cœur du musée. Que pouvons-nous faire évoluer, que défend-on nous fondamentalement ? Le sujet de la décroissance renvoie in fine à ce qui fait le musée, nous poussant à nous interroger sur ce à quoi nous ne sommes pas prêts à renoncer.
Liste d'intervenants à venir...
S'inscrire au colloque
La journée se terminera avec l'assemblée générale d'ICOM France, organisée sous un format hybride.
Samedi 28 septembre : visites professionnelles
Les visites professionnelles des musées de la ville sont organisées durant la matinée du samedi, sur inscription, au :
- Musée des Beaux-Arts de Reims - Visite du chantier : inscription à la visite
- Centre de conservation des musées de Reims : inscription à la visite
- Musée-hôtel Le Vergeur : visite du musée et de l’exposition "Le Japon dans la peau. Langage du corps tatoué" : inscription à la visite
- Musée Saint-Remi : visite du parcours rénové sur l’histoire de l’abbaye et de la nouvelle salle des tapisseries : inscription à la visite
Le musée est dans le pré - Musée et "ruralité"
Propos
Quel rôle les musées ont-ils à jouer pour répondre à un objectif d’équité territoriale et de démocratisation culturelle, et comment peuvent-ils contribuer à « faire société », au plus près de chacun ? Les projets scientifiques élaborés, les actions culturelles menées, dans et hors les murs, les projets itinérants, la mise en réseau des établissements, les partenariats faisant travailler ensemble musées et acteurs associatifs ou structures éducatives, la mise en place de résidences sont autant de pistes de travail pour faire du musée un lieu de vitalisation des liens sociaux qui répond aux grandes missions fixées dans la définition du musée.
Intervenants :
- Claire Delfosse, professeure de géographie à l’université Lyon 2
- Laurent Sébastien Fournier, professeur d'anthropologie à l'Université Côte d'Azur, président du conseil scientifique du musée jardin de Salagon
- Marie Lecasseur, responsable du service conservation et valorisation du patrimoine et des musées du département de la Meuse
- Elie Senguedé Ngalang, président d’ICOM Tchad
- Selma Toprak-Denis, directrice-adjointe des publics, cheffe du service de la médiation culturelle du Centre Pompidou
Modération : Annabelle Ténèze, directrice du musée du Louvre-Lens
Captation du débat
Podcast en anglais
Podcast en espagnol
Rencontre simultanément traduite en anglais, espagnol et français avec le soutien du ministère de la Culture
Un printemps tout en évènements

Chers.es membres d’ICOM France, chers.es collègues,
Alors que l’ICOM se réunit à Marseille cette semaine, nous vous proposons de revenir sur ces dernières semaines qui ont été l’occasion de nombreux échanges et manifestations. Nous en sommes (déjà !) à la 5ème séance de notre nouveau cycle des "52 minutes d’ICOM France, Des musées en leur temps". Chaque dernier jeudi du mois depuis février nous nous retrouvons autour de formats brefs destinés à mettre un coup de projecteur sur des projets qui répondent aux problématiques contemporaines auxquelles les musées ont à faire face : renouvellement des publics, relecture des collections, financements alternatifs, nouveaux rôles et missions des musées, écoresponsabilité… La dernière séance s’est déroulée le 30 mai dernier autour de la question du patrimoine de l’esclavage et de la colonisation. Vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre, et nous vous en remercions : ces temps d’échange sont les vôtres. Si les premières sessions vous ont échappé, vous pouvez les retrouver sur notre site. A la fin de ce mois de juin, nous nous retrouverons pour parler engagement dans les comités internationaux de l’ICOM.
Le 6 juin dernier, la soirée débat déontologie a été consacrée au lien entre musée et « ruralité ». Le Musée est dans le pré, qui a réuni près de 200 connexions pour cet évènement uniquement en ligne, a permis de poser une question : quel rôle les musées ont-ils à jouer pour répondre à un objectif d’équité territoriale et de démocratisation culturelle, et comment peuvent-ils contribuer à « faire société », au plus près de chacun ? Les intervenants y ont apporté leurs éléments de réponse, avec engagement et sincérité. Vous pouvez retrouver cette soirée également en ligne, avant d’en retrouver les actes écrits prochainement. Ces actes sont d’ailleurs disponibles pour la soirée du mois de mars, Peut-on tout exposer ?, n’hésitez pas à vous y référer.
Dans un monde où les conflits sont toujours d’actualité, nous voulions aussi attirer votre attention sur le communiqué publié par l’ICOM, ICOMOS et IFLA et que nous avons relayé sur notre site. Nous continuerons à faire état de la situation des zones en conflit et restons preneurs de toute information que les membres de notre réseau auraient en leur connaissance. N’hésitez pas à nous transmettre tout élément qui vous paraitrait important, nous pourrons relayer à nos collègues de l’ICOM.
Enfin, mais nous y reviendrons plus tard, notez que les prochaines journées professionnelles d’ICOM France se tiendront, à l’invitation de nos collègues, à Reims les 27 et 28 septembre prochains. Elles seront consacrées à la question de la décroissance des musées. Le programme est en cours de construction, mais vous pouvez d’ores et déjà réserver les dates dans votre agenda. Nous serons heureux de vous y retrouver.
A bientôt !
Les limites de la restauration
Le C2RMF organise de nouvelles rencontres en 2024 sur la thématique des limites pour la restauration aujourd'hui
En partenariat avec la DRAC Auvergne - Rhône-Alpes, le musée et la ville de de Grenoble la FFCR, l’AGCCPF et ARC-Nucléart, elle se tiendront à Grenoble du 10 au 11 octobre 2024.
Ces journées ont une double ambition : d’une part, explorer une problématique de conservation-restauration et, d’autre part, valoriser des retours d’expérience émanant de la région hôte.
La notion des limites de la restauration, limites librement choisies ou imposées, est la thématique retenue pour 2024. Quand le souhait commun est généralement de rendre à l’objet son état le plus proche possible de celui d’origine, quand sujets de recherche et travaux et mémoires d’élèves restaurateurs ne cessent d’ouvrir des pistes de plus en plus techniques et savantes, permettant des interventions d’une rare technicité, véritables « tours de forces » de maîtrise et de complexité, comment comprendre le choix de ne pas pousser aussi loin que possible une restauration techniquement réalisable, voire de faire le choix de ne pas intervenir, au risque d’accepter l’aggravation d’un état fragile ?
Responsables de collections, restaurateurs, mais aussi décideurs et même publics sont habitués à accepter et à lire des niveaux de manques importants, comme en archéologie, là où dans d’autres domaines la question n’est que difficilement évoquée. Faut-il questionner ces frontières ? À quelle étape d’une intervention, par qui et pourquoi ? Comment documenter les choix et les protocoles adoptés ? Quel mode de présentation offrir au public ? Comment la connaissance de l’histoire matérielle des œuvres peut-elle aider à décider ? L’alternative numérique à la restauration est-elle une voie à explorer ? Comment documenter les œuvres que nous condamnons ? Comment accompagner le public à comprendre l’absence ou la lacune ?
L’objectif de ces journées est de montrer, à partir d’exemples récents, illustrant la diversité des biens patrimoniaux et des problématiques de conservation, comment les limites de la restauration « acceptable » ont évolué, comment elles sont aujourd’hui fortement interrogées à l’aune de considérations économiques et environnementales de plus en plus prégnantes, comment il convient d’anticiper et rendre compatibles ces nouvelles attentes, l’obligation de conservation, une juste lisibilité des œuvres ainsi que leur appropriation par le public. Ces questions pourront être abordées sous des angles divers : histoire de la déontologie de la restauration, sciences de la matière, pratiques de la restauration, sciences humaines, etc.
Les thèmes abordés seront les suivants :
- Traiter des ensembles
- Face aux anciennes restaurations, que faire ?
- Face aux lacunes, les limites de la réintégration
- Restauration et respect de l’intention de l’artiste
- Œuvres très altérées : restauration à minima
- La non restauration : un choix raisonné

Programme ci-contre
Recherche de provenance des objets culturels originaires des pays d'Afrique sub-saharienne
Le premier appel à projets, dans le cadre du fonds franco-allemand de recherche de provenance, est ouvert
L'appel à projets est destiné à des consortiums regroupant des entités françaises, allemandes et africaines dont le projet est d'étudier et de documenter comment sont entrés les objets d'art originaires des pays africains sub-sahariens dans les collections françaises et allemandes.
L'appel à projet est annuel. Il est renouvelé chaque année, le temps de l'existence du fonds, soit pendant 3 ans à partir de 2024.
Tout type de projet de recherche de provenance peut être financé. Il doit cependant concerner des collections/objets originaires des pays d'Afrique sub-saharienne et conservés aujourd’hui dans des institutions culturelles françaises ou allemandes. Les projets de recherche peuvent être menés sur 12, 24 ou 36 mois.
Calendrier :
- 19 janvier : ouverture de l'appel à projets,
- fin avril : clôture de l'appel à projets,
- courant juillet : annonce des résultats.
Le fonds de recherche de provenance
Le fonds franco-allemand est dédié à la recherche de provenance d'objets culturels, présents dans les collections publiques des deux pays, ayant une grande importance symbolique, artistique, historique ou sociétale pour les pays et les sociétés d'Afrique sub-saharienne.
La recherche de provenance des objets consiste à retracer l'histoire des objets, depuis leur création, jusqu'à leur entrée dans les collections publiques des institutions culturelles, universitaires et/ou de recherche françaises et allemandes. Aujourd'hui, ces parcours d'acquisition restent encore insuffisamment documentés et souvent constitués d'informations très parcellaires alors qu'ils sont essentiels pour connaître l'histoire culturelle des objets et les contextes dans lesquels ils ont été acquis et ont circulé.
Le fonds est doté chaque année d'un budget de 720 000 euros.
Les ministères français de la Culture et de l'Europe et des affaires étrangères, le ministère fédéral de l’Éducation et de la Recherche et la ministre d'Etat et l'adjointe auprès du Chancelier, déléguée auprès du gouvernement fédéral d'Allemagne, en charge de la culture et des médias ont mandaté le centre Marc Bloch pour assurer la gestion et le suivi du fonds. Le centre Marc Bloch est une institution franco-allemande de recherche en sciences sociales et humaines, basée à Berlin.
Réunion d'information en ligne
Inscription : obligatoire - si vous souhaitez assister à la réunion en présence du CMB, veuillez envoyer un e-mail à Dorothee.mertz@cmb.hu-berlin.de.
Le nombre de participants est limité. Liens d'inscription :
Wed 21.02.2024, 11:00 am – 12.00 pm: in French
https://us02web.zoom.us/
Wed 28.02.2024 11:00 am – 12.00 pm: in French
https://us02web.zoom.us/