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"Musées, économie et bien-être"
NEMO organise régulièrement des webinaires (conférences en ligne) en anglais ou en français, animés par des professionnels de musées en Europe, autour de thématiques liées au champ des musées.
Informations
- Conférence organisée par NEMO à destination de la communauté muséale
- Conférence gratuite
- 3 à 4 conférences par an
- Conférence accessible en ligne
Sujet : Musées, économie et philosophie du bonheur/bien-être
Animateur : Marie Briguglio, professeur à l'Université de Malte
Date : 25 février 2019, à 15h
Inscription avant le 22 février, en ligne
Peut-on mesurer le bien-être et comment les musées peuvent-ils participer à cette équation ?
À l'issue de sa prise de parole lors de la dernière conférence annuelle de NEMO, Marie Briguglio a été invitée à animer un webinaire autour de la thématique des musées, de l'économie et de la recherche du bonheur.
Cette conférence en ligne est organisée en collaboration avec MICC - Media Integration and Communication Centre and NEMECH - New Media for Cultural Heritage.
Participez à la création de la nouvelle définition du musée, colonne vertébrale de l’ICOM
Ces deux dernières années, le Comité pour la définition du musée, perspectives et potentiels (MDPP) a observé et analysé les tendances actuelles de la société, la façon dont celles-ci recoupent et impactent les musées, ainsi que la façon dont les musées ont transformé, ajusté et réinventé leurs principes, leurs politiques et leurs pratiques au cours des dernières décennies.
Le MDPP a conclu que la définition du musée de l’ICOM, actualisée pour la dernière fois en 2007, ne reflète plus de façon adéquate les multiples visions, engagements, défis et responsabilités des musées au XXIème siècle.
En décembre 2018, le Conseil d’administration de l’ICOM a approuvé le Rapport et les recommandations du MDPP. Ce document proposait que l’ICOM s’engage en 2019 dans un processus de création d’une nouvelle définition, afin de refléter les changements assez profonds d’objectifs et de paradigmes qui apparaissent (de façon inégale et incomplète mais constante) dans la relation entre les musées et les sociétés et communautés qui les entourent.
Le processus de création et de sélection de la nouvelle définition
Pendant deux ans, de nombreuses personnes ont été impliquées et ont contribué avec enthousiasme et énergie aux discussions portant sur la définition du musée. Il est essentiel que l’élaboration d’une nouvelle définition soit fondée sur un processus tout aussi créatif, ouvert et participatif entre les membres de l’ICOM et les autres acteurs.
De mi-janvier à mi-mai, le MDPP va ainsi collecter les propositions de nouvelle définition sur le site web de l’ICOM. Les nouvelles propositions seront publiées au fur et à mesure sur la page d’actualitéset, en juin, le MDPP en proposera une sélection variée au Conseil d’administration. Ce dernier sélectionnera à son tour une proposition qui sera discutée et votée lors d’une Assemblée générale extraordinaire en septembre 2019 à Kyoto.
Le format de la nouvelle définition
Il n’existe aucun format de définition qui serait jugé juste ou meilleur. La définition peut être aussi bien directe comme une loi, concise comme un poème, ou les deux à la fois. Elle peut être longue ou courte, être un tout cohérent, ou être divisée en hiérarchies et sections. Le site web vous guidera à travers la procédure permettant de soumettre des propositions.
Même si vous êtes libre de soumettre votre proposition sous n’importe quelle forme, il peut toutefois être intéressant d’étudier ou de discuter les questions ci-après avec des collègues ou d’autres personnes intéressées : est-ce que, ou de quelle façon, votre proposition de définition contient les valeurs et objectifs, les fonctions, les méthodes et modes des musées ainsi que les principes de responsabilité ? Estimez-vous que ces notions doivent être nommées et inclues ?
Paramètres pour une nouvelle définition
Les recommandations du MDPP définissent certains paramètres importants de la définition du musée. Ceux-ci doivent être gardés à l’esprit au moment d’établir le contenu et la forme de la nouvelle définition proposée.
Certains de ces paramètres répondent à l’absence, dans la définition actuelle, de valeurs et de visées éthiques claires ainsi que de référence aux conflits sociétaux, géopolitiques et en matière de développement durable. Certains paramètres soulignent l’importance de conserver les fonctions uniques et spécifiques des musées. D’autres disent la nécessité d’inventer un nouveau langage relationnel pour exprimer le changement de relation entre les musées et leurs communautés et répondre aux attentes en matière de participation culturelle et d’égalité des droits à la culture.
Le grand enseignement tiré de ces années de dialogue sur la définition du musée est que la séparation ou l’opposition qui était souvent exprimée auparavant entre le but social et les fonctions liées aux collections du musée, et entre le rôle d’expert et l’implication des communautés, semble être en train d’être dépassé dans le paysage muséal actuel. Aujourd’hui, les musées cherchent à utiliser leurs fonctions spécifiques et leur expertise particulière pour servir un objectif plus élevé, et s’efforcent d’accomplir leurs buts sociaux, sociétaux et démocratiques précisément à travers leurs fonctions muséales uniques.
Vous pouvez adresser vos questions à Afşin Altayli, Coordonnateur Musées et Société au Secrétariat de l’ICOM (afsin.altayli@icom.museum).
L’ICOM attend avec impatience de recevoir vos propositions au cours des prochains mois.
Merci de vos contributions !
Jette Sandahl,
Présidente, Comité permanent de l’ICOM pour la définition du musée, perspectives et potentiels (MDPP)
Musées et Tourisme, une cause commune
La place accordée aux publics dans les musées de France est devenue majeure au cours des récentes décennies. Dans cet ample mouvement des musées vers les publics, existe-t-il une place spécifique pour les publics dit "touristiques" ? Quelle est-elle ? Comment l'appréhender en qualité comme en quantité ?
En janvier 2018, le ministère de la culture a signé une convention avec le secrétariat d'Etat auprès du ministère de l'Europe et des affaires étrangères, et le Secrétariat d'Etat auprès du ministère de l'économie et des finances. Cette convention a pour ambition le rapprochement durable entre les acteurs culturels et touristiques. Elle s'appuie sur la conviction que les équipements culturels tels que les musées favorisent le développement touristique. Qu'en est-il exactement ? Comment les acteurs culturels et touristiques travaillent-ils en ce sens ? Comment et à quelle fins les acteurs du tourisme et des musées innovent-ils ? En quoi servent-il la volonté d'ouverture la plus large possible de nos musées aux publics touristiques ?
Confronter les regards des professionnels du tourisme avec les professionnels des musées, partager les expériences, expliciter les labels touristiques, les moyens de les mettre en oeuvre et leurs impacts, mettre en perspectives les données, les réflexions universitaires et les réalités observées, tel est le propos de la journée du 8 février. Les visites du 9 février (au choix : La Cité du Vin, le Musée des beaux-arts de Bordeaux, le Museum d'Histoire naturelle) permettront de questionner in situ les professionnels.
Programme complet sur : https://www.agccpf.com/actualites
Inscriptions : agccpf@yahoo.com (gratuit, ouvert aux professionnels, étudiants dans la limites des places disponibles)
JIM2019 Les musées, plateformes culturelles : l’avenir de la tradition

Le rôle des musées dans la société évolue. Institutions auparavant statiques, les musées se réinventent pour devenir plus interactifs, axés sur le public, axés sur leur communauté, flexibles, adaptables et mobiles. Ils sont devenus des centres culturels fonctionnant comme des plateformes où la créativité se combine au savoir et où les visiteurs peuvent également créer, partager et interagir. Pour cette raison, le thème choisi pour la Journée internationale des musées 2019 est : « Les musées, plateformes culturelles: l’avenir de la tradition ».
LE THÈME
Tout en préservant leurs missions premières – collecte, conservation, communication, recherche, exposition – les musées ont transformé leurs pratiques pour rester plus proches des communautés qu’ils servent. Aujourd’hui, ils recherchent des moyens novateurs de s’attaquer aux problèmes sociaux et aux conflits contemporains. En agissant localement, les musées peuvent également défendre et atténuer les problèmes mondiaux en s’efforçant de relever les défis de la société actuelle de manière proactive. En tant qu’institutions au cœur de la société, elles ont le pouvoir d’instaurer un dialogue entre les cultures, de jeter des ponts pour un monde pacifique et de définir un avenir durable.
Au fur et à mesure que les musées jouent un rôle de plus en plus importants en tant que pôles culturels, ils trouvent également de nouveaux moyens d’honorer leurs collections, leurs histoires et leurs héritages, créant ainsi des traditions qui auront de nouvelles significations pour les générations futures et une pertinence pour un public contemporain de plus en plus diversifié au niveau mondial. Cette transformation, qui aura un impact profond sur la théorie et la pratique des musées, oblige également les professionnels des musées à repenser la valeur des musées et à remettre en question les frontières éthiques qui définissent la nature même de leur travail.
À la fois point focal de la communauté et partie intégrante d’un réseau mondial, les musées offrent une plateforme permettant de traduire les besoins et les points de vue des communautés locales dans un contexte mondial.
JOURNÉE INTERNATIONALE DES MUSÉES
La Journée internationale des musées (JIM) a pour objectif de sensibiliser le public au fait que les musées sont un moyen important d’échange culturel, d’enrichissement des cultures et de développement de la compréhension mutuelle, de la coopération et de la paix entre les peuples. Depuis le 1977, l’ICOM organise tous les 18 mai la Journée internationale des musées qui donne lieu à des manifestations et des activités dans le monde entier. En 2018, des milliers de musées de 158 pays et territoires ont participé à cette célébration unique.
L’AVENIR DE LA TRADITION SE POURSUIT À ICOM KYOTO 2019
La Journée internationale des musées, qui abordera le même thème que la Conférence générale de l’ICOM, Kyoto 2019, donnera le coup d’envoi au débat mondial sur le rôle des musées comme plateformes culturelles et l’avenir de la tradition. Cet événement triennal est devenu un pôle d’échanges mondialement reconnu sur les questions d’actualité auxquelles les musées sont confrontés aujourd’hui, ainsi que sur les solutions les plus innovantes. Les inscriptions à l’avance sont disponibles jusqu’au 30 avril.
CARTE INTERACTIVE
Avez-vous déjà planifié un événement ou un programme spécial pour la Journée internationale des musées, à l’instar de nombreuses autres institutions culturelles à travers le monde? Ajoutez la vôtre à la nouvelle carte interactive de l’ICOM, visible partout dans le monde. Consultez la nouvelle carte interactive sur WeMap. Pour participer, il suffit de remplir le formulaire sur OpenAgenda. Pour plus d’informations: http://imd.icom.museum/interactive-map/ ou imd@icom.museum
Transformer la communication des musées dans un monde en mutation
L'appel à contribution pour le colloque du comité international MPR est disponible en ligne : les propositions de contributions sont à envoyer avant le vendredi 22 février.
Thème de la conférence : Transformer la communication des musées dans un monde en mutation
Le rôle du marketing et des relations publiques est d'une grande importance pour assurer l'avenir de nos traditions culturelles. Nous devons comprendre les besoins de nos publics et communiquer avec eux de manière pertinente, en passant de lieux passifs à des centres culturels qui rassemblent les communautés. À mesure que nos communautés évoluent, nous devons remettre en question notre rôle face aux problèmes mondiaux, au sein de nos communautés et de nos organisations.
Nous attendons des études de cas ou des présentations de recherche de 20 minutes, sur l'un des sous-thèmes suivants :
1. Répondre aux problèmes mondiaux : Les musées peuvent-ils être vraiment neutres ? Lorsque le propos d'un sujet fait partie du discours public, quel est le rôle des experts en musée ? Nous explorerons les limites du marketing éthique, les valeurs et le rôle des musées face aux problèmes mondiaux. Nous recherchons des études de cas montrant comment les musées participent à des débats sur des problématiques mondiales.
2. Collectivités locales et musées : Comment la communication peut-elle garantir la durabilité de nos traditions culturelles ? Comment les musées peuvent-ils et doivent-ils préserver les traditions et le patrimoine culturel immatériel au sein de leurs communautés, tout en évoluant pour répondre aux besoin changeants de la communauté ? Nous recherchons des études de cas démontrant comment les musées peuvent être des pôles d'attraction pour les communautés locales.
3. Redéfinir le rôle du marketing et des relations publiques dans les musées : à mesure que les musées changent de stratégie pour rester actuels dans un monde en mutation, le rôle du marketing et des relations publiques évolue. Avec l'expansion des communications numériques et des publics en constante évolution, nous explorerons comment les professionnels du marketing et des relations publiques servent les institutions de manière stratégique. Nous recherchons des études de cas explorant le rôle dynamique et changeant des équipes de communication des musées.
Merci d'envoyer votre proposition de contribution au Comité du MPR par e-mail : icommprsubmissions@gmail.com avant le 22 février 2019.
Les propositions doivent correspondre à l'un des sous-thèmes présentés. Les contributions qui ne correspondent pas à l'un de ces sous-thèmes ne seront pas prises en compte. Le format .Word, .Doc, .Rtf ou .Pdf est requis et les contributions doivent être rédigées en anglais.
Les propositions doivent être soumises avant le 22 février 2019 et doivent inclure :
- Titre
- Institution de provenance de l'auteur
- Le sous-thème dans lequel s'inscrit la proposition
- La proposition de contribution (250 mots maximum), structurée avec une introduction, un développement et une conclusion.
- Nom, prénom, adresse postale et e-mail de l'auteur pour toute correspondance
Les intervenants sélectionnés seront avertis au mois de mars : il leur sera demandé de soumettre un bref article résumant leur étude de cas, à diffuser sur le site web du comité MPR.
Attention :
En tant qu'entité à but non-lucratif disposant de ressources extrêmement limitées, le comité international MPR ne peut pas prendre en charge les frais de voyage ou de séjour de ses locuteurs. Veuillez également noter que les intervenants sélectionnés ne seront pas exemptés du paiement des frais d'inscription. Le comité international MPR peut toutefois aider à rédiger des lettres de recommandations pour de potentiels soutiens financiers.
"Les pierres, issues de la Terre"
Depuis la préhistoire, les pierres offrent leur forme et leur couleur au regard esthétique des hommes : ils y reconnaissent des signes, des images mystérieusement placés là par la Nature artiste. La matière se fait sujet.
Par Philippe Malgouyres, conservateur, département des Objets d’art, musée du Louvre
"De l'eau, perles, coquillages et coraux"
Les animaux aquatiques produisent dans ce milieu changeant des formes durables et parfaites, qui obéissent aux lois de la géométrie. Formes achevées, elles suscitent chez l’artiste une confrontation souvent paradoxale, entre le rappel de leur nature et la perfection de leur structure.
Par Philippe Malgouyres, conservateur, département des Objets d’art, musée du Louvre.
https://www.louvre.fr/de-l-eau-perles-coquillages-et-coraux
"Cornes, dents et calculs : de l'animal au minéral"
Que l’animal puisse produire le minéral dans ses entrailles est un émerveillement : calculs, concrétions et pierres gastriques sont recueillis, dessinés ou montés. Cette fascination s’étend à tout ce que l’animal périssable produit de durable : la corne, la dent et la défense.
Par Philippe Malgouyres, conservateur, département des Objets d’art, musée du Louvre
https://www.louvre.fr/cornes-dents-et-calculs-de-l-animal-au-mineral?cycle=188386
"ANTICIPEZ ! Connaître, prévoir, agir en conservation-restauration"
En matière de conservation préventive comme de restauration, anticiper l’évolution – naturelle ou accidentelle – des biens culturels, objets mobiliers ou immeubles, relevant du patrimoine culturel est déterminant pour assurer leur préservation. Anticiper les altérations et le vieillissement des matériaux, l’usure éventuelle au contact des visiteurs, les risques liés aux déménagements, aux expositions ou encore les sinistres, malheureusement toujours possibles, ou les catastrophes naturelles, nécessite autant de réflexions préalables permettant la mise en place de plans de sauvegarde, de plans de prévention des risques, de plans de gestion des collections, de stratégies de récolement ou de programmation pluri-annuelle de mesures d’entretien ou de travaux de restauration. Il s’agit souvent de mieux connaître les biens d’intérêt patrimonial pour mieux prévoir, mais aussi d’agir en amont afin d’empêcher ou de ralentir les dégradations. Il s’agit également d’anticiper les besoins en formation des équipes et des usagers, les méthodes d’intervention ou encore l’information à destination du public.
Organisées par la Direction générale des Patrimoines du ministère de la Culture en partenariat avec la Cité de l’architecture et du patrimoine et l’Institut national du patrimoine, les neuvièmes journées professionnelles de la conservation-restauration réuniront une trentaine d’intervenants qui feront état de leurs expériences et de réalisations récentes, dans tous les champs patrimoniaux (archéologie, archives, musées, bibliothèques, monuments historiques...) tant sur le patrimoine ancien que contemporain.
Elles porteront le premier jour sur la question des études préalables en tant qu’outils d’aide à la prise de décision. La journée du vendredi sera dédiée à la présentation de nombreux exemples relatifs à la conception des plans de sauvegarde, au traitement des matériaux, au suivi des jardins ou encore à l’anticipation des risques d’un chantier en site occupé. Le jeudi soir, après une intervention sur la remise en jeu des instruments de musique historiques et le développement de modèles prédictifs, un concert-conférence sera proposé par le Musée de la musique.
Les précédentes journées ont porté sur :
Patrimoines et conservation préventive : pratiques comparées et nouveaux enjeux, en 2011
Architecture et conservation préventive, en 2012
Le patrimoine, ça déménage ! en 2013
S’unir pour préserver les patrimoines, en 2014
Agir pour la préservation du patrimoine, mobiliser les publics ! en 2015
Conserver malgré tout ? Limites et défis, en 2016
Innover pour conserver. Recherche et développement en conservation-restauration des biens culturels, en 2017
Conserver et restaurer le patrimoine culturel : des métiers et des pratiques en évolution, en 2018
Le programme définitif et le lien pour procéder aux inscriptions seront accessibles prochainement.
Louis André (1960-2019)

Louis André nous a quittés, à 58 ans. Conservateur du patrimoine, il avait rejoint le Musée des arts et métiers en 1991 après un début de carrière au service de l’Inventaire général en Champagne-Ardenne et la direction du Musée des mines de fer de Neufchef-Aumetz en Lorraine. Louis a joué un rôle majeur au sein de la jeune équipe qui a conduit la rénovation de ce Musée bicentenaire dont la collection d’objets et de dessins techniques est unique au monde. Premier responsable des collections Communication et Transports, il a été co-commissaire de l’exposition de préfiguration du Musée rénové organisée en 1997 au Palais de la découverte sur le thème « La mécanique au temps des automates ».
Grand conteur d’histoires d’objets, Louis savait mieux que quiconque illustrer l’entrée de l’Avion de Blériot au Conservatoire des arts et métiers, le premier accident automobile de l’histoire avec le Fardier de Cugnot ou l’Alliage du Conservatoire si important pour la mise en place du système métrique. Ses articles dans La Revue du Musée, ses ouvrages sur « Les Machines à papier », « L’Abbaye de Fontenay » ou « Aristide Bergès » témoignent de sa grande rigueur et de sa parfaite érudition en histoire des techniques.
En 1999, Louis André quitte le Musée pour une autre vie professionnelle, celle d’un enseignant-chercheur unanimement reconnu et apprécié par ses collègues et ses étudiants. Il est nommé Maître de conférences à l ‘université de Clermont-Ferrand puis à Rennes-II où il co-dirigeait un Master et préparait ses étudiants aux concours de l’Institut national du Patrimoine qu’il connaissait bien.
Très engagé dans la vie associative, Louis André était également secrétaire général du CILAC, l’Association pour l’étude, la conservation et la mise en valeur du patrimoine industriel en France. A ce titre, il a largement contribué à la réussite du XVI° Congrès sur le Patrimoine industriel qui s’est tenu à Lille en 2015 et a assuré avec succès la transformation de la revue du CILAC Patrimoine industriel. Tout récemment il était à Morlaix pour conseiller les responsables du projet Espace des Sciences dans l’ancienne Manufacture des Tabacs.
Le Musée des arts et métiers aujourd’hui se souvient de toutes les années où plus jeune Louis brillait par sa créativité, son dynamisme, sa compétence bien sûr et aussi son humour. Notre Musée rénové lui ressemble, inventif, généreux, rigoureux, attentif aux publics et à nos partenaires. Merci Louis pour tout ce que vous avez apporté à vos collègues qui restent désemparés.
Nous pensons avec beaucoup d’affection à votre famille, à votre épouse, à vos trois filles et à cette ville du Mans où vous résidiez. Le Mans, ville de la famille Bollée, Amédée, Louis et encore Amédée, vous racontiez si bien l’histoire de L’Obéissante premier « autobus » à vapeur qui en 1875 relia pour la première fois Le Mans à Paris en 18 heures ! Avec d’autres véhicules historiques L’Obéissante est en bonne place dans l’ancienne église de Saint Martin des Champs devenue à la Révolution Conservatoire des arts et métiers et Panthéon des techniques.
Merci Louis, nous ne vous oublions pas.
Anne-Laure Carré
et Dominique Ferriot