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Présentation de l'outil OCRE
Cette séance, modérée par Emilie Girard, donne la parole à deux représentantes de Paris musées qui présentent l'outil OCRE (Outil pour une Conception Responsable des Expositions).
Ce projet collectif, mené en partenariat avec quinze institutions, la société d’ingénierie culturelle Atemia et l’agence d’éco-conception Karbone Prod, vise à développer une plateforme en ligne permettant au plus grand nombre d’acteurs du secteur muséal de disposer d’un outil commun de mesure d’empreinte environnementale.
Avec :
- Julie Bertrand, directrice des expositions et des publications de Paris Musées
- Sandrine Bron, chargée de projet Alternatives Vertes de Paris Musées
Autres objets, autres enjeux ? Les catalogues d’exposition hors du champ des arts visuels
Après plusieurs journées d’études appréhendant le catalogue d’exposition d’arts visuels comme un objet d’étude en soi (Paris 2023 et 2024, Bordeaux 2025), ce titre sous forme de question est volontairement provocateur. Il reprend en effet, pour évidemment le questionner, un partage entre musées des Beaux-arts et musées autres qui a structuré la vision des musées du point de vue de l’action publique, et qui a renvoyé dans une catégorie définie par défaut des musées extrêmement divers et hétérogènes.
Il s’agit ici d’interroger les formes, les pratiques et les enjeux liés aux catalogues d’expositions et aux publications liées à celles-ci, dans les musées de société, les écomusées ou les musées de science, mais aussi les catalogues dédiés à des œuvres d’art de nature essentiellement allographique, c’est-à-dire qui ne se matérialisent pas dans un objet unique ou en un nombre limité d’exemplaires, mais qui s’incarnent sur le temps long dans des objets dont la diversité ne modifie pas l’œuvre idéale, comme le livre, la partition, et/ou qui s’interprètent sous des formes immatérielles, comme le concert, le spectacle de danse, la représentation théâtrale, etc.
Alors que la mise en exposition de tels artefacts a elle-même déjà fait l’objet de plusieurs travaux dans chacun de ces domaines, le catalogue qui l’accompagne n’a pas encore été vraiment interrogé, pas plus que ces différents domaines n’ont été traités ensemble. La réunion de ces différents domaines, très hétérogènes, doit d’ailleurs être immédiatement interrogée : y a-t-il réellement des différences essentielles entre le catalogue d’une exposition réunissant des œuvres autographiques (peinture, sculpture, etc.) et celui d’une exposition d’œuvres allographiques (littérature, musique, danse, etc.) ? Peut-on considérer les ouvrages édités à l’occasion d’expositions reliées à des problématiques en sciences humaines et sociales, comme des « catalogues », définis plutôt dans ce cas à partir d’un usage lié à la visite d’exposition ?
Existe-t-il vraiment des catalogues « autres », comme on a voulu désigner des musées « autres », ceux qui n’étaient pas des beaux-arts ? Y aurait-il d’un côté les catalogues d’exposition réunissant des artefacts d’abord considérés comme des œuvres d’art, de l’autre des catalogues réunissant des artefacts d’abord compris comme documents ? En retour, dans quelle mesure le choix même de la forme catalogue d’exposition témoigne-t-il du statut que l’on souhaite donner aux artefacts exposés ?
Cette journée d’étude propose de réfléchir à la fois aux similitudes et aux différences, aux enjeux communs et aux spécificités de chaque forme éditoriale, aux passages comme aux rejets, avec l’idée que cette réflexion peut permettre en retour d’éclairer le rôle des différents lieux d’exposition et d’interroger le statut des artefacts comme l’articulation entre le document et l’œuvre d’art.
Membres du comité d’organisation :
– Marie Gispert, professeure d’histoire de l’art contemporain, Université Grenoble Alpes, LARHRA : marie.gispert@univ-grenoble-alpes.fr
– Hélène Trespeuch, professeure d’histoire de l’art contemporain, Université Bordeaux Montaigne, CRHA – F.-G. Pariset : helene.trespeuch@u-bordeaux-montaigne.fr
Comité scientifique : Marie-Christine Bordeaux (Université Grenoble Alpes), Alice Buffet (Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère), Marie-Charlotte Calafat (MUCEM), Olivier Cogne (Musée dauphinois), Marie Gispert (Université Grenoble Alpes), Aziza Gril-Mariotte (Musée des Tissus et des Arts Décoratifs de Lyon / Aix Marseille Université), Joëlle Le Marec (Museum National d’Histoire naturelle), Federica Tamarozzi (MEG, Genève), Hélène Trespeuch (Université Bordeaux Montaigne), Erika Wicky (Université Grenoble Alpes).
Programme et inscriptions à venir
Le patrimoine de la viticulture face aux enjeux des musées et des territoires »
Ce colloque est organisé par Grand Cognac Communauté d’Agglomération, en partenariat avec la Direction régionale des Affaires culturelles de NouvelleAquitaine, la Fédération des musées d’agriculture et du patrimoine rural (AFMA) et le musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée Mucem-Marseille.
Le colloque est destiné à être au plus près des acteurs et des différents publics qui ont en charge le patrimoine viticole au sens large.
Ces journées ont pour objectif de confronter les expériences et trouver des solutions pour développer l’attractivité culturelle des régions viticoles, et notamment des musées de société. Il s’agit, d’une part, de proposer une relecture des collections, de les redéfinir et de les questionner pour permettre, d’autre part, d’impliquer nos contemporains et notamment les jeunes dans l’histoire de la viticulture en intégrant les problématiques et enjeux actuels de cette filière. Il s’agit également d’associer d’autres acteurs tels que les domaines et le négoce en vins et spiritueux ou encore de renouveler l’implication des collectivités territoriales à l’égard d’un patrimoine muséal trop souvent menacé.
Tout comme les autres filières agricoles, le secteur de la viticulture a connu de grandes évolutions depuis la crise du phylloxéra au XIX siècle et depuis un demi-siècle une industrialisation dans un marché mondialisé. Les modes de production sont variables d’un vignoble à l’autre et d’un domaine à l’autre. Les filières viticoles sont donc multiples, avec des cépages, des terroirs et des appellations nombreuses avec pour chacune leur spécificité. Les modes de production des vignes et du vin, mais aussi les modes de fonctionnement sont variés, avec des producteurs indépendants, des coopératives, mais aussi de grands groupes internationaux.
La viticulture connait des aléas très variables et de plus en plus incontrôlables, qu’ils soient économiques, souvent liés à la géopolitique, sanitaires ou encore climatiques de plus en plus extrêmes (excès ou manque de pluie, de chaleur, grêle, gel, maladies). C’est un secteur devenu très concurrentiel au niveau national et international. La France est le troisième pays exportateur de vin en volume au monde.
La consommation de vin diminue et les attentes des consommateurs évoluent vers des vins plus légers, voire sans alcool. Depuis quelques années, la viticulture durable vise à garantir la pérennité du vignoble et un revenu stable pour les viticulteurs, tout en préservant l’environnement et le bien-être humain. Ces pratiques en faveur de l’écologie exigent un changement de mentalité et de méthodes de travail.
La reconnaissance culturelle des paysages viticoles, et notamment celle des Climats du Vignoble de Bourgogne et des Coteaux, maisons et caves de Champagne auprès de l’UNESCO ouvre un nouveau champ lié au patrimoine culturel où le vin n’est plus seulement considéré comme de l’alcool, mais une boisson civilisationnelle profondément ancrée dans notre culture et considérée comme un moment de partage et de convivialité. Les centres d’interprétation, notamment ceux en lien avec l’inscription au patrimoine mondial, se multiplient, axant leur contenu et leur communication sur les nouvelles technologies numériques et audiovisuelles, favorisant l’idée d’une narration recherchée par les touristes alors que les collections d’objets réels se meurent dans les musées. Une route européenne des vins « Iter Vitis » est labellisée par le Conseil de l’Europe. L’ænotourisme est en pleine expansion depuis quelques années dans les différentes régions viticoles françaises, mais aussi européennes.
Dans ce contexte économique, social et culturel en évolution permanente, quel peut être le rôle des structures patrimoniales dans des débats qui préoccupent de plus en plus nos concitoyens? Ce patrimoine viticole peut-il porter une réflexion sur des alternatives viables face aux enjeux écologiques actuels et à venir? Est-ce que le musée peut, ou doit, se révéler être un lieu de débat, de réflexion et de ressourcement et ainsi apporter des réponses aux problèmes actuels? La mise en avant des collections viticoles et des pratiques du passé nous semblent constituer un levier intéressant pour répondre à certains de ces enjeux. Réactiver ces collections viticoles est aujourd’hui une nécessité. Il s’agit donc de revisiter certaines techniques, certains outils qui ont été oubliés, mais qui pourraient répondre à ces défis. Le sujet de ce projet ne concerne pas seulement les collections muséales, mais également la transmission des savoir-faire viticoles au sens large par le biais du patrimoine culturel immatériel.
Des relectures de ces patrimoines, ouvertes sur l’avenir et non plus seulement sur le passé, seront mises en lumière à travers ces journées et permettront de faire le lien entre objets du passé et actualité.
Le partage, l’échange et la transmission sont au cœur de cette initiative, puisqu’il s’agit de mettre en commun des connaissances, des savoirs et de trouver des solutions et alternatives pour valoriser ces collections viticoles et tout ce qu’elles peuvent positivement nous apporter.
Le public est large, de proximité, mais aussi régional national, voire international: responsables de musées et de collections vitivinicoles, acteurs de la filière vigne et vin, élus des collectivités territoriales qui peuvent aborder le patrimoine viticole comme un levier de développement territorial, enseignement professionnel et universitaire, personnes impliquées dans la constitution et la mise en valeur de toutes formes de patrimoines viticoles, paysagers, matériels et immatériels.
Ce colloque s’inscrit dans une série de trois premiers colloques qui s’interrogent sur le devenir des collections agricoles au sens large dans les musées de société et les nouvelles lectures qui peuvent en être faites. Un premier colloque a eu trait aux collections agricoles liées au machinisme au COMPA, musée de l’Agriculture à Chartres (30 novembre et 01 décembre 2023) et le second aux collections liées à l’élevage et à la transhumance au musée départemental des arts et métiers traditionnels à Salles-la-Source, Aveyron (16 et 17 octobre 2024). Le présent projet constitue le troisième volet de ce triptyque. Des actes seront publiés à l’issue du colloque.
Date limite pour s’inscrire : Vendredi 24 octobre 2025
Journée pro de la conservation préventive - APrévU.etc au C2RMF
En 2025, APrévU Etc. et le C2RMF s’associent de nouveau pour vous proposer une prochaine journée de rencontres professionnelles pour échanger sur l’actualité de la conservation préventive.
Cet événement, devenu un rendez-vous pour les professionnel·les du secteur, se déroulera le vendredi 7 novembre 2025 à Paris, dans l’auditorium du C2RMF.
Comme chaque année, la journée s’articulera en deux temps :
- Le matin, est dédié aux jeunes diplômé·es pour présenter leur mémoire de fin d’études
- L’après-midi est consacrée à des retours d’expérience professionnels, autour d’opérations de conservation préventive récemment menées ou suivies
Cette journée se veut un espace de dialogue interdisciplinaire, favorisant les échanges entre chercheur·ses, professionnel·les du patrimoine, étudiant·es et institutions. Les interventions donneront lieu à la publication d’un carnet de retour d’expérience, afin de prolonger les débats et valoriser les contributions
Exposer l’histoire et les mémoires : méthodologies et mises en œuvre
Du 5 au 7 novembre 2025, trois jours alternant visites de sites et interventions spécialisées permettent de mieux appréhender les questions que soulèvent la présentation aux publics des faits historiques, au regard des enjeux mémoriels contemporains.
Coordination
Hélène Lebedel-Carbonnel, conservatrice en chef du patrimoine, Inspectrice des patrimoines et de l'architecture, Ministère de la Culture - Direction générale des patrimoines et de l'architecture et Emmanuel Pénicaut, conservateur général du patrimoine, directeur des collections – Mobilier national.
Modalités d'inscription
Lorsque votre bulletin est complété et signé, il doit impérativement être adressé par courrier électronique à : Muriel Marcellesi, service de la formation continue des conservateurs du patrimoine.
Tél. : 01 44 41 16 52 – muriel.marcellesi@inp.fr
Le service de formation reviendra ensuite vers vous pour vous indiquer la suite donnée à votre demande
Patrimoines et ruralités : question(s) d’avenir
À la suite du succès de la reprise des Entretiens du patrimoine en 2023, la direction générale des Patrimoines et de l’Architecture du ministère de la Culture organise du 3 au 5 novembre 2025 une nouvelle édition sur le thème des patrimoines et des ruralités. Elle donnera aux différents acteurs (architectes, conservateurs, restaurateurs, chercheurs, collectivités locales, entreprises, associations, etc.) l’opportunité de débattre durant trois jours d’une question située au cœur de leurs missions. Cette rencontre se tiendra à la Bibliothèque nationale de France, site François Mitterrand, et pourra aussi être suivie à distance.
Constitués de collectivités de taille et de typologie variées, de zones agricoles ainsi que d’étendues naturelles, la France rurale est riche d’éléments patrimoniaux qui entretiennent pour la plupart un lien consubstantiel avec l’histoire et l’environnement des territoires sur lesquels ils se trouvent, contribuant fortement à leur identité et à leur attractivité. Matériels ou immatériels, ces patrimoines de proximité s’inscrivent fortement dans le quotidien des habitants : l’église du village, la halle, la mairie, le château, le musée, les archives communales… mais aussi les fêtes, les pratiques sociales et les savoir-faire traditionnels.
Associés à une création architecturale de plus en plus dynamique, adaptés aux usages contemporains, ils peuvent contribuer puissamment au cadre, à la qualité, au bien-être de vie de nos concitoyens et la revitalisation des territoires, à condition que leur gestion s’inscrive dans des politiques concertées. À cet effet, le ministère de la Culture a lancé l’année dernière un grand Plan culture et ruralité au sein duquel le secteur patrimonial joue un rôle majeur.
En effet, les ressources patrimoniales des territoires constituent une part essentielle de l’héritage national, comme en témoignent les 46 707 immeubles et les 293 611 objets mobiliers protégés au titre des Monuments historiques, les 363 musées situés en zones rurales, les 50 000 sites archéologiques, les 1132 sites patrimoniaux remarquables ou encore les près de 300 éléments inscrits à l’Inventaire national du patrimoine culturel immatériel situés dans les territoires ruraux tant hexagonaux qu’ultra-marins.
Si l’identification, la préservation, la valorisation et la transmission de cette richesse culturelle s’inscrivent dans le contexte général, tant législatif que réglementaire, de la gestion du patrimoine en France, elles n’en présentent pas moins des aspects singuliers et des problématiques spécifiques donnant lieu à des modes opératoires originaux qui seront discutés durant ces trois journées. À un titre ou à un autre, ce sont tous les acteurs du patrimoine, au sein de l’État ou des collectivités territoriales, des entreprises ou des associations, qui apportent leur concours et associent leurs compétences pour relever les nombreux défis auxquels ils sont confrontés au quotidien. Ces défis sont d’autant plus nombreux que depuis plusieurs années, aux habituelles problématiques socio-économiques, s’ajoutent les questions environnementales, de plus en plus prégnantes dans le contexte du changement climatique et de la transition écologique.
Les interventions qui ponctueront ces trois journées n’ont pas la prétention de couvrir l’ensemble de ce vaste sujet mais auront pour objectif d’ouvrir le débat et de dessiner des perspectives, à la lumière notamment d’exemples concrets et de nombreux retours d’expérience. Elles sont organisées en trois sessions thématiques :
- Session 1 : Un patrimoine en mouvement
- Session 2 : Ingénierie et accompagnement
- Session 3 : Des territoires d’innovation
Conditionnement des œuvres avec des matériaux bio sourcés
Du 5 au 7 novembre 2025, ce stage propose de présenter de nombreux matériaux plus éco-responsables, de savoir dans quelles circonstances et situations on peut les utiliser et surtout d’apprendre à les mettre en œuvre.
En collaboration avec le centre de conservation du Louvre
Face à l’urgence environnementale, les professionnels de la conservation se mobilisent pour minimiser les effets délétères de leurs activités et questionnent le détail des pratiques. Les matériaux actuellement employés sont principalement issus de la pétrochimie, en particulier en ce qui concerne le conditionnement et l’emballage. Le plastique représente une nuisance environnementale et toxicologique protéiforme de longue durée. L’une des pistes prioritaires pour réduire la consommation et donc la production de plastiques et des déchets serait de leur substituer des matériaux biosourcés biodégradables. L’urgence est bien là et il est maintenant impératif de changer nos pratiques et de ne pas rester passif en attendant que de nouveaux matériaux reproduisent les caractéristiques des plastiques que nous employons et nous permettent ainsi de garder nos habitudes. Nous connaissons de nombreux matériaux biosourcés et biodégradables, comme les papiers, les textiles, cartons…qui peuvent tout à fait être utilisés dans de nombreuses situations et pour une grande majorité de nos collections. Le frein est plus dans leur mise en œuvre que nous avons perdue et qui nous semble aujourd’hui difficile.
Ce stage propose de présenter de nombreux matériaux plus éco responsables, de savoir dans quelles circonstances et situations on peut les utiliser et surtout d’apprendre à les mettre en œuvre. La conservation des textiles et des arts graphiques a conservé l’usage de matières biosourcées et peuvent ainsi constituer une source d’inspiration pour les autres domaines. Ce stage est donc principalement pratique, il permettra de découvrir ou de redécouvrir de nombreux matériaux dits « naturels ». Il se veut une aide pour insuffler de nouvelles pratiques.
Public concerné
Professionnels de la conservation-restauration, professionnels du patrimoine de l’Etat et des collectivités territoriales.
Coordonnatrice
Nathalie Palmade - Le Dantec, restauratrice, consultante en conservation préventive, adjointe au directeur des études du département des restaurateurs, chargée de la formation continue, Inp ; Nathalie Bassis-Silvie, conservatrice-restauratrice d’arts graphiques.
Intervenantes
Nathalie Bassis-Silvie, conservation-restauration d’œuvres sur papier ; Allison Arnault, adjointe au délégué à la conservation préventive et à la restauration au muséum national d'histoire naturelle (MNHN) ; Frédérique Vincent, restauratrice, consultante en conservation préventive, autres intervenants à déterminer.
Modalités d'inscription
Lorsque votre bulletin est complété et signé, il doit impérativement être adressé par courrier électronique à :
Aurélie Tanaqui, service de la formation continue des restaurateurs.
Tel. : 01 49 46 57 92 - aurelie.tanaqui@inp.fr
Le service de formation reviendra ensuite vers vous pour vous indiquer la suite donnée à votre demande.
Prêter aujourd’hui : nouveaux enjeux de la circulation des collections
Rencontre "Prêter aujourd’hui : nouveaux enjeux de la circulation des collections"
Retrouvez les vidéos du débat du 14 octobre 2025 dédié nouveaux enjeux de la circulation des collections.
La rencontre conçue en collaboration avec l'École du Louvre, a été ouverte par Annaïg Chatain, directrice des études de l'École du Louvre, et Emilie Girard, présidente d'ICOM France.
« Réciprocité, attractivité et maîtrise des coûts de production vont être les matrices des politiques de prêt des établissements culturels durant vingt années, et la matière de très nombreux échanges interprofessionnels. »
Hélène Vassal, directrice du soutien aux collections du musée du Louvre
Le débat a été conduit et modéré par Hélène Vassal, directrice du soutien aux collections du musée du Louvre, et a réuni les interventions de :
- Céline Chanas, directrice du musée de Bretagne.
« Au musée de Bretagne, les prêts à l’international restent rares. […] Comment les collections d’un musée de société peuvent-elles être connues ? Qu’est-ce qui fait que nous allons être sollicités pour des prêts ou des emprunts ? Quelles sont nos contraintes ? »
- Alain Charron, responsable des collections du musée départemental Arles Antique.
« Cela fait partie du jeu scientifique de pouvoir montrer des pièces exceptionnelles dans une seule manifestation, de façon à ce que l'on puisse mieux comprendre toute une période chronologique importante. Cela ne veut pas dire qu'il faut prêter tout le temps, et surtout à chaque fois pour des durées très longues. Il ne faut pas oublier nos visiteurs qui, en fonction des œuvres absentes, peuvent être très déçus. »
- Julie Leclair, secrétaire et trésorière d’ICOM Expositions et directrice du projet de rénovation du musée canadien des Enfants, au Musée canadien de l’histoire.
« Nous devons fonctionner non seulement par une collaboration scientifique, mais aussi en tenant compte de considérations politiques, financières et environnementales. Les institutions cherchent à concilier leur mission d'accessibilité avec les exigences de la conservation et de la durabilité. Les cadres traditionnels des prêts font l'objet d'une réévaluation active. Nous devrons tout repenser : la manière dont nous déplaçons des collections et les raisons pour lesquelles nous le faisons. »
- Caitlin Southwick, fondatrice et directrice de Ki Culture.
« Une chose très surprenante était que quand on pense au contrat de prêt, on fait souvent des erreurs de compréhension. Les accords de prêts sont un contrat entre deux parties, comme n'importe quel autre type de contrat. Il s'agit de l'accord qui est censé être bénéfique pour les deux parties, avec des termes et des conditions pour chacun. »
- Xavier Rey, directeur du musée national d’Art moderne – Centre Pompidou.
« Désormais, il va falloir échanger et faire circuler tout en veillant à un impact écologique maîtrisé, à un impact budgétaire maîtrisé et, par conséquent, nous sommes dans la recherche d’un nouvel équilibre. »
- Emilie Vanhaesebroucke, directrice exécutive, FRAME, France.
« Nous avons pu remarquer la complexification du montage des projets d'exposition à l'international. Il faut savoir que l'ensemble des musées membres du réseau Frame sont membres justement parce que leurs collections sont parfaitement complémentaires. Mais cela n’implique pas que cela soit forcément facile. »
Vidéo en version originale
Vidéo en anglais
Vidéo en espagnol
Vidéo en français
Face à la crise - Des musées investis et innovants
Nos musées s’adaptent aux mutations de nos sociétés et mettent en place des stratégies pour répondre au changement et aux défis contemporains. Lors de cette journée du 27 septembre, les intervenants ont interrogé ce thème de la "décroissance" dans le contexte muséal.
- Pour introduire son Congrès annuel 2025, ICOM France a reçu Jean-François Chougnet pour une conférence inaugurale intitulée « Le musée ouvert et ses ennemis », évoquant le renouveau d'une pensée anti-musée, alors même que l'institution muséale se mondialise encore davantage et continue d'étendre son champ d’action.
- A l'occasion de la première table ronde : Les musées, variable d’ajustement des politiques publiques ?, Dominique de Font-Réaulx, Conservatrice générale du patrimoine et chargée de mission auprès de la présidente-directrice du musée du Louvre, a interrogé avec ses cinq invités la nécessité toujours plus grande pour les musées de générer leurs ressources propres, au détriment de leurs missions cruciales.
- Cécilie de Saint Venant, Directrice générale déléguée au développement du domaine national de Chambord, a modéré la deuxième table ronde de la journée : Développer l’ancrage local : des musées en leur territoire, rassemblant quatre intervenants, qui évoquent les enjeux territoriaux et sociaux qui animent les gestionnaires de musées.
- Écrire de nouveaux récits partagés : des musées en phase avec leur environnement socio-économique : la dernière table ronde du congrès 2025 d'ICOM France a rassemblé des directeurs et partenaires privés de musées pour questionner comment la crise budgétaire conduit les musées à interroger leur modèle et repenser leurs priorités. Merci à Louis-Samuel Berger, Administrateur général adjoint de l’Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles, pour la modération.
Version française
Matinée
Après-midi
English version
Morning
Afternoon
Versión española
Manana
Tarde
Liste des intervenants :
- Jean-Sébastien Bélanger, Directeur du développement de la philanthropie, Mission Old Brewery, Montréal,
- Louis-Samuel Berger, Administrateur général adjoint de l’Établissement public du château, du musée et du domaine national de Versailles,
- Etienne Bonnet-Candé, Directeur délégué de France Muséums - Abu Dhabi,
- Jean François Chougnet, Directeur général de lille3000,
- Dominique de Font-Réaulx, Conservatrice générale du patrimoine et chargée de mission auprès de la présidente-directrice du Musée du Louvre,
- Cécilie de Saint Venant, Directrice générale déléguée au développement du domaine national de Chambord,
- Guillaume Désanges, Président du Palais de Tokyo,
- Barthélemy Etchegoyen-Glama, Directeur du Musée Bonnat-Helleu, Bayonne,
- Hélène Jagot, Directrice des musées et château de Tours,
- Philippe Le Diouron, Dirigeant de Transition et consultant expert en management des organisations et en gestion de situations de crise,
- Corinne Meyniel, Directrice de la culture, communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines,
- Fleur Morfoisse, Directrice du musée des Beaux-Arts de Valenciennes,
- Grégory Pagano, Directeur des musées de Niort Agglo,
- Valérie Perlès, Directrice du musée d’Art et d’Histoire Paul Éluard, Saint-Denis,
- Michèle Rivet, Muséologue et directrice scientifique du projet de recherche IRAPFM,
- Jean-Michel Tobelem, Directeur d’Option Culture et professeur associé à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne,
- Laurent Vedrine, Directeur du musée d’Aquitaine, Bordeaux
Elections des membres du CA d'ICOM France
Lors de l'assemblée générale du 23 septembre 2022, ICOM France renouvellera la moitié des membres élus de son Conseil d'administration. Vous trouverez ci-dessous la liste des membres d'ICOM France qui ont fait acte de candidature pour siéger au Conseil d’administration de 2022 à 2028.
Liste des candidats classée par ordre alphabétique
Stefano ARNALDI

Directeur de la Culture et du Patrimoine de la ville de Reims
Né en 1972
Membre depuis 2012 (actuellement catégorie "en activité 1")
Je souhaite accompagner l’ICOM et l’évolution des musées pour faire face aux nouveaux défis : écologiques, managériaux, éducatifs (la culture pour une meilleure démocratie) et de gouvernance.
Mon expérience au sein des musées (Italie, France) et mon rôle dans le développement d’une politique culturelle pour une ville peuvent contribuer à accompagner l’ICOM.
Sandrine BEAUJARD-VALLET

Cheffe du service régie des œuvres du Centre Pompidou
Née en 1973
Membre depuis 2012 (actuellement catégorie "en activité 1")
Cheffe de service de la régie des œuvres qui regroupe 27 collaborateurs et référente de la politique de développement durable du Centre Pompidou, je souhaite m’investir pleinement au sein de l’ICOM notamment sur les questions de transition écologique dans les musées. Ces sujets sont désormais cruciaux pour les institutions patrimoniales. La prise de conscience marquée par les institutions des sujets de responsabilité sociale et environnementale, en particulier, ces dernières années, permet d’envisager des évolutions encourageantes quant à la manière d’appréhender les missions des musées en matière de gestion, de conservation et de diffusion des œuvres. Je serais honorée de porter ces sujets et d’être élue membre du conseil d’administration d’ICOM France.
Nathalie BONDIL

Directrice du musée et des expositions de l'Institut du monde arabe
Née en 1967
Membre depuis 1998 (actuellement catégorie "en activité 1")
Membre votante d'ICFA
Française et Canadienne, je m’engage depuis des années sur l’innovation, l’interculturalité et l’interdisciplinarité, particulièrement sur l’inclusion, l’éducation et la muséothérapie. À la direction du MBAM-Musée des beaux-arts de Montréal (2006-2020), j’ai collaboré en 2018 avec l’OCDE/ICOM au guide Museums and Local Development. Membre d’ICOM-Canada, j’ai participé à l’Assemblée annuelle à Tokyo en 2019 dans le cadre de la définition du musée, et notamment comme conférencière pour CAMOC : “Towards a Humanistic Museum with Inclusion and Wellbeing”. En 2020, les prix pour le Rayonnement international et pour le programme du MBAM A-Health m’ont été décernés par l’Association des musées canadiens avec ICOM-Canada. En parallèle, je suis intervenue à plusieurs reprises comme invitée ou conférencière pour ICOM-France.
(c) Crédit photo : Max Abadian
Agnès GALL-ORTLIK

Chef de service de l’ARCP (atelier de restauration et de Conservation des photographies de la ville de Paris)
Née en 1972
Membre depuis 2002 (actuellement catégorie "en activité 1")
Membre votante d'ICOM-CC ; responsable du réseau ENAMEL des groupes de travail "Céramique et verre" et "métaux" ; coordinatrice assistante du groupe de travail "Céramique et verre"
Diplômée de l’Inp en 2000 comme restauratrice spécialisée dans les arts du feu, pensionnaire à la Villa Médicis en 2007, diplômée du master en conservation préventive en 2015, je dirige depuis 2018 un service de conservation-restauration de photographies à la Ville de Paris. Mon parcours professionnel international et atypique m’a amené à développer un réseau cosmopolite riche et varié. L’introduction de critères écologiques dans le domaine de la conservation du patrimoine est un de mes principaux centres d’intérêt. J’agis à travers des actions de sensibilisation (conférences, formations), mais aussi en faisant de la recherche. J’espère pouvoir apporter au comité français de l’ICOM un regard utile et critique sur les différents projets en cours ou à venir.
Adrien GARDÈRE

Muséographe, scénographe, designer - Fondateur et gérant du studio Adrien Gardère
Né en 1972
Membre depuis 2011 (actuellement catégorie "en activité 2")
Muséographe-scénographe, je serais très honoré de rejoindre le Conseil d’administration du Comité national français et d’œuvrer activement — en son sein et en lien avec les comités internationaux — à développer l’ambition et le rayonnement de l’ICOM France dont je suis adhérent depuis 2011. J’aurai à cœur de mettre au service de l’ICOM France mon expérience et mes réseaux auprès des professionnels de tous les corps de métiers qui « font » les musées d’aujourd’hui et de demain, en France et à l’international. Enfin, je serai heureux de contribuer aux débats et aux partages d’expériences de la communauté de l’ICOM, riche de sa diversité.
Diana GAY

Conseillère pour les musées à la DRAC Centre - Val de Loire
Née en 1968
Membre depuis 1999 (actuellement catégorie "en activité 1")
Je souhaite participer à la redéfinition de la place des musées dans la vie des habitants : un musée plus réactif, plus questionnant, plus accueillant, une plateforme d’échange pour la recherche, le dialogue international mais aussi dans les villes et territoires ruraux. J’ai exercé dans 4 régions, 2 fonctions publiques (Etat et territoriale), géré des collections et des publics. Je conseille aujourd’hui 65 musées de France dans le cadre d’un accompagnement de proximité.
Emilie GIRARD

Directrice scientifique du Mucem
Née en 1979
Membre depuis 2007 (actuellement catégorie "en activité 1")
Vice présidente d'ICOM France (2019-2022), secrétaire d'INTERCOM (2019-2022)
Les années passées au Mucem, à la direction du département des collections puis depuis 2019 à la tête de la direction scientifique de l’établissement, m’ont permis de me confronter à une gamme de problématiques partagées par nombre d’institutions et professionnels de musées, sur le territoire national et international. Elue au CA en 2016, je suis entrée au bureau d’ICOM France en tant que trésorière adjointe en 2017 puis ai été élue vice-présidente en 2019. Forte de ces années d’expérience au sein de l’ICOM, j’aurai à cœur de poursuivre mon engagement, dans la suite du mouvement déjà lancé de développement des services aux membres et de résonnance internationale de notre voix.
Anne-Sophie GRASSIN

Cheffe adjointe du service culturel et de la politique des publics du musée de Cluny, musée national du Moyen Âge
Née en 1977
Membre depuis 2006 (actuellement catégorie "en activité 1")
Représentante du CECA au sein du musée de Cluny depuis dix ans - pilote du groupe d'intérêt spécial du CECA, consacré à la "médiation sensible"
Dans une période simultanément trouble et foisonnante, nous avons plus que jamais besoin des musées. C’est la raison pour laquelle, à l’aune d’une expérience de vingt années dans les musées nationaux, engagée dans la communauté muséologique et intellectuelle internationale, mon expertise dans le domaine des publics, de la médiation et de la programmation artistique et culturelle, m’amène à vous proposer ma candidature au Conseil d’Administration du Comité national français de l’ICOM. Je défends un musée humaniste, laboratoire du vivant et du sensible. Je crois en un musée citoyen, lieu de débats, de rencontre à soi-même et aux autres, par l’intermédiaire des œuvres. Je suis pour un musée inclusif et collaboratif, en phase avec ses publics, sollicités pour prendre part à son discours et à sa réception. Ces trois axes peuvent contribuer au renouvellement du CA d’ICOM France que je serais honorée d’intégrer, pour représenter tous les musées de France, labellisés ou non.
Valérie GUILLAUME

Directrice du musée Carnavalet - Histoire de Paris & Crypte archéologique de l'Île de la Cité
Née en 1961
Membre depuis 1987 (actuellement catégorie "en activité 1")
Membre votant de CAMOC - membre du CA d'ICOM France (2010-2016) - trésorière d'ICOM France (2013-2016)
Aujourd’hui directrice d’un musée d’histoire et d’un site archéologique, à Paris, j’ai été en charge de départements de collections pluridisciplinaires au sein de plusieurs musées. J’ai été sollicitée pour mener à bien la rénovation du musée Carnavalet - Histoire de Paris qui, depuis sa réouverture, a accueilli plus d’un million de visiteurs. J’ai acquis une expérience de projets complexes, tant au sein de collectivités territoriales que d’établissements de l’État. Adhérente à l’ICOM depuis 35 ans et membre du comité international CAMOC, je suis convaincue que le réseau national et international de l’ICOM est un atout pour tous les professionnels des musées. Je souhaite contribuer utilement à la réflexion sur nos métiers, les collections et les publics, et accompagner les mutations des musées - administratives, éthiques, sociétales, environnementales, économiques, numériques ... mais aussi démocratiques et citoyennes. Contribuer à amplifier la belle dynamique d’ICOM France motive ma présente candidature.
Laurence ISNARD

Cheffe du bureau des acquisitions du Service des musées de France - ministère de la Culture
Née en 1974
Membre depuis 2007 (actuellement catégorie "en activité 1")
Membre de l’ICOM depuis une vingtaine d’années, je souhaite aujourd’hui rejoindre le conseil d’administration du comité national car je me reconnais complètement dans les actions et le dynamisme mis en route notamment durant ces deux dernières années. Nos institutions, nos métiers évoluent assez vite aujourd’hui. L’accompagnement et la réflexion proposés par ICOM France permettent de nourrir le débat et de prendre du recul. Forte de mon expérience professionnelle, j’aurais plaisir à participer aux côtés des membres du CA à nourrir la réflexion et les échanges entre professionnels.
Hélène LAFONT-COUTURIER

Directrice générale du musée des Confluences
Née en 1960
Membre depuis 2001 (actuellement catégorie "en activité 1")
Depuis plus de deux années, la crise sanitaire a affecté l’activité des musées. Il me semble que dans cette période d’après-crise, l’institution “musée” est susceptible de répondre à nombre des attentes et interrogations, non seulement en tant que service dédié au public, mais plus encore comme lieu de référence essentiel, un lieu de cultures pour s’émerveiller et s’instruire, un lieu où l’humain et le collectif jouent, un lieu où la société se fait. Je serais heureuse de participer activement au comité français de l’ICOM et de pouvoir partager mes différentes expériences.
Cédric MAGNIEZ

Conseiler pour les musées à la DRAC des Hauts-de-France
Né en 1980
Membre depuis 2009 (actuellement catégorie "en activité 1")
Membre votant du CIPEG
Désireux de m’engager davantage dans la vie de l’ICOM, j’ai l’honneur de présenter ma candidature au conseil d’administration de son comité français. Dans un contexte global marqué par deux années de pandémie, le rôle des musées et leur place dans la société ont besoin d’être réaffirmés et consolidés. Avec l’adoption prochaine d’une nouvelle définition du musée, seul l’ICOM est en capacité de porter la voix des musées à l’échelle nationale et internationale. Pleinement à l’écoute des enjeux des musées, ma candidature, couplée à une expérience de plus de 15 ans, témoigne de ma volonté de poursuivre l’engagement qui est le mien au sein des réseaux professionnels qui sont un creuset fertile au service de nos institutions et de nos publics.
Anne NIVART

Chargée de mission Musées au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Née en 1976
Membre depuis 2004 (actuellement catégorie "en activité 1")
Docteure en muséologie, j’ai travaillé près de 15 ans au MNHN où j’ai créé le service de régie au sein de la direction des collections puis dirigé la délégation aux mouvements et aux acquisitions couvrant l’ensemble des sites et thématiques de collections inertes et vivantes. Je suis désormais chargée au MESR de la tutelle des musées et du pilotage des dispositifs « science avec et pour la société ». Les musées de sciences naturelles, humaines et techniques sont au cœur d’enjeux sociétaux exacerbés par la crise sanitaire durant laquelle la parole scientifique et le rôle des institutions ont été interrogés. Ma candidature porte la voix de ces acteurs pour un dialogue renouvelé entre musées et recherche.
Louis-Gilles PAIRAULT

Directeur du pôle Archives & Histoire, Perles d'Histoire (agence d'ingénierie culturelle et de conseil patrimonial)
Né en 1974
Membre depuis 2022 (actuellement catégorie "en activité 2")
Auparavant conservateur au musée Carnavalet-Histoire de Paris, j’ai intégré l’agence Perles d’histoire. Une expérience de plus de 20 ans dans les établissements culturels à Paris et en région, un parcours académique (Ecole des Chartes, Institut du Patrimoine, EDHEC), une expérience du monde associatif et des collaborations internationales, m’amènent à proposer ma candidature. Dans un esprit d’entraide et de collaboration strictement déontologique, j’espère ainsi contribuer modestement à développer les passerelles et les synergies entre le monde institutionnel muséal et les différents acteurs parapublics ou non (agences, muséographes, restaurateurs, etc.), qui agissent en complémentarité.
Ariane SEGELSTEIN

Conservatrice-restauratrice préventrice
Née en 1966
Membre depuis 2016 (actuellement catégorie "en activité 1")
Je souhaiterais intégrer le conseil d’administration d’ICOM France en tant que professionnelle de la matérialité des collections, formatrice et spécialiste de l’urgence relative au patrimoine. En tant que déléguée de la section IDF du Bouclier bleu, je suis intéressée par les activités et les points de vue d’ICOM avec qui nous partageons des réflexions et des préoccupations sur des thématiques globales liées à la conservation du patrimoine.
Corinne THEPAUT-CABASSET

Chercheur histoire et relations internationales au Domaine national Chateaux de Versailles et du Trianon
Née en 1962
Membre depuis 2006 (actuellement catégorie "en activité 1")
Membre (depuis 2006) et présidente d'ICOM Costume depuis 2019 - membre du SAREC depuis 2020
Mon engagement au sein de l’ICOM est total et sincère depuis ma première année d’adhésion en 2006, en m’impliquant dans le comité international Costume. L’action internationale et la pluridisciplinarité de l’ICOM m’intéressent tout particulièrement, et je pense pouvoir jouer un rôle au comité national ICOM France forte de cette expérience. J’ai soin de pouvoir activement contribuer au rayonnement international des musées.
Depuis mon élection comme présidente du comité international ICOM Costume en 2019, j’ai pu mettre en œuvre des projets notamment en réponse à l’appel Solidarité 2021 sur la pandémie Covid-19 et la résilience des musées. En 2020 j’ai été nommée membre du SAREC, et ce nouveau poste m’enrichit considérablement dans la connaissance de la structure fonctionnelle de l’ICOM et des multiples ressources de ce réseau de professionnels de musées.
Jean-Michel TOBELEM

Directeur d'Option Culture, études et recherches
Né en 1961
Membre depuis 1992 (actuellement catégorie "en activité 2")
Membre votant d'INTERCOM
Membre de l’ICOM depuis 30 ans et ancien membre (pendant 6 ans) du comité INTERCOM, je présente ma candidature au conseil d’administration d’ICOM France car ma triple expérience de responsable d’étude, d’universitaire et de chercheur, en plus d’une connaissance des enjeux internationaux, pourrait enrichir les réflexions et les discussions d’ICOM France. Il est également possible que mon expertise dans des domaines qui ont pris une importance grandissante dans le monde actuel puisse me permette d’apporter une contribution utile, qu’il s’agisse des questions financières, organisationnelles, diplomatiques et éthiques, ou encore de démocratisation et d’inclusion, sans oublier les questions territoriales et touristiques.
Procédure des élections
L’élection des 8 nouveaux membres du CA d’ICOM France se déroulera uniquement en ligne, via le dispositif de vote en ligne Balotilo, entre le mercredi 21 septembre 8h et le vendredi 23 septembre 17h.
Un lien personnel sera envoyé au corps électoral - tous les membres votants à jour de leur cotisation - 24h avant le début des votes.
Attention : Seuls les membres en activité et retraités, à jour de leur cotisation 2022, sont autorisés à voter. Les membres institutionnels ne disposent que d’une seule voix.