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Les systèmes de traitement de l'air dans les réserves et magasins conservant des collections : perceptions et pratiques des professionnels
ICOM France relaie un questionnaire établit dans le cadre d'un mémoire en conservation préventive à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
L'étudiant étudie l’impact du décret Éco Énergie Tertiaire (DEET) sur les établissements culturels et les leviers d’optimisation énergétique des systèmes de traitement climatique et de ventilation de l'air dans les espaces de conservation (réserves, magasins).
Cette enquête s'adresse à l'ensemble du personnel des établissements culturels disposant d'espaces de conservation ayant un lien direct ou indirect avec la gestion des systèmes de traitement de l'air. Ceci inclut notamment les chefs d'établissement, responsables de bâtiment ou responsables technique, régisseurs, conservateurs, préventeurs et autres professionnels concernés. Plusieurs personnels d'un même établissement peuvent répondre à l'enquête.
L'enquête vise à mieux comprendre la perception et l’usage des systèmes de traitement de l’air dans les établissements conservant des collections. Elle s’intéresse aux niveaux de connaissance et de maîtrise des équipements, aux contraintes spécifiques de leur gestion, ainsi qu’aux attentes et besoins des professionnels.
Les réponses collectées permettront d’établir un état des lieux global et d’identifier des pistes d’amélioration adaptées aux enjeux de conservation et de performance énergétique.
Ce questionnaire sera clôturé le 18 avril 2025.
« Objets de mémoire », un projet ICOM Costume et ICOM Madagascar pour la valorisation du patrimoine historique
Le comité international ICOM Costume et le comité national ICOM Madagascar se sont associés, en 2023, sur un projet visant à transmettre aux professionnels de musées malgaches leur savoir-faire sur la conservation et la valorisation du patrimoine historique. Leur projet « Objets de mémoire » a conduit à la mise en place, en 2024, d’un atelier à Antananarivo autour de plusieurs costumes conservés par des musées locaux.
Historique du projet
Le projet « Objets de mémoire » a été subventionné par ICOM SAREC dans le cadre de l’appel à Projet de solidarité de l’ICOM en 2023. Ce projet a pris forme après l’acquisition, par le gouvernement malgache, de la robe de la princesse Ramasindrazana (tante et conseillère de la reine Ranavalona III, 1861-1917) vendue aux enchères à Londres en 2020, et après son retour dans les collections royales du Musée ORMada (Office du Rova de Madagascar, ancien Musée du Palais de la Reine). Certaines problématiques liées à la conservation du patrimoine textile ont éveillé au sein d’ICOM Madagascar le souhait d’être accompagné par des professionnels dans le domaine, le comité n’a ainsi pas hésité à s’appuyer sur les réseaux de l’ICOM en sollicitant ICOM Costume pour ses expertises. Le projet avait pour objectif l’élaboration d’un atelier sur l’étude technique, l’entretien et la valorisation d’objets vestimentaires appartenant aux diverses collections de Madagascar. Organisé en juin 2024 à Antananarivo, capitale de Madagascar, l’atelier a été placé sous le haut patronage du Ministère de la Communication et de la Culture malgache et celui de l’Académie malgache.
Les partenaires du projet
Suite à la demande d’ICOM Madagascar, deux comités ont été impliqués dans la mise en œuvre de ce projet : le comité permanent ICOM SAREC, puis le comité international ICOM Costume pour les musées et collections de Costume, Mode et Textiles. Ce dernier, créé en 1960 par l’historien du costume François Boucher, compte aujourd’hui plus de 500 membres actifs du monde entier – il comprend des professionnels de musées spécialistes de l’entretien, de la présentation et de la conservation de collections de costumes historiques, de mode et de textiles. Le comité a été en charge de la coordination scientifique et technique ainsi que de la préparation du projet et de sa diffusion sur le site de l’ICOM. Le comité ICOM Madagascar, mis en place en 1987, a lui assuré l’exécution des activités à Madagascar. Ce comité, qui représente les intérêts des musées et de la profession muséale malgache, organise des activités pour la protection du patrimoine culturel matériel et immatériel. Il rencontre des défis liés à la professionnalisation du milieu muséal malgache, à la préservation des collections et au développement des activités à l’endroit du jeune public. Actuellement, le comité ICOM Madagascar regroupe des professionnels qui travaillent dans 25 musées publics et privés du territoire. Il est également membre de l’Alliance Régionale Afrique.
Objectifs et élaboration de l’atelier
Le comité scientifique du projet, piloté par Corinne Thépaut-Cabasset (ICOM Costume) et Bako Rasoarifetra (ICOM Madagascar), a examiné quels étaient les besoins des musées locaux et les attentes des acteurs culturels et participants malgaches, puis a déterminé trois axes d’études pour l’atelier – les robes royales, les vêtements liturgiques, les vêtements militaires et uniformes. L’objectif principal a été de mettre en contact les musées malgaches avec des professionnels internationaux collaborateurs d’ICOM Costume, et de bénéficier de leurs expertises. Aussi, quatre musées malgaches ont été sélectionnés après un appel à participation pour présenter un costume comme objet d’étude lors de l’atelier : l’ORMada (Office du Rova de Madagascar, ex Musée du Palais de la Reine), situé dans la capitale, a présenté une robe royale ; le Musée de la Cathédrale Andohalo, également situé dans la capitale, a présenté un vêtement liturgique ; le Musée de la Gendarmerie, situé à Moramanga, a présenté une tenue d’honneur pour peloton motard ; et le l’AKAMIA Museum Académie Militaire, situé à Antsirabe, a lui présenté une tenue d’apparat d’officier militaire.
L’atelier, organisé en format hybride et illustré par des supports visuels des costumes, a réuni en présentiel 50 professionnels (responsables de collection et techniciens) issus d’une dizaine de musées, et en distanciel 140 membres du réseau international de l’ICOM. Quatre grands experts internationaux en broderie, conservation, exposition et documentation des collections de costumes historiques, en art religieux et en vêtements d’uniforme, ont, après avoir fait leur intervention, échangé conseils et pratiques avec l’assistance.
Les participants de l’atelier se sont réunis en janvier 2025 à l’Institut de Civilisations, Musée d’Art et d’Archéologie pour établir un premier retour d’expérience sur l’atelier. Leurs remarques ont démontré l’utilité du livret qui a été conçu pour l’atelier, devenu depuis un outil de références pour différentes pratiques (notamment sur les systèmes de rangement du textile et la mise en réserve des objets). Les participants se sont empressés d’appliquer certaines recommandations qu’ils ont trouvées faciles et peu coûteuses.
ICOM STORAGE : un nouveau comité international sur les réserves de musées
L’ICOM a créé un nouveau comité international dédié aux réserves de musées : ICOM STORAGE. Cette étape importante reflète la reconnaissance croissante du rôle essentiel que jouent les réserves de musées dans la préservation, l’étude et l’accessibilité du patrimoine culturel.
La création d’ICOM STORAGE fait suite à un vaste processus de consultation auprès des membres de l’ICOM et des professionnels des musées du monde entier. Cette initiative a donné lieu à une vaste enquête sur le thème du stockage dans les musées, visant à faire le point sur la situation des réserves de collections dans le monde. Elle a abouti à une publication spécifique et à une conférence très réussie qui s’est tenue à l’automne 2024 à l’Université Sorbonne-Nouvelle à Paris. Cet événement a réuni plus de 400 participants, des professionnels et des chercheurs, soulignant le besoin urgent d’une plateforme spécialisée pour relever les défis et mettre en œuvre les meilleures pratiques en matière de stockage dans les musées.
Lors de sa 174e session, les 2 et 3 décembre 2024, le Conseil exécutif a examiné la proposition de création de ce nouveau Comité international. Avec 230 signatures provenant de 34 pays des cinq continents, la demande répondait à tous les critères nécessaires et le Conseil exécutif a approuvé sa création, reconnaissant l’importance de la gestion des réserves pour le secteur muséal.
François Mairesse est chargé d’organiser la première assemblée générale et les élections du nouveau comité.
Le rôle des comités internationaux
Les comités internationaux sont au cœur de la mission de l’ICOM, qui consiste à promouvoir les échanges professionnels, la recherche et les meilleures pratiques dans le secteur muséal. Chaque comité rassemble des experts du monde entier qui collaborent sur des sujets clés liés aux musées, favorisant le dialogue et faisant progresser les connaissances dans leurs domaines respectifs. En créant ICOM STORAGE, l’ICOM renforce son engagement à soutenir les professionnels des musées pour relever les défis du stockage des collections, assurer la préservation du patrimoine culturel pour les générations futures et encourager les musées à ouvrir leurs réserves au public et aux communautés.
ICOM STORAGE servira de forum mondial pour les professionnels des musées, en favorisant la collaboration, l’échange de connaissances et la défense des intérêts sur les questions liées aux collections en réserve. Les membres auront la possibilité de contribuer aux discussions sur la conservation, l’accès, la durabilité et l’innovation dans les solutions de stockage.
Rejoignez ICOM STORAGE dès aujourd’hui !
Les membres de l’ICOM peuvent rejoindre l’un des 35 CI en sélectionnant leur Comité international dans leur espace membre sur la base de données de l’ICOM via le lien suivant : ICOM Membership Login.
Pour plus d’informations, veuillez contacter : storage@icom.museum
De plus amples détails sur le processus d’élection pour devenir membre d’un Comité international et siéger à son conseil d’administration seront fournis dans les semaines à venir.
Renouveler le dialogue entre les arts et les publics
Si vous êtes une organisation culturelle européenne à but non lucratif et que vous développez des projets imaginant de nouveaux formats artistiques et culturels pour réinventer le lien entre les arts et les publics, candidatez au Prix européen Art Explora - Académie des beaux-arts 2025 !
Pourquoi candidater ?
- Concourir pour l’une des trois dotations de 30 00€, 40 000€ ou 50 000€
- Concourir pour le Prix spécial du jury de 30 000€
- Concourir pour le Prix du public de 30 000€
Quels types de projets sont déposés ?
Découvrez dans cette publication les projets lauréats et présélectionnés en 2024
Pour en savoir plusParticipez à l’un de nos webinaires de présentation du Prix européen Art Explora - Académie des beaux-arts pour poser toutes vos questions et obtenir des réponses directement de notre équipe (plus de dates à venir).
Appel à candidatures ouvert jusqu’au 9 juillet 2025 ! |
Regenerative Museums for Sustainable Futures
À propos de cet événement
Cette conférence se concentrera sur la manière dont les musées peuvent faire face aux urgences climatiques et sociales. Des collègues de musées du monde entier partageront des exemples pratiques de développement régénératif dans les musées. L'événement met l'accent sur le dépassement des objectifs de durabilité et de zéro net pour restaurer les écosystèmes, rééquilibrer les systèmes de valeurs et utiliser le patrimoine culturel pour encourager l'action climatique. Les musées agissent comme des forces régénératrices, engageant les communautés dans des solutions qui intègrent la durabilité, la résilience et les connaissances ancestrales pour lutter contre l'effondrement de l'environnement et l'injustice climatique.
Format hybride : sur place et en ligne
Site internet de la conférence

L’Académie des Traces // Edition 2025
L’édition 2025 de l’Académie des Traces se structure autour d’un atelier en ligne. Elle propose de prendre pour objet le patrimoine constitué en contexte colonial afin de contribuer à la réflexion sur plusieurs grands défis sociétaux contemporains.
Le séminaire en ligne se déroulera tous les jeudis d’avril 2025. L’Académie des Traces a invité des chercheur·ses et professionnel·les international·es afin d’apporter un éclairage pluriel dans un dialogue constant entre les participant·e·s des continents européen et africain. Les quatre séances aborderont successivement les thématiques suivantes au prisme de l’héritage colonial:
- Séance 1 : (Re)Médier/ Participer. Médiation et participation (3 avril 2025, 10h-12h CET) – s’inscrire ici
- Séance 2 : Sauvegarder / Adapter. Environnement, climat et durabilité (10 avril 2025, 10h-12h CET) – s’inscrire ici
- Séance 3 : (In)visibiliser/Réactiver. Numérisation, nouvelles technologies et médias (17 avril 2025, 10h-12h CET) – s’inscrire ici
- Séance 4 : Diagnostiquer / (Dés)intoxiquer. Santé, santé mentale et bien-être (24 avril 2025, 10h-12h CET) – s’inscrire ici
En 2024, nous avons constitué un réseau de plus de 500 personnes. En 2025, nous souhaitons continuer dans cette dynamique, avec un séminaire ouvert à tous et toutes, et avec l’ambition d’élargir, mais aussi de consolider et pérenniser ce réseau. Notre objectif consiste à imaginer une infrastructure d’échange et de partage.
L’atelier en ligne est ouvert à tous et à toutes. Il se déroule en anglais et en français, et les sessions plénières font l’objet d’une traduction simultanée dans les deux langues. Il est obligatoire de s’inscrire à chaque séance.
L’atelier en ligne a pour objectif d’apporter un éclairage pluriel sur l’héritage colonial et ses relations multiples au contemporain. Nous souhaitons encourager un dialogue entre participant.e.s issu.e.s des continents africain et européen, en offrant des temps privilégiés de discussions et d’échanges, en session plénière comme en petits groupes.
Chaque séance sera ouverte par les membres de l’équipe de l’Académie des Traces, puis introduite par un binôme de modérateur.e.s. qui présenteront les grands enjeux de la thématique de la séance. Puis, deux interventions courtes se succéderont, ouvrant des perspectives de discussions en plus petits groupes. Ainsi, chaque session favorise la prise de parole de chacun.e et la rencontre entre les participant.e.s.
Nos membres institutionnels
* Membres institutionnels d'ICOM France par région - actualisation fin 2024
La cartographie au musée
Prochain rendez-vous proposé par la FEMS - Fédération des Ecomusées et des musées de société
Rencontre animée par Emilie Gandon, conservatrice en chef du patrimoine au Musée national de l'Histoire de l'immigration
Les causeurs - contributeur.trices :
- Krystel Gualdé, directrice scientifique - Château des ducs de Bretagne - Musée d'histoire de Nantes
- Marie-Anne Guérin, directrice - Musée savoisien
- Eléonore Gros, cheffe de projet expositions - Musée de l'Homme
- Odile Lassère, directrice - Musée Historique de la Ville de Strasbourg
- Kevin Prieur, cartographe - ESRI France
- Stéphane Chevalier, responsable Observation & intelligence économique - Ocim
Nos membres individuels
En 2024, ICOM France comptait environ 5 558 membres individuels répartis sur l'ensemble du territoire, avec une surreprésentation de la région parisienne (70% contre 30% pour le reste du territoire) :
- 70 % de ces membres entrent dans la catégorie membres en activité,
- 19 % appartiennent à la catégorie membres retraités,
- 10 % à celles des étudiants,
- 1 % à celle des membres bienfaiteurs.
74 % des membres sont des femmes, 26% des hommes.
Tous les métiers des musées sont représentés.
- 14 % de membres exercent un métier de l’administration (direction, affaires juridiques, financières, RH…),
- 55 % un métier lié aux collections et à la recherche scientifique,
- 8 % exercent un métier lié à l’exposition,
- 8 % un métier de la communication ou du développement des ressources,
- 13% exercent un métier lié au développement des publics et de la médiation culturelle,
- 2% exercent un métier lié à la logistique, la technique ou la sécurité.
En terme de niveau de responsabilité, on note que
- 63 % d'entre eux occupent un poste de responsable,
- 27 % se qualifient de "chargé de" ,
- 6 % d' « assistant »,
- 4% sont des techniciens.
Notre réseau est ainsi constitué d’une grande diversité de métiers exercés à tous les niveaux de responsabilité, mais encore de manière inégale. Ce réseau est le vôtre, n'hésitez pas à venir encore l'enrichir et le diversifier!
Qui peut adhérer ?
Attention : Ces critères d'adhésion entreront en vigueur à partir de la campagne 2024.
Préambule
Les critères d'adhésion à l'ICOM France s'appuient sur les statuts de l'ICOM, organisation internationale des musées et des professionnels de musées qui définit le musée comme suit :
« Un musée est une institution permanente, à but non lucratif et au service de la société, qui se consacre à la recherche, la collecte, la conservation, l’interprétation et l’exposition du patrimoine matériel et immatériel. Ouvert au public, accessible et inclusif, il encourage la diversité et la durabilité. Les musées opèrent et communiquent de manière éthique et professionnelle, avec la participation de diverses communautés. Ils offrent à leurs publics des expériences variées d’éducation, de divertissement, de réflexion et de partage de connaissances.» Statuts de l'ICOM, article 3, section 1.
La section 3 de l’article 3 des statuts rappelle :
« Les professionnels de musée comprennent l’ensemble des membres du personnel des Musées et des Institutions répondant à la définition des sections 1 et 2 de l’article 3, et les personnes qui, dans un contexte professionnel, ont pour activité principale de fournir des services, des connaissances et une expertise aux Musées et à la communauté muséale. »
Par ailleurs, « Toutes les personnes souhaitant devenir membre de l’ICOM devront indiquer à l’ICOM qu’elles acceptent et respecteront le Code de déontologie de l’ICOM pour les musées. » (Article 4, section 1). Elles devront remplir l’un des formulaires en ligne de demande d’adhésion disponible sur le site d’ICOM France dans la rubrique "Comment devenir membre?".
Enfin, « Toute personne ou institution (y compris ses employés) qui fait commerce (achète ou vend dans un but lucratif) de biens culturels, y compris des objets d’art et des spécimens scientifiques et naturels, tels que définis dans les législations nationales et les conventions internationales, ne peut devenir membre de l’ICOM.» (Article 4, section 1).
Sur cette base, ICOM France établit les critères suivants, pour les institutions établies en France et les individuels exerçant leur activité en France :
Adhésion institutionnelle
Les institutions membres de l'ICOM doivent répondre impérativement à trois critères cumulés :
1. L'institution doit être un organisme à but non lucratif
ET
2. L'institution doit être un établissement à vocation scientifique gérant des collections et doté de :
- Documents d’orientation scientifique de l’établissement (Projet Scientifique et Culturel – PSC- au sens du Code du Patrimoine ou autre document)
- Organigramme témoignant de la présence d’un personnel qualifié dans le domaine
- Pratiques professionnelles (inventaire/répertoire des collections, récolement, actions de conservation préventive et restauration, numérisation des collections…).
- Actions de recherche et de valorisation des collections
ET
3. L'institution doit être un établissement à vocation culturelle ouverte au public doté de :
- Documents de présentation des activités culturelles
- Documents de présentation des actions de médiation culturelle et activités pédagogiques
Types d’institutions pouvant adhérer à ICOM
Outre les musées proprement dits (voir le préambule), les institutions comprises dans la liste qui suit peuvent adhérer à l’ICOM. Les catégories ci-dessous sont élaborées à partir de l'article 2.1.2. du Règlement intérieur de l’ICOM, adopté le 9 juin 2017 :
- Les monuments et sites naturels, archéologiques et ethnographiques et les sites et monuments historiques ayant un caractère de musée eu égard à leurs activités d’acquisition, de conservation et de collection des témoins matériels et immatériels des peuples et de leur environnement ;
- Les institutions qui conservent des collections et exposent, à des fins d'éducation, des spécimens vivants de végétaux et d’animaux, tels que les jardins botaniques et zoologiques, les aquariums et les vivariums;
- Les centres de culture scientifique, technique et industrielle et les planétariums ;
- Les centres d’art agréés par le ministère de la Culture, les FRAC et les artothèques ;
- Les réserves naturelles liées aux parcs nationaux ;
- Les organisations nationales, régionales ou locales de musées ainsi que les administrations publiques de tutelle (ministères, départements ou organismes) des musées (uniquement les services en charge des musées) ;
- Les institutions ou organisations à but non lucratif en lien direct avec les musées qui mènent des activités de recherche en matière de conservation, d’éducation, de formation, de documentation, ainsi que d’autres activités liées au musée et à la muséologie ;
- Les centres culturels et autres institutions ayant pour mission d’aider à la préservation, à la pérennité et à la gestion des ressources du patrimoine matériel et immatériel, y compris le patrimoine vivant et les activités créatives numériques.
Catégories d’adhésion institutionnelle
- Membre actif I (Budget de fonctionnement annuel* de l'institution inférieur à 30 000 €)
- Membre actif II (Budget de fonctionnement annuel* de l'institution compris entre 30 000 € et 100 000 €)
- Membre actif III (Budget de fonctionnement annuel* de l'institution compris entre 100 000 € et 1 000 000 €)
- Membre actif IV (Budget de fonctionnement annuel* de l'institution compris entre 1 000 000 € et 5 000 000 €)
- Membre actif V (Budget de fonctionnement annuel* de l'institution compris entre 5 000 000 € et 10 000 000 €)
- Membre actif VI (Budget de fonctionnement annuel* de l'institution supérieur à 10 000 000 €)
- Membre institutionnel bienfaiteur : voir « membres bienfaiteurs » ci-dessous.
*Hors salaires.
Adhésions individuelles
Membres individuels en activité
L'adhésion des membres en activité est soumise à 3 critères qui doivent être cumulés :
- L'institution de rattachement (voir catégories I à VI des membres institutionnels) doit être conforme aux statuts de l’ICOM. Dans le cas de professionnels indépendants ou de salariés de sociétés prestataires, les missions de ces derniers doivent être effectuées pour le compte d'institutions elles-mêmes conformes aux statuts de l'ICOM ;
ET
- Le candidat doit être considéré comme un professionnel de musées et exercer ses activités dans l’un de ces métiers, quel que soit son niveau de responsabilité (liste indicative) :
- Administration du musée (ou institution muséale assimilée)
- Métiers de l’administration et de la direction
- Métiers de l’informatique
- Métiers des affaires financières et juridiques
- Métiers des ressources humaines
- Gestion des collections et recherche scientifique du musée
- Métiers de la conservation du patrimoine
- Métiers de la conservation-restauration
- Métiers de la documentation, des archives et des bibliothèques de musées et de l’iconographie
- Métiers de l’étude et de la recherche
- Métiers de la régie des œuvres
- Exposition
- Métiers de la muséographie
- Métiers de la scénographie
- Métiers du commissariat
- Communication et développement des ressources du musée
- Métiers de la communication
- Métiers de l’édition
- Métiers du développement des ressources propres (mécénat, location des espaces, partenariat…)
- Développement des publics et médiation culturelle du musée
- Métiers de la médiation culturelle et du service éducatif
- Métiers de la programmation culturelle
- Métiers du champ social
- Métiers du développement des publics
- Métiers des services de l’accueil et de la billetterie
- Architecture, technique et sécurité du musée
- Métiers de la sûreté et de la sécurité
- Métiers du bâtiment, de la maintenance et de l’entretien
- Métiers de l’architecture et de la programmation
ET
- Le statut
- Titulaire de la fonction publique. Pièce justificative à fournir : arrêté de nomination et preuve de détachement/d'affectation à une institution muséale (bulletin de salaire, etc.)
- Contractuel, salarié, vacataire (Au minimum 6 mois d'activité dans l'année de l'adhésion). Pièce justificative à fournir : copie des contrats.
- Professionnel indépendant, ou salarié d’une société prestataire, dont les musées constituent le domaine d’intervention principal (plus de 50% du chiffre d’affaires). Pièces justificatives à fournir : C.V. détaillé et bons de commande ou contrats (accords de marché public) établis par les musées.
Membres retraités
Cette catégorie regroupe UNIQUEMENT les professionnels ayant exercé dans le domaine des musées.
La primo-adhésion en tant que membre retraité est possible pour tous les professionnels de musées. Cependant, elle induit le règlement durant deux années d'une cotisation au tarif "membre en activité". Le tarif "membre retraité" sera ainsi appliqué à partir de la troisième année d'adhésion.
Membres étudiants (à partir du master / diplôme d'Etat de niveau bac+5)
Les membres étudiants doivent être inscrits à des programmes universitaires diplômants, en formation initiale, en lien direct avec les musées :
- formation comportant au moins un module de muséologie, de muséographie, de médiation culturelle (spécialité musée), de régie des collections, validée par l'obtention de crédits ECTS (justificatif à produire),
- formation en conservation préventive
- formation en conservation-restauration dans l’une des formations reconnues :
- Institut national du patrimoine (département des restaurateurs),
- Université Paris I - Master « Conservation et restauration des biens culturels »,
- Ecole d’art d’Avignon
- Ecole d’art de Tours
Chaque année, au moment du renouvellement de leur cotisation, les membres étudiants devront fournir un certificat de scolarité et, pour les doctorants, le sujet de leur thèse qui doit être impérativement en lien étroit avec les musées, leur histoire et leur fonctionnement.
Pour rappel, l'ICOM N'ACCEPTE PAS LES ÉTUDIANTS EN HISTOIRE DE L'ART, EN HISTOIRE, EN LETTRES, EN MARCHÉ DE L'ART
A partir de 31 ans, les membres étudiants devront régler une cotisation égale au montant de la catégorie membre en activité.
La qualité de membre étudiant ne s’applique pas aux professionnels de musées, qu’ils soient employés ou indépendants, même s’ils poursuivent un cursus universitaire en tant qu’étudiants.
Membres bienfaiteurs
Les membres bienfaiteurs sont des personnes ou des institutions qui soutiennent l'ICOM et ses objectifs en raison de leur intérêt pour les musées et la coopération internationale entre musées.