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Les récits parallèles dans les musées de maisons historiques
Préparez-vous pour la prochaine édition des Entretiens ouverts DEMHIST ! En juin 2025, nous explorerons le thème : Les récits parallèles dans les musées de maisons historiques.
Ensemble, nous explorerons les récits parallèles, c'est-à-dire la coexistence de plusieurs histoires, parfois concurrentes, au sein d'un même musée de maison historique. Des interprétations changeantes au fil du temps aux mémoires contestées et aux voix oubliées, nous étudierons comment les musées peuvent embrasser la complexité plutôt que de l'effacer. Le thème et l'appel à communications peuvent être téléchargés ci-dessous et nous attendons avec impatience vos propositions de présentation - à la fois pour les communications et les visites virtuelles. Restez à l'écoute pour plus de détails, y compris le programme de l'événement et le processus d'inscription. En attendant, visitez la page de l'événement pour des mises à jour.
Tailler des identités
Tailler des identités : la longue histoire de la masculinisation de la mode féminine
L'évolution de la relation entre la mode et l'identité est étroitement liée à la masculinisation des vêtements féminins, un phénomène façonné par des paradigmes culturels, sociaux et esthétiques changeants. Du XVe siècle au XXe siècle en Europe, les vêtements féminins ont de plus en plus intégré des éléments de l'habillement masculin, remettant en question les normes rigides et redéfinissant les frontières du genre et de l'apparence.
Organisé par le Palais Galliera et la chaire de recherche Patrimoine de la mode de l'Université Paris 1 Panthéon Sorbonne/HiCSA dans le cadre d'un projet de recherche pour une exposition à venir, "TAILORING IDENTITIES" vise à examiner de manière critique cette transformation et les différentes pratiques vestimentaires et de travestissement qui y sont liées.
Vous trouverez ici l'appel à contribution complet et les instructions pour la soumission en anglais et en français.
Date limite de soumission : 7 avril 2025
Agir autrement : la transition écologique dans les musées

ICOM France relaie la dernière publication de l'AGCCPF
Cette revue est payante. Les membres de l'AGCCPF bénéficient d'un tarif réduit.


Les systèmes de traitement de l'air dans les réserves et magasins conservant des collections : perceptions et pratiques des professionnels
ICOM France relaie un questionnaire établit dans le cadre d'un mémoire en conservation préventive à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
L'étudiant étudie l’impact du décret Éco Énergie Tertiaire (DEET) sur les établissements culturels et les leviers d’optimisation énergétique des systèmes de traitement climatique et de ventilation de l'air dans les espaces de conservation (réserves, magasins).
Cette enquête s'adresse à l'ensemble du personnel des établissements culturels disposant d'espaces de conservation ayant un lien direct ou indirect avec la gestion des systèmes de traitement de l'air. Ceci inclut notamment les chefs d'établissement, responsables de bâtiment ou responsables technique, régisseurs, conservateurs, préventeurs et autres professionnels concernés. Plusieurs personnels d'un même établissement peuvent répondre à l'enquête.
L'enquête vise à mieux comprendre la perception et l’usage des systèmes de traitement de l’air dans les établissements conservant des collections. Elle s’intéresse aux niveaux de connaissance et de maîtrise des équipements, aux contraintes spécifiques de leur gestion, ainsi qu’aux attentes et besoins des professionnels.
Les réponses collectées permettront d’établir un état des lieux global et d’identifier des pistes d’amélioration adaptées aux enjeux de conservation et de performance énergétique.
Ce questionnaire sera clôturé le 18 avril 2025.
« Objets de mémoire », un projet ICOM Costume et ICOM Madagascar pour la valorisation du patrimoine historique
Le comité international ICOM Costume et le comité national ICOM Madagascar se sont associés, en 2023, sur un projet visant à transmettre aux professionnels de musées malgaches leur savoir-faire sur la conservation et la valorisation du patrimoine historique. Leur projet « Objets de mémoire » a conduit à la mise en place, en 2024, d’un atelier à Antananarivo autour de plusieurs costumes conservés par des musées locaux.
Historique du projet
Le projet « Objets de mémoire » a été subventionné par ICOM SAREC dans le cadre de l’appel à Projet de solidarité de l’ICOM en 2023. Ce projet a pris forme après l’acquisition, par le gouvernement malgache, de la robe de la princesse Ramasindrazana (tante et conseillère de la reine Ranavalona III, 1861-1917) vendue aux enchères à Londres en 2020, et après son retour dans les collections royales du Musée ORMada (Office du Rova de Madagascar, ancien Musée du Palais de la Reine). Certaines problématiques liées à la conservation du patrimoine textile ont éveillé au sein d’ICOM Madagascar le souhait d’être accompagné par des professionnels dans le domaine, le comité n’a ainsi pas hésité à s’appuyer sur les réseaux de l’ICOM en sollicitant ICOM Costume pour ses expertises. Le projet avait pour objectif l’élaboration d’un atelier sur l’étude technique, l’entretien et la valorisation d’objets vestimentaires appartenant aux diverses collections de Madagascar. Organisé en juin 2024 à Antananarivo, capitale de Madagascar, l’atelier a été placé sous le haut patronage du Ministère de la Communication et de la Culture malgache et celui de l’Académie malgache.
Les partenaires du projet
Suite à la demande d’ICOM Madagascar, deux comités ont été impliqués dans la mise en œuvre de ce projet : le comité permanent ICOM SAREC, puis le comité international ICOM Costume pour les musées et collections de Costume, Mode et Textiles. Ce dernier, créé en 1960 par l’historien du costume François Boucher, compte aujourd’hui plus de 500 membres actifs du monde entier – il comprend des professionnels de musées spécialistes de l’entretien, de la présentation et de la conservation de collections de costumes historiques, de mode et de textiles. Le comité a été en charge de la coordination scientifique et technique ainsi que de la préparation du projet et de sa diffusion sur le site de l’ICOM. Le comité ICOM Madagascar, mis en place en 1987, a lui assuré l’exécution des activités à Madagascar. Ce comité, qui représente les intérêts des musées et de la profession muséale malgache, organise des activités pour la protection du patrimoine culturel matériel et immatériel. Il rencontre des défis liés à la professionnalisation du milieu muséal malgache, à la préservation des collections et au développement des activités à l’endroit du jeune public. Actuellement, le comité ICOM Madagascar regroupe des professionnels qui travaillent dans 25 musées publics et privés du territoire. Il est également membre de l’Alliance Régionale Afrique.
Objectifs et élaboration de l’atelier
Le comité scientifique du projet, piloté par Corinne Thépaut-Cabasset (ICOM Costume) et Bako Rasoarifetra (ICOM Madagascar), a examiné quels étaient les besoins des musées locaux et les attentes des acteurs culturels et participants malgaches, puis a déterminé trois axes d’études pour l’atelier – les robes royales, les vêtements liturgiques, les vêtements militaires et uniformes. L’objectif principal a été de mettre en contact les musées malgaches avec des professionnels internationaux collaborateurs d’ICOM Costume, et de bénéficier de leurs expertises. Aussi, quatre musées malgaches ont été sélectionnés après un appel à participation pour présenter un costume comme objet d’étude lors de l’atelier : l’ORMada (Office du Rova de Madagascar, ex Musée du Palais de la Reine), situé dans la capitale, a présenté une robe royale ; le Musée de la Cathédrale Andohalo, également situé dans la capitale, a présenté un vêtement liturgique ; le Musée de la Gendarmerie, situé à Moramanga, a présenté une tenue d’honneur pour peloton motard ; et le l’AKAMIA Museum Académie Militaire, situé à Antsirabe, a lui présenté une tenue d’apparat d’officier militaire.
L’atelier, organisé en format hybride et illustré par des supports visuels des costumes, a réuni en présentiel 50 professionnels (responsables de collection et techniciens) issus d’une dizaine de musées, et en distanciel 140 membres du réseau international de l’ICOM. Quatre grands experts internationaux en broderie, conservation, exposition et documentation des collections de costumes historiques, en art religieux et en vêtements d’uniforme, ont, après avoir fait leur intervention, échangé conseils et pratiques avec l’assistance.
Les participants de l’atelier se sont réunis en janvier 2025 à l’Institut de Civilisations, Musée d’Art et d’Archéologie pour établir un premier retour d’expérience sur l’atelier. Leurs remarques ont démontré l’utilité du livret qui a été conçu pour l’atelier, devenu depuis un outil de références pour différentes pratiques (notamment sur les systèmes de rangement du textile et la mise en réserve des objets). Les participants se sont empressés d’appliquer certaines recommandations qu’ils ont trouvées faciles et peu coûteuses.
ICOM STORAGE : un nouveau comité international sur les réserves de musées
L’ICOM a créé un nouveau comité international dédié aux réserves de musées : ICOM STORAGE. Cette étape importante reflète la reconnaissance croissante du rôle essentiel que jouent les réserves de musées dans la préservation, l’étude et l’accessibilité du patrimoine culturel.
La création d’ICOM STORAGE fait suite à un vaste processus de consultation auprès des membres de l’ICOM et des professionnels des musées du monde entier. Cette initiative a donné lieu à une vaste enquête sur le thème du stockage dans les musées, visant à faire le point sur la situation des réserves de collections dans le monde. Elle a abouti à une publication spécifique et à une conférence très réussie qui s’est tenue à l’automne 2024 à l’Université Sorbonne-Nouvelle à Paris. Cet événement a réuni plus de 400 participants, des professionnels et des chercheurs, soulignant le besoin urgent d’une plateforme spécialisée pour relever les défis et mettre en œuvre les meilleures pratiques en matière de stockage dans les musées.
Lors de sa 174e session, les 2 et 3 décembre 2024, le Conseil exécutif a examiné la proposition de création de ce nouveau Comité international. Avec 230 signatures provenant de 34 pays des cinq continents, la demande répondait à tous les critères nécessaires et le Conseil exécutif a approuvé sa création, reconnaissant l’importance de la gestion des réserves pour le secteur muséal.
François Mairesse est chargé d’organiser la première assemblée générale et les élections du nouveau comité.
Le rôle des comités internationaux
Les comités internationaux sont au cœur de la mission de l’ICOM, qui consiste à promouvoir les échanges professionnels, la recherche et les meilleures pratiques dans le secteur muséal. Chaque comité rassemble des experts du monde entier qui collaborent sur des sujets clés liés aux musées, favorisant le dialogue et faisant progresser les connaissances dans leurs domaines respectifs. En créant ICOM STORAGE, l’ICOM renforce son engagement à soutenir les professionnels des musées pour relever les défis du stockage des collections, assurer la préservation du patrimoine culturel pour les générations futures et encourager les musées à ouvrir leurs réserves au public et aux communautés.
ICOM STORAGE servira de forum mondial pour les professionnels des musées, en favorisant la collaboration, l’échange de connaissances et la défense des intérêts sur les questions liées aux collections en réserve. Les membres auront la possibilité de contribuer aux discussions sur la conservation, l’accès, la durabilité et l’innovation dans les solutions de stockage.
Rejoignez ICOM STORAGE dès aujourd’hui !
Les membres de l’ICOM peuvent rejoindre l’un des 35 CI en sélectionnant leur Comité international dans leur espace membre sur la base de données de l’ICOM via le lien suivant : ICOM Membership Login.
Pour plus d’informations, veuillez contacter : storage@icom.museum
De plus amples détails sur le processus d’élection pour devenir membre d’un Comité international et siéger à son conseil d’administration seront fournis dans les semaines à venir.
Renouveler le dialogue entre les arts et les publics
Si vous êtes une organisation culturelle européenne à but non lucratif et que vous développez des projets imaginant de nouveaux formats artistiques et culturels pour réinventer le lien entre les arts et les publics, candidatez au Prix européen Art Explora - Académie des beaux-arts 2025 !
Pourquoi candidater ?
- Concourir pour l’une des trois dotations de 30 00€, 40 000€ ou 50 000€
- Concourir pour le Prix spécial du jury de 30 000€
- Concourir pour le Prix du public de 30 000€
Quels types de projets sont déposés ?
Découvrez dans cette publication les projets lauréats et présélectionnés en 2024
Pour en savoir plusParticipez à l’un de nos webinaires de présentation du Prix européen Art Explora - Académie des beaux-arts pour poser toutes vos questions et obtenir des réponses directement de notre équipe (plus de dates à venir).
Appel à candidatures ouvert jusqu’au 9 juillet 2025 ! |
Regenerative Museums for Sustainable Futures
À propos de cet événement
Cette conférence se concentrera sur la manière dont les musées peuvent faire face aux urgences climatiques et sociales. Des collègues de musées du monde entier partageront des exemples pratiques de développement régénératif dans les musées. L'événement met l'accent sur le dépassement des objectifs de durabilité et de zéro net pour restaurer les écosystèmes, rééquilibrer les systèmes de valeurs et utiliser le patrimoine culturel pour encourager l'action climatique. Les musées agissent comme des forces régénératrices, engageant les communautés dans des solutions qui intègrent la durabilité, la résilience et les connaissances ancestrales pour lutter contre l'effondrement de l'environnement et l'injustice climatique.
Format hybride : sur place et en ligne
Site internet de la conférence

L’Académie des Traces // Edition 2025
L’édition 2025 de l’Académie des Traces se structure autour d’un atelier en ligne. Elle propose de prendre pour objet le patrimoine constitué en contexte colonial afin de contribuer à la réflexion sur plusieurs grands défis sociétaux contemporains.
Le séminaire en ligne se déroulera tous les jeudis d’avril 2025. L’Académie des Traces a invité des chercheur·ses et professionnel·les international·es afin d’apporter un éclairage pluriel dans un dialogue constant entre les participant·e·s des continents européen et africain. Les quatre séances aborderont successivement les thématiques suivantes au prisme de l’héritage colonial:
- Séance 1 : (Re)Médier/ Participer. Médiation et participation (3 avril 2025, 10h-12h CET) – s’inscrire ici
- Séance 2 : Sauvegarder / Adapter. Environnement, climat et durabilité (10 avril 2025, 10h-12h CET) – s’inscrire ici
- Séance 3 : (In)visibiliser/Réactiver. Numérisation, nouvelles technologies et médias (17 avril 2025, 10h-12h CET) – s’inscrire ici
- Séance 4 : Diagnostiquer / (Dés)intoxiquer. Santé, santé mentale et bien-être (24 avril 2025, 10h-12h CET) – s’inscrire ici
En 2024, nous avons constitué un réseau de plus de 500 personnes. En 2025, nous souhaitons continuer dans cette dynamique, avec un séminaire ouvert à tous et toutes, et avec l’ambition d’élargir, mais aussi de consolider et pérenniser ce réseau. Notre objectif consiste à imaginer une infrastructure d’échange et de partage.
L’atelier en ligne est ouvert à tous et à toutes. Il se déroule en anglais et en français, et les sessions plénières font l’objet d’une traduction simultanée dans les deux langues. Il est obligatoire de s’inscrire à chaque séance.
L’atelier en ligne a pour objectif d’apporter un éclairage pluriel sur l’héritage colonial et ses relations multiples au contemporain. Nous souhaitons encourager un dialogue entre participant.e.s issu.e.s des continents africain et européen, en offrant des temps privilégiés de discussions et d’échanges, en session plénière comme en petits groupes.
Chaque séance sera ouverte par les membres de l’équipe de l’Académie des Traces, puis introduite par un binôme de modérateur.e.s. qui présenteront les grands enjeux de la thématique de la séance. Puis, deux interventions courtes se succéderont, ouvrant des perspectives de discussions en plus petits groupes. Ainsi, chaque session favorise la prise de parole de chacun.e et la rencontre entre les participant.e.s.
Nos membres institutionnels
* Membres institutionnels d'ICOM France par région - actualisation fin 2024