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La recherche au musée
Cette journée de rencontre professionnelle abordera la question de la place de la recherche au sein des musées. Elle mettra en avant les spécificités de la recherche dans les musées, et les moyens et les objectifs de cette recherche, à partir de plusieurs retours d’expérience et de cas pratiques, discutés dans le cadre de tables rondes et présentés lors de focus.
Il s’agira de montrer que cette activité de recherche s’incarne dans des formes multiples, et également de mettre en avant l’apport que constituent les partenariats avec d’autres musées, instituts et laboratoires de recherche ou encore universités.
En partenariat avec le Service des musées de France (direction générale des Patrimoines et de l’Architecture)
Parmi les intervenants et les intervenantes
Claire Barbillon (École du Louvre), Christian Briend (Revue des musées de France), Felicity Bodenstein (Sorbonne Université), Stéphane Bourdin (CNRS), Vincent Droguet (service des musées de France – SMF), Aude Fanlo (MuCEM), Estelle Guille des Buttes-Fresneau (SMF), Pauline Guyot (INHA), Valentina Hristova (Fondation des sciences du patrimoine), Pascal Liévaux (DAPA), Armandine Malbois (MAD), Françoise Mardrus (musée du Louvre), Sara Martinetti (INHA), Rose-Marie Mousseaux (MAN), Federico Nurra (INHA), Daniele Rivoletti (université Clermont-Auvergne)
Recensement des sculptures allemandes gothiques tardives des collections publiques françaises
Lancement du "Répertoire des sculptures allemandes des musées de France (bois et bois polychromé, vers 1450-1530)
Les collections des musées de France témoignent de la qualité et de la diversité de la sculpture allemande à la fin du Moyen Âge, depuis les années 1450-1460 jusqu’à la Réforme.
Le programme de recherche a pour but de recenser les sculptures allemandes gothiques tardives en bois ou bois polychromé et de les étudier sous tous leurs aspects, matériels, stylistiques, historiques et iconographiques. Expression de la foi chrétienne du temps, ces œuvres religieuses sont principalement des éléments détachés de retables d’autel démembrés et, pour une moindre part, des retables complets et des statues de fonction cultuelle ou dévotionnelle.
Le corpus comprend environ quatre cent cinquante sculptures, conservées dans une soixantaine de musées répartis sur tout le territoire français. La base de données offrira ainsi à terme un ensemble représentatif de la sculpture allemande de la fin du Moyen Âge et permettra de diffuser les connaissances acquises et les découvertes inédites dans ce domaine artistique souvent méconnu.
Equipe INHA
- Isabelle Dubois-Brinkmann, pensionnaire
- Sigrid Mirabaud, pensionnaire
Partenaires et coordinatrices scientifiques
- Laurence Brosse, chef du service de la documentation du département des Sculptures, musée du Louvre Contact : Laurence.Brosse@louvre.fr
- Sophie Guillot de Suduiraut, conservatrice honoraire du patrimoine
Collaborateurs
- les conservateurs, attachés et assistants de conservation, et documentalistes scientifiques des musées de France
- Eloïse Dumas, stagiaire de l'Institut national d'histoire de l'art accueillie au département des Sculptures du musée du Louvre (2022)
- Juliette Levy-Hinstin, restauratrice de sculptures
- Silvia Marcheselli, stagiaire de l'Institut national d'histoire de l'art accueillie au département des Sculptures du musée du Louvre (2021)
- Marie-Amélie Pons, stagiaire de l'Institut national d'histoire de l'art accueillie au département des Sculptures du musée du Louvre (2020)
Partenaires institutionnels
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Musée du Louvre, Paris
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Musée Unterlinden, Colmar
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Musée des Beaux-Arts, Lyon
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Musée de l’Œuvre Notre-Dame, Strasbourg
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Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), Paris
"Un nouveau regard sur les sources d'archives"
Riches de 8 millions de photographies, les collections Roger-Viollet représentent un patrimoine visuel considérable et non négligeable pour la recherche de provenance. Les collections de l’ancienne agence de photographie, créée en 1938 par Hélène Roger-Viollet, ont été intégrées à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris en 2018. Delphine Desveaux, directrice du fonds, présentera leur histoire et reviendra sur l’enjeu mémoriel de ces collections d’images du xxe siècle. Vincent Tuchais, archiviste aux Archives de Paris, reviendra sur des fonds essentiels pour la recherche des œuvres spoliées ou vendues sur le marché de l’art pendant la période de l’Occupation.
Intervenants
Delphine Desveaux (Bibliothèque historique de la Ville de Paris), Vincent Tuchais (Archives de Paris)
A propos de ce séminaire
Ce séminaire explore le champ de la recherche relative à la spoliation des biens culturels, à la provenance des œuvres d’art, et aux conséquences de la perte et de la disparition des biens. Il est mené en collaboration avec la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 du ministère de la Culture, et avec l’Institut national du patrimoine. La nouvelle programmation de l’année 2023 poursuit le champ d’investigation déjà élargi au contexte, à la signification et aux conséquences des recherches de provenance et des restitutions d’œuvres d’art.
Le séminaire s’intéresse également aux artistes et écrivains inspirés aujourd’hui par les thèmes de la spoliation, de la disparition et de la recherche des traces.
En partenariat avec la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 (ministère de la Culture) et l’Institut national du patrimoine
Comité scientifique
Séverine Blenner-Michel (Inp), Ines Rotermund-Reynard (INHA), David Zivie (Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 du ministère de la Culture)
Programme de recherche
« Répertoire des acteurs du marché de l’art en France sous l’Occupation (1940-1945) », cheffe de projet Ines Rotermund-Reynard (domaine Histoire des collections, histoire des institutions artistiques et culturelles, économie de l’art)
Les Saulmann et les Breslauer, des familles allemandes au cœur des persécutions
Après la restitution en avril 2023 de deux œuvres d’art spoliées aux ayants droit d’Ernst et Agathe Saulmann, le sort dramatique de ce couple mais aussi des familles Breslauer, dont était issue Agathe Saulmann, mérite que leur soit consacrée une séance du séminaire. Ces familles allemandes très engagées sur la scène intellectuelle et artistique furent persécutées parce que juives.
Felix de Marez Oyens, expert en livres anciens, ayant droit d’Ernst et Agathe Saulmann et proche de Bernd Breslauer, reviendra sur leurs parcours, une histoire peu connue, mais représentative de destins faits de menaces, de survie et de tragédie.
Intervenant
Felix de Marez Oyens (expert en livres anciens et ayant droit d’Agathe et Ernst Saulmann)
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A propos de ce séminaire
Ce séminaire explore le champ de la recherche relative à la spoliation des biens culturels, à la provenance des œuvres d’art, et aux conséquences de la perte et de la disparition des biens. Il est mené en collaboration avec la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 du ministère de la Culture, et avec l’Institut national du patrimoine. La nouvelle programmation de l’année 2023 poursuit le champ d’investigation déjà élargi au contexte, à la signification et aux conséquences des recherches de provenance et des restitutions d’œuvres d’art.
Le séminaire s’intéresse également aux artistes et écrivains inspirés aujourd’hui par les thèmes de la spoliation, de la disparition et de la recherche des traces.
En partenariat avec la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 (ministère de la Culture) et l’Institut national du patrimoine
Comité scientifique
Séverine Blenner-Michel (Inp), Ines Rotermund-Reynard (INHA), David Zivie (Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 du ministère de la Culture)
Programme de recherche
« Répertoire des acteurs du marché de l’art en France sous l’Occupation (1940-1945) », cheffe de projet Ines Rotermund-Reynard (domaine Histoire des collections, histoire des institutions artistiques et culturelles, économie de l’art)
La recherche de provenance en Suisse et la situation du Kunsthaus de Zurich
Alors que la Confédération helvétique s’apprête à créer une commission de restitution des biens culturels spoliés, le Kunsthaus de Zurich annonce le développement d’une « nouvelle stratégie pour la recherche de provenance ». S’agit-il d’un changement plus général observé en Suisse quant au renforcement des politiques de recherche et de restitution des biens spoliés ? Joachim Sieber, chercheur de provenance au Kunsthaus de Zurich, évoquera la situation actuelle en Suisse, alors que l’historienne de l’art Iris Bruderer-Oswald présentera sa biographie de Wilhelm Wartmann, qui a dirigé le célèbre musée de Zurich pendant 40 ans. Après 1933, il a eu un rôle crucial pour un certain nombre de collectionneurs d’art moderne fuyant le nazisme, en accueillant leurs collections ou en organisant des expositions d’artistes dits « dégénérés » selon l’Allemagne nazie.
Intervenants
Iris Bruderer-Oswald (historienne de l’art), Joachim Sieber (Kunsthaus Zurich et cofondateur de l’Association suisse de recherche en provenance)
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A propos de ce séminaire
Ce séminaire explore le champ de la recherche relative à la spoliation des biens culturels, à la provenance des œuvres d’art, et aux conséquences de la perte et de la disparition des biens. Il est mené en collaboration avec la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 du ministère de la Culture, et avec l’Institut national du patrimoine. La nouvelle programmation de l’année 2023 poursuit le champ d’investigation déjà élargi au contexte, à la signification et aux conséquences des recherches de provenance et des restitutions d’œuvres d’art.
Le séminaire s’intéresse également aux artistes et écrivains inspirés aujourd’hui par les thèmes de la spoliation, de la disparition et de la recherche des traces.
En partenariat avec la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 (ministère de la Culture) et l’Institut national du patrimoine
Comité scientifique
Séverine Blenner-Michel (Inp), Ines Rotermund-Reynard (INHA), David Zivie (Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 du ministère de la Culture)
Programme de recherche
« Répertoire des acteurs du marché de l’art en France sous l’Occupation (1940-1945) », cheffe de projet Ines Rotermund-Reynard (domaine Histoire des collections, histoire des institutions artistiques et culturelles, économie de l’art)
Retour sur le répertoire des acteurs du marché de l'art en France sous l'Occupation, 1940-1945 (RAMA)
Issu d’un programme de recherches francoallemand mené en coopération entre l’INHA et l’université technique de Berlin, le répertoire des acteurs du marché de l’art sous l’Occupation (RAMA) offre une ressource numérique trilingue, dont le premier volet a été publié fin 2021, afin de mettre en lumière des figures clés du marché de l’art en France entre 1940 et 1945.
Cette séance présentera le second volet éditorial, mené en 2022 et 2023, qui a permis de mettre en perspective les données réunies dans le répertoire grâce à des essais concernant le contexte historique, l’histoire des restitutions en France, l’histoire des juridictions d’exception.
Intervenants
Julien Aquatella (CIVS, Berlin), Cécile Bargues (INHA), Federico Nurra (INHA), Ines Rotermund-Reynard (INHA), David Zivie (Mission de recherche et de restitutions des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945, ministère de la Culture)
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A propos de ce séminaire
Ce séminaire explore le champ de la recherche relative à la spoliation des biens culturels, à la provenance des œuvres d’art, et aux conséquences de la perte et de la disparition des biens. Il est mené en collaboration avec la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 du ministère de la Culture, et avec l’Institut national du patrimoine. La nouvelle programmation de l’année 2023 poursuit le champ d’investigation déjà élargi au contexte, à la signification et aux conséquences des recherches de provenance et des restitutions d’œuvres d’art.
Le séminaire s’intéresse également aux artistes et écrivains inspirés aujourd’hui par les thèmes de la spoliation, de la disparition et de la recherche des traces.
En partenariat avec la Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 (ministère de la Culture) et l’Institut national du patrimoine
Comité scientifique
Séverine Blenner-Michel (Inp), Ines Rotermund-Reynard (INHA), David Zivie (Mission de recherche et de restitution des biens culturels spoliés entre 1933 et 1945 du ministère de la Culture)
Programme de recherche
« Répertoire des acteurs du marché de l’art en France sous l’Occupation (1940-1945) », cheffe de projet Ines Rotermund-Reynard (domaine Histoire des collections, histoire des institutions artistiques et culturelles, économie de l’art)

Inventaire de la galerie Wildenstein, pendant l'Occupation après le départ du propriétaire © LAPI / Roger-Viollet
Le grand saut vers le numérique
Résultats de l'enquête sur les stratégies numériques des musées pendant la pandémie et sur l’avenir de la participation des publics
La pandémie de Covid-19 a donné lieu à des défis sans précédent pour les musées du monde entier, qui se sont retrouvés forcés de développer des stratégies numériques pour rester présents auprès du public et maintenir sa participation. Le rapport du projet de solidarité ICOM-AVICOM/ICOM-MPR (Comité international pour l’audiovisuel, les nouvelles technologies et les médias sociaux et Comité international pour le marketing et les relations publiques dans les musées), mené en coopération avec ICOM Allemagne, a étudié les approches numériques de 173 musées à travers 51 pays, sur tous les continents. Cet article présente les résultats de cette étude globale ainsi que l’impact potentiel, pour les musées de petite à moyenne taille, de ces approches sur les relations publiques et le développement du public à l’ère du numérique.
Les objectifs
Pendant la pandémie et les confinements que nous avons connus, maintenir un lien avec les publics a été un des défis à relever pour les musées. Nombre d’entre eux étaient déjà présents en ligne et sur les réseaux sociaux avant 2020, mais le Covid-19 les a obligés à renforcer activement leur offre numérique en proposant de nouveaux formats : podcasts, visites guidées ou encore services de médiation en ligne. Ces initiatives visaient à dépasser la distance physique et à permettre aux musées de rester en contact avec leur public.
L’objectif de l’enquête était de comprendre comment les musées ont tiré parti de leurs sites internet et de leurs comptes sur les réseaux sociaux pour maintenir ou accroître leur présence en ligne, et traiter non seulement de la pandémie, mais aussi d’autres événements d’importance pour le public. Les questions s’intéressaient principalement aux nouveaux formats et canaux de communication mis en place, au langage visuel employé pour impliquer le public, à la durabilité de ces projets sur le long terme ainsi qu’aux stratégies déployées par chaque musée pour se distinguer des autres.
Si, au départ, ce sont les musées les plus grands et les mieux financés – comme l’institut Inhotim – qui ont le plus profité de la transformation numérique, les plus petites institutions, comme le musée d’Histoire médicale d’Ingolstadt (Allemagne), ont, elles aussi, prouvé qu’elles étaient capables de maintenir de forts liens avec leurs publics lors du confinement. Ce musée a en effet mis en place diverses stratégies, dont une série de médiations quotidiennes en ligne, #covid19history, dans laquelle étaient présentés des artefacts en lien avec les pandémies de l’histoire, comme les masques de vautour que portaient les docteurs lors de l’épidémie de peste noire.
D’autres, comme le Deutsches Panzermuseum (musée allemand des Blindés de Munster), ont fait des efforts pour attirer les visiteurs et créer des liens entre les expositions et les événements du moment. L’établissement a ainsi lancé une série de vidéos autour de la guerre en Ukraine dans l’objectif de faire participer son public en reliant les expositions historiques du musée aux problèmes actuels.
De nombreux musées ont profité de la pandémie pour explorer de nouveaux formats comme le podcast afin de stimuler leurs publics cibles. L’institut Inhotim, par exemple, a lancé un podcast en 2022. Le Museum am Rothenbaum – Kulturen und Künste der Welt d’Hambourg s’était quant à lui lancé dès le premier confinement, en avril 2020. On peut aussi citer le musée d’Histoire naturelle de Berlin (Museum für Naturkunde Berlin), qui a créé en 2020 un podcast devenu populaire, « Beats & Bones », centré sur son exposition du moment. Avec une note de 4,6 étoiles sur 5 sur Apple Podcasts (noté par 393 utilisateurs), ce podcast est parvenu à accroître la portée du musée et à améliorer le taux de participation du public.
Conclusion
Le rapport sur ce projet de solidarité aidera les musées à tirer des enseignements des bonnes pratiques et des succès des autres institutions. Cette enquête met en lumière le potentiel innovant et créatif des pratiques muséales, grâce aux institutions qui ont testé de nouveaux canaux de communication, éléments interactifs et techniques de narration pour mieux captiver et éduquer les visiteurs. Ces nouvelles approches façonneront peut-être l’avenir des expériences muséales, aussi bien sur site qu’en ligne, au fil des évolutions du secteur. L’intégralité du rapport (disponible en anglais, en français et en espagnol) présente le score détaillé de chaque musée évalué, ainsi que d’autres exemples de bonnes pratiques, des statistiques et un index interactif. Il inclut également un article de Matthias Henkel, « Curating the Museum as a Brand » (« Gérer le musée comme une marque »), qui souligne combien il est important pour les musées d’établir une identité forte et reconnaissable et explique également quel est le rôle des stratégies numériques dans la constitution de l’image publique et de la réputation d’un musée.
Pour conclure, le rapport sur le projet de solidarité ICOM-AVICOM/ICOM-MPR fournit de précieuses données sur la transformation numérique des musées pendant la pandémie de Covid-19 et pour les années à venir. Alors que les musées doivent encore naviguer entre les défis et les opportunités qu’offre l’ère du numérique, cette enquête a tiré des leçons qui pourront les aider à choisir de futures stratégies et de nouvelles approches.
Pour plus d’informations sur l’enquête et pour accéder à l’intégralité du rapport, vous pouvez consulter ici :
Conférence annuelle du Comité international CAMOC
Le thème de la conférence annuelle 2023 du Comité international pour les collections et activités des musées des villes - CAMOC - est "Villes et musées en mutation" (Changing Cities, Changing Museums)
Les villes sont réputées pour être des générateurs et des réflecteurs de changements sociaux, économiques et politiques, et jamais autant qu'à notre époque. Les changements démographiques, les migrations mondiales et régionales, les soulèvements raciaux et sociaux, les guerres et les crises des droits de l'homme, la mondialisation économique, les pressions du développement immobilier, l'embourgeoisement, la pandémie de COVID-19 et la crise climatique ne sont que quelques-unes des forces qui poussent les villes à s'interroger sur leur avenir, leurs identités et ce qu'elles représentent.
En tant qu'interprètes de l'histoire, les musées urbains ont toujours eu la responsabilité de faire face au changement, mais les mutations existentielles qui affectent les villes au XXIe siècle présentent de nouveaux défis. Simultanément, les nouveaux impératifs de la muséologie et les conversations autour de la justice sociale poussent les musées urbains à examiner leurs propres pratiques en matière de DEAI (diversité, équité, inclusion et accessibilité) et leurs relations avec leurs communautés.
Aperçu du programme préliminaire
Lundi 16 octobre - Excursions à New York, réception d'ouverture (plus d'informations bientôt !)
Mardi 17 octobre - Jour 1 des sessions, Musée de la ville de New York
Mercredi 18 octobre - Sessions jour 2, Musée de la ville de New York
Jeudi 19 octobre - Atelier sur le logement social et la migration (plus d'informations prochainement !)
DATES IMPORTANTES
30 avril - Date limite de soumission des résumés
30 mai - Les présentateurs sont informés ; les possibilités de bourses de voyage sont émises
15 juin - Date limite de dépôt des demandes de bourses de voyage
29 juillet - Publication du programme actualisé et ouverture des inscriptions
En savoir plus sur le Musée de la ville de New York

Cézanne en son atelier des Lauves
Entre 1902 et 1906, Paul Cézanne disposa d’un atelier construit à sa demande, selon ses plans, en un lieu choisi par lui sur la colline desLauves. De l’atelier, on domine Aix ; sur la colline au dessus de l’atelier, on voit Sainte-Victoire au lieu dit « la terrasse des peintres » : Cézanne peignit là ses dernières Sainte-Victoire. Les bords de l’Arc n’étaient pas trop loin…
À l’atelier des Lauves, Cézanne peignit Le Jardinier Vallier, les Grandes Baigneuses, quelques natures mortes… L’œuvre ultime s’accomplit dans le recueillement et le silence. Cézanne, qui disait en 1866 qu’il fallait sortir de l’atelier, (« tous les tableaux faits à l’intérieur, dans l’atelier, ne vaudront jamais les choses faites en plein air ») y revient délibérément, certain qu’avec lui son travail « sur nature » s’en trouverait accru. Il y poursuit en tout cas ses « études » : « Je dois travailler six mois encore à la toile que j’ai commencée. » écrit-il à Gasquet en septembre 1903. On peut imaginer qu’il s’agit d’une version des Grandes Baigneuses qui ne seront jamais achevées. Si le peintre préserva sa solitude pour l’unique réalisation de sa vie, la peinture (« La peinture est ce qui me vaut le mieux » lettre à son fils 26 août 1906), il n’en reçut pas moins avec affabilité et attention les amis et admirateurs qui venaient le voir (Camoin, Bernard, Denis, Vollard, Osthaus…etc)
L’atelier fut fermé à la mort de Cézanne, vidé des tableaux, aquarelles et dessins de l'artiste qu’il pouvait contenir. Paul Cézanne-fils, conscient que, depuis Paris, il ne pouvait sauvegarder ce site qui lui tenait à cœur, le vendit en 1921, après la mort de sa tante Marie (petite sœur du peintre), à un amoureux de Cézanne et du patrimoine en Provence, Marcel Provence qui préserva le site jusqu’à sa mort (1951), sans modification notable à l’étage.
Racheté par un comité américain (grâce à John Rewald, poussé par James Lord) en 1953, L’atelier fut remis à l’Université d’Aix qui le rétrocéda à la Ville d’Aix en 1969 soucieuse de lui donner un destin « muséographique » auquel, d’abord Marianne Bourges, puis Michel Fraisset, s’attachèrent. La Ville a racheté la maison située au nord du jardin de l’atelier (ancienne maison Girard) . Elle entend transférer en ce lieu toutes les fonctions pédagogiques, administratives, touristiques, inhérentes à la gestion d’un tel site. L’ atelier (rez-de-chaussée et étage), le jardin sont alors à repenser, dans le respect de ce qu’ils furent du temps de Cézanne.
C’est l’enjeu de ce colloque qui sera prolongé par un livre d’art et d’histoire à l’aune de celui qui fut publié en 2019 sur le titre « Cézanne/Jas-de-Bouffan »
Informations pratiques :
Lieu : musée Granet, Aix-en-Provence
Entrée libre, sans réservation, dans la limite des places disponibles
ICOM France relaie la publication "Voir le musée autrement : le champ des possibles"
Après la crise majeure traversée par les institutions culturelles lors de la pandémie de la covid-19, la revue Culture & Musées a souhaité organiser une réflexion ouverte et constructive sur l’avenir des musées. Elle s’est inscrite dans le cadre de journées d’étude organisées pour la célébration du 20e anniversaire de la revue, qui avaient pour titre « Voir le musée autrement : le champ des possibles ».
Cette livraison anniversaire se nourrit des discussions commencées lors de ces journées de l’automne 2021. Elle propose une approche prospective de la muséologie et du musée à partir d’une diversité de regards fondés à la fois sur des travaux de recherche et sur des expériences pratiques. La particularité de ce numéro spécial est en effet de mêler articles scientifiques et points de vue de professionnels, en encourageant une forme d’écriture plus libre et plus personnelle.