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Quelles limites pour la restauration aujourd’hui ?
Le C2RMF organise de nouvelles rencontres en 2024 sur la thématique des limites pour la restauration aujourd'hui
En partenariat avec la DRAC Auvergne - Rhône-Alpes, le musée et la ville de de Grenoble la FFCR, l’AGCCPF et ARC-Nucléart, elle se tiendront à Grenoble du 10 au 11 octobre 2024.
Ces journées ont une double ambition : d’une part, explorer une problématique de conservation-restauration et, d’autre part, valoriser des retours d’expérience émanant de la région hôte.
La notion des limites de la restauration, limites librement choisies ou imposées, est la thématique retenue pour 2024. Quand le souhait commun est généralement de rendre à l’objet son état le plus proche possible de celui d’origine, quand sujets de recherche et travaux et mémoires d’élèves restaurateurs ne cessent d’ouvrir des pistes de plus en plus techniques et savantes, permettant des interventions d’une rare technicité, véritables « tours de forces » de maîtrise et de complexité, comment comprendre le choix de ne pas pousser aussi loin que possible une restauration techniquement réalisable, voire de faire le choix de ne pas intervenir, au risque d’accepter l’aggravation d’un état fragile ?
Responsables de collections, restaurateurs, mais aussi décideurs et même publics sont habitués à accepter et à lire des niveaux de manques importants, comme en archéologie, là où dans d’autres domaines la question n’est que difficilement évoquée. Faut-il questionner ces frontières ? À quelle étape d’une intervention, par qui et pourquoi ? Comment documenter les choix et les protocoles adoptés ? Quel mode de présentation offrir au public ? Comment la connaissance de l’histoire matérielle des œuvres peut-elle aider à décider ? L’alternative numérique à la restauration est-elle une voie à explorer ? Comment documenter les œuvres que nous condamnons ? Comment accompagner le public à comprendre l’absence ou la lacune ?
L’objectif de ces journées est de montrer, à partir d’exemples récents, illustrant la diversité des biens patrimoniaux et des problématiques de conservation, comment les limites de la restauration « acceptable » ont évolué, comment elles sont aujourd’hui fortement interrogées à l’aune de considérations économiques et environnementales de plus en plus prégnantes, comment il convient d’anticiper et rendre compatibles ces nouvelles attentes, l’obligation de conservation, une juste lisibilité des œuvres ainsi que leur appropriation par le public. Ces questions pourront être abordées sous des angles divers : histoire de la déontologie de la restauration, sciences de la matière, pratiques de la restauration, sciences humaines, etc.
Appel à contribution
Les propositions de communication (jusqu’à 1000 signes + 5 lignes de biographie + coordonnées téléphoniques et électroniques), comporteront un titre provisoire, évoqueront le contexte posé par la proposition, sa problématique, les moyens mis en œuvre de recherche, d’intervention, de publication et médiation. Elles sont à adresser à Pierre Machu pour la date limite du 15 novembre 2023 afin de permettre la sélection des communications avant le au 15 décembre 2023. Les contributions en binôme favorisant une approche interdisciplinaire (responsable patrimonial, restaurateur, scientifique, administratif) et présentant des études de cas dans la région Auvergne - Rhône-Alpes seront privilégiées.
Conférence annuelle 2024 ICOM COSTUME
Le Comité international de l’ICOM pour les musées et collections de costume, mode et textile - COSTUME - lance un appel à candidature pour l'organisation de sa conférence annuelle 2024
ICOM Costume invite les comités nationaux, musées et institutions intéressés par le champ disciplinaire (et organisations affiliées) à soumettre leur candidature pour accueillir et coorganiser la conférence annuelle 2024. Proposition à envoyer avant le 30 septembre 2023 auprès de la présidente du comité ICOM Costume, Corinne Thépaut-Cabasset : corinne.thepaut-cabasset@
Atelier de Formation de l’ICOM sur le Marketing, le Développement du Public et la Collecte de Fonds
Le Conseil international des musées (ICOM) et ICOM Mexique organisent un programme de formation pour les professionnels des musées d’Amérique latine en partenariat avec le Comité international de l’ICOM pour le marketing et les relations publiques (MPR).
Réservé aux professionnels des musées d’Amérique latine et des Caraïbes // Du 16 au 20 octobre 2023
Le programme de formation est conçu pour développer les compétences et les capacités de 30 professionnels des musées d’Amérique latine et des Caraïbes. Les professionnels en milieu de carrière, issus de différents domaines et disciplines, bénéficieront de conférences, d’ateliers et de discussions et seront également chargés de diffuser les connaissances et l’expertise acquises au sein de leurs équipes et auprès de leurs collaborateurs.
Objectif : Renforcer les capacités des professionnels des musées dans le secteur du marketing, du développement du public et de la collecte de fonds.
A la fin du cours, les participants seront capables de :
- développer un plan de communication et de marketing pour répondre aux besoins et aux attentes des publics et des parties prenantes
- proposer des actions d’interaction innovantes en utilisant les technologies numériques
- reconnaître la valeur de la planification stratégique
- identifier les besoins et les opportunités de chaque musée en matière de marketing et de collecte de fonds
- proposer et appliquer des stratégies créatives pour la création et le développement de partenariats et la collecte de fonds pour différents publics.
Les candidats retenus doivent s’engager à participer à toutes les activités et à suivre l’intégralité du programme.
Conférence internationale d'ICOM Europe
Propos de la conférence
Le séminaire "Bridging the gap between museeums and communities : the role of communication and education" / "Combler le fossé entre les musées et les communautés : le rôle de la communication et de l'éducation" organisé par le musée national des carrosses du Portugal, grâce à Mario Antas, est un événement très attendu par ICOM Europe.
Le projet, soutenu dès le départ par le bureau d'ICOM Europe, est au cœur des préoccupations de tous nos musées en Europe. La nouvelle définition de l'ICOM des musées réserve à l'éducation et à la communication un rôle prépondérant : "Un musée est une institution permanente à but non lucratif au service de la société qui recherche, collectionne, conserve, interprète et expose le patrimoine matériel et immatériel. Ouverts au public, accessibles et inclusifs, les musées favorisent la diversité et la durabilité. Ils fonctionnent et communiquent de manière éthique, professionnelle et avec la participation des communautés, offrant des expériences variées pour l'éducation, le plaisir, la réflexion et le partage des connaissances".
Les musées sont reconnus comme l'une des institutions les plus crédibles, ce qui confère une mission essentielle à tous ceux qui y travaillent : ils doivent construire de nouvelles formes d'éducation et de communication, garantissant une diffusion plus large des connaissances, accessible au plus grand nombre. C'est la responsabilité qui incombe plus que jamais à l'ICOM, l'organisation internationale qui vise à rassembler tous les professionnels des musées dans le monde.
Pour ICOM Europe, il s'agit d'un événement très important de rencontre et de débat : de nombreuses personnalités de la communauté muséale seront présentes à Lisbonne, en particulier du Portugal, bien sûr, mais aussi de divers comités nationaux et internationaux de l'ICOM. ICOM Europe est l'un des membres fondateurs de l'ICOM et, avec les six autres alliances régionales, nous nous efforçons d'offrir aux comités nationaux de nos régions respectives l'occasion de se réunir et d'échanger des idées afin de favoriser le dialogue de plus en plus ouvert que les musées et la culture ont le potentiel de promouvoir.
Nous espérons que vous serez nombreux à nous rejoindre à Lisbonne en octobre prochain. Ces rencontres "face à face" sont devenues rares et précieuses pour nous tous.
Thèmes abordés
1 - Mémoire et communauté. Comment les musées peuvent se transformer en centres culturels pour que les gens comprennent la valeur du patrimoine.
2 - Communication, éducation et communauté. Comment les départements éducatifs peuvent développer des stratégies participatives pour donner la parole aux communautés.
3 - Le patrimoine en tant qu'expression de différentes cultures et de différentes migrations. Les objets ont des significations différentes pour les différentes communautés. Qu'est-ce qui rend un objet si important pour une communauté ?
4 - Comment donner la parole aux communautés non représentées dans les musées ?
5 - Les temps difficiles que nous vivons actuellement (post-covid, changement climatique, crise financière et économique et temps de guerre en Europe) : comment utiliser la communication et l'éducation pour approcher les communautés ?
6 - Visiteurs virtuels ou objets réels ? Comment transformer les non-visiteurs en véritables visiteurs de musée qui s'intéressent aux objets de musée ?
Site internet de la conférence
A noter pour la rentrée !
Chers.es membres d’ICOM France, chers.es collègues,
Alors que la plupart d’entre nous s’apprêtent à une coupure estivale, je voulais vous informer de quelques rendez-vous de rentrée que vous pouvez d’ores et déjà noter dans vos calendriers.
Je vous l’annonçais dans la dernière lettre d’information, nos journée professionnelles annuelles auront lieu les 22 et 23 septembre prochains à Tours, en partenariat avec les Musées de la Ville. Intitulées « Nouveaux publics, nouveaux usages, nouveaux modèles ? », vous en trouverez le propos et le programme sur notre site.
Journées professionnelles 2023
Pensez à vous y inscrire pour partir en vacances l’esprit tranquille ! Vous pourrez suivre la journée en ligne ou sur place et ainsi profiter peut-être des visites qui seront proposées le samedi 23.
Quelques jours après, nous nous retrouverons pour la quatrième séance du cycle « Les musées face à leurs responsabilités environnementales et sociétales » le mercredi 27 septembre à 17h30. Cette session sera dédiée à la formation et à la recherche. Ces enjeux en matière d’éco-responsabilité sont en effet devenus centraux et traversent tous les secteurs du champ de la Culture. Quels en sont les acteurs ? Quels sont les fondamentaux à dispenser ? Les outils pédagogiques à développer ? Les attentes des publics sur ces sujets ? Cette séance sera coordonnée et modérée par ICTOP, le comité international d’e l’ICOM pour la formation du personnel.
Le sujet du développement durable restera au cœur de nos centres d’intérêts et de nos projets en cette rentrée et d’autres projets sont en cours de conception, nous aurons l’occasion d’en reparler bientôt.
ICOM France continuera également de s’impliquer dans les grands chantiers de notre organisation, dont la révision du Code de déontologie. Et nous avons besoin de vos avis. Nous lancerons à la fin du mois d’août une consultation afin de connaitre votre avis sur les pistes qui sont actuellement proposées par le groupe de travail ETHCOM. N’hésitez pas à participer et à nous faire part de vos opinions sur ce projet de révision d’un document qui constitue le socle de l’ICOM.
Je termine en vous rappelant qu’ICOM France a changé d’adresse fin juin.
Nous sommes maintenant heureux de vous accueillir au 16 rue Massenet, dans le 16e arrondissement, toujours à Paris. Mais pas avant le 21 août, congés obligent…
Bon été, bon repos à tous.
Emilie Girard, présidente
Entendre la voix des personnes en esclavage dans les institutions patrimoniales
La Fondation pour la mémoire de l’esclavage et le Musée d’histoire de Nantes s’associent pour organiser les 18 et 19 septembre 2023, à Nantes, un atelier professionnel : Entendre la voix des personnes en esclavage dans les institutions patrimoniales.
Ce séminaire mêle sur une journée et demie réflexions théoriques et ateliers pratiques sur la thématique « exposer et transmettre la connaissance de l’esclavage et de ses héritages », de la conception à la mise en œuvre concrète.
Conçu au sein du réseau Patrimoine Déchaîné regroupant des professionnels des archives, des musées, des bibliothèques et de tous les métiers associés à la transmission, cet atelier veut faciliter la mise en valeur des fonds et collections liées à l’esclavage en appréhendant les enjeux d’histoire et de mémoires vives. L'atelier questionne l’utilisation des récits personnels pour raconter une histoire sensible, dans toutes ses dimensions et s’appuie sur les apports historiographiques et muséologiques permettant la médiation des événements traumatiques tels que les conflits ou génocides, et la compréhension historique du racisme et des discriminations liées à l’origine.
Comment présenter l’esclavage et les combats pour s’en libérer ? Comment rendre visibles des millions de personnes longtemps restées dans l’anonymat, renvoyées au silence, au mieux dans leur statut de victimes lorsque les collections et les sources sont anonymes, lacunaires, dispersées ? Des récits personnels peuvent-ils révéler la complexité de l’esclavage et ses conséquences, et lier le système économique global à la réalité quotidienne faite de résistances et d’adaptation ? Une part « d’absence » documentaire dans l’écriture du récit peut-elle être « fictionnée » ? Comment aborder dans l’exposition et la médiation culturelle une histoire de plusieurs siècles et saisir l’actualité des questions humaines qu’elle pose ?
En interrogeant l’éthique des pratiques patrimoniales sur des sujets sensibles, en présentant les différentes sources sur lesquelles construire des récits incarnés, en partageant des retours d’expériences récentes et mettant en pratique au cours d’ateliers, l’atelier Entendre la voix des personnes en esclavage dans les institutions patrimoniales s’adressent aux équipes d’institutions culturelles qui souhaitent aborder ce sujet encore méconnu sous un angle renouvelé, et plus largement s’intéressent au traitement des « questions vives » .
La Fondation pour la mémoire de l’esclavage inscrit cette action dans le cadre du Plan de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations à l’origine.
Programme :
Lundi 18 septembre
- Débat introductif : Exposer l'esclavage, en présence de Françoise Vergès
- Retours d'expériences récentes
- Visite du Musée d'histoire de Nantes
Mardi 19 septembre
- Présentation des sources et travaux d'historiens
- Ateliers pratiques simultanés sur la scénarisation, la scénographie et la médiation
- Restitution des ateliers
Dans la limite des places disponibles : 30 personnes en salle.
Les Entretiens du Patrimoine
Après dix ans d’interruption, le ministère de la Culture (Direction générale du patrimoine et de l’architecture) relance les Entretiens du patrimoine, grand colloque qui donnera l’opportunité à l’ensemble des acteurs du secteur (architectes, conservateurs, restaurateurs, chercheurs, entreprises, associations, etc.) de débattre des grands enjeux de la restauration du patrimoine au XXIe siècle.
Les 28, 29 et 30 novembre 2023 à l’auditorium Claude Lévi-Strauss du musée du Quai Branly-Jacques Chirac, il sera proposé de faire le point sur les pratiques actuelles en matière de conservation et de restauration et d’envisager les évolutions en cours.
Comment faire des éléments matériels et immatériels hérités du passé des ressources d’avenir en leur donnant une nouvelle vie ? Quelles techniques, quels matériaux mettre en œuvre à cet effet ? En quoi la préservation, la restauration du patrimoine évolue-t-elle face aux effets présents et futurs du changement climatique ? Quelle place pour le patrimoine dans la transition écologique ? Autant de questions qui seront débattues à partir des interventions des plus grands spécialistes français et étrangers dans l’objectif de dessiner des perspectives à la lumière d’exemples concrets et de retours d’expérience.
Quatre sessions thématiques seront proposées
- Quelles évolutions des principes et des pratiques de la restauration ?
- Restaurer : quelles réponses à l'évolution des usages ?
- Matériaux, techniques et savoir-faire : des approches évolutives ?
- Quelle place de la conservation-restauration dans la double transition écologique et numérique ?
Retrouvez le programme détaillé de l'évènement ci-contre
Semaine franco-béninoise et Journées européennes du patrimoine
À l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine 2023, le Muséum d’histoire naturelle de Toulouse mettra à l’honneur le patrimoine du Bénin sous toutes ses formes : des insignes de pouvoir à la danse contemporaine, en passant par les plantes liturgiques et les « choses » vodùn.
Des journées de médiation culturelle et artistique viendront clore un riche programme de rencontres scientifiques autour des biens conservés au Muséum de Toulouse.
- Du 11 au 17 septembre, les membres du projet COLL-AB : Collaborations - Collections d'Abomey et du Bénin se réuniront pour étudier les collections dans les réserves et participer à une journée de rencontres interprofessionnelles ainsi qu’un colloque scientifique.
- Le 14 septembre, la journée de rencontres muséales interprofessionnelles intitulée "Regards croisés sur les pratiques de conservation et de médiation des collections patrimoniales : Bénin - France" se tiendra dans l’auditorium du Muséum de Toulouse. Ces rencontres seront largement ouvertes à toutes les personnes officiant dans le domaine du patrimoine, de la conservation à la médiation en passant par la documentation et l’exposition.
- Le 15 septembre, un colloque scientifique intitulé Provenances, enjeux et perspectives autour des biens culturels en provenance du Bénin conservés à Toulouse se tiendra à la Maison de la Recherche de l’Université Toulouse Jean Jaurès.
Les deux événements seront gratuits et accessibles sur réservation.
Avec la présence du directeur et du secrétaire d’ICOM Bénin.
IV - Formation et recherche
Les musées face à leurs responsabilités environnementale et sociétale : vers un modèle éthique et durable
ICOM France et ses partenaires ICOM Canada, ICOM Espagne, ICOM Liban, ICOM-CC, ICTOP, NATHIST, ICOM Arab, ICOM LAC, et l'université du Québec Trois Rivières lancent un nouveau cycle de débats consacré à l'élaboration d'un modèle éthique et durable dans les musées.
Ce cycle de rencontres/débats est destiné aux professionnels de musée. Y interviennent des collègues pouvant faire état d’expériences innovantes en matière de développement durable. Cette notion est ici comprise dans sa dimension à la fois écologique et sociétale. Il s’agit de présenter autour de thématiques choisies, des retours d’expérience inspirants, visant à montrer comment les musées peuvent aujourd’hui concrètement s’engager dans leurs actions quotidiennes pour construire un avenir plus durable.
Ce cycle prend la forme de 6 séances participatives sur plate-forme numérique de mai à novembre 2023.
Session 4
Formation et recherche
Mercredi 27 septembre 2023
17h30 - 19h
L’enjeu de la formation aux questions d’éco-responsabilité est devenu central et traverse tous les secteurs du champ de la Culture. Quels sont les acteurs de cette formation ? Quels sont les fondamentaux à dispenser ? Les outils pédagogiques à développer ? Les attentes des publics sur ces sujets ?
La séance sera organisée par le Comité international de l'ICOM pour la formation du personnel - ICTOP.
Dialogues et échanges avec :
- Blaise Kilian, Co-directeur du musée de l'Économie et de la Monnaie du Cambodge (SOSORO)
- Ernest Kpan, Président d'ICOM Côte d'Ivoire
- Manuelina Duarte, experte en muséologie sociale
- Michaela Rota, Architecte et consultante en musées et développement durable
La séance sera modérée par Hélène Vassal et Rita Capurro, membres d’ICTOP. Elle sera ouverte par Emilie Girard, présidente d'ICOM France et Leena Tokila, présidente d'ICTOP.
Les artistes et leurs objets
Le Musée Bourdelle lance un appel à communications pour sa Journée d’étude intitulée : Les artistes et leurs objets : une approche sensible et mémorielle, qui se tiendra le lundi 22 avril 2024 au Musée Bourdelle (Paris), salle Gaston Toussaint
L'évènement est organisé par le musée Bourdelle, Paris Musées, et le musée Delacroix
De nombreux musées de beaux-arts conservent des objets d’artistes, parfois exposés, souvent conservés en réserve. Prisés par le public, les objets d’artistes ouvrent la voie à une approche sensible et subjective qui abolit les frontières temporelles : ils rapprochent l’artiste d’autrefois du public d’aujourd’hui. Malgré leur caractère parfois modeste, ils fascinent, interrogent, émeuvent parfois…
Si l’on identifie bien les objets liés au processus créatif (palettes, outils…), d’autres objets sont moins étudiés et souvent moins connus : ils témoignent de la vie de l’artiste et de ses centres d’intérêt (vêtements, objets personnels), parfois conservés précieusement par l’artiste lui-même ou ses ayant-droits (objets familiaux, souvenirs divers).
Cette journée d’étude s’inscrit dans la continuité d’une première session organisée par le musée Delacroix en septembre 2022, intitulée « Fétichisme ? Objets d’artiste dans les musées ». En lien avec l’accrochage thématique « Bourdelle. La mémoire des objets » (3 avril-18 août 2024, musée Bourdelle) et l’exposition « Ingres et Delacroix. Objets d’artistes » (20 mars-10 juin 2024, musée Delacroix), cette nouvelle journée d’étude se propose de poursuivre la réflexion autour du riche champ des objets d’artistes.
Après une première session largement consacrée aux cas d’études monographiques, cette session se propose d’explorer les axes suivants :
- Le rapport des artistes à leurs objets
- Le statut de relique acquis par certains objets
- Les objets au musée : connaissance et reconnaissance, réception par le public, médiation
- L’objet d’artiste dans une perspective sociologique ou pluridisciplinaire
- L’objet d’artiste dans la littérature
Le comité scientifique favorisera les projets de communication abordant ces thématiques et élargissant le propos à plusieurs artistes. Les communications, d’une durée de 20 minutes environ, seront de préférence en français ou, à défaut, en anglais (aucune dispositif de traduction n’est prévu) et pourront être filmées puis diffusées sur accord de l’intervenant.
CV et bref synopsis (2000 signes) à envoyer à l’adresse suivante : margaux.wymbs@paris.fr
Date limite de candidature : 20 septembre 2023
