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Prenez le pouls de votre public grâce à l’étude Sentomus

Prenez le pouls de votre public grâce à l’étude Sentomus
Francis de Bonnaire, responsable du projet "Sentomus", étude européenne d'audience des musées, était l'invité de notre session de rentrée des 52 minutes d'ICOM France le jeudi 30 janvier à 12h30 en ligne.
Le projet de recherche sur les publics à grande échelle "Sentomus" a permis de sonder les visiteurs de musée de manière accessible et pragmatique au cours de l'année 2023 et 2024. Plus de 150 musées ont participé à cette étude indépendante développée à échelle européenne. Francis de Bonnaire vient en présenter les conclusions.
Comment les publics vivent les différents aspects du musée ? Comment les visiteurs perçoivent-ils l'offre, les expositions et les activités ? Quelle est l'efficacité de votre marketing et de votre communication pour atteindre votre public cible ? Quel est l'impact du musée sur le bien-être du visiteur? Tels sont, parmi d'autres, les questions qui ont été posées aux visiteurs au cours de l'enquête.
Après une première édition réussie, l'étude est de nouveau proposée aux musées français en 2025.
La séance a été modérée par Florence Le Corre, administratrice d'ICOM France.
CAPTATION
Qui est Francis De Bonnaire ?
Francis De Bonnaire est Senior Project Manager pour le projet de recherche muséale Sentomus. Avec plus de 12 ans d'expérience en études de marché professionnelles, il s'est notamment spécialisé dans le secteur culturel. Il a dirigé plusieurs projets de recherche d'envergure dans le secteur des musées et des bibliothèques en Europe, en collaboration avec différentes universités.



Accompagner une filière économique - Quelle place pour les musées ?

Accompagner une filière économique - Quelle place pour les musées ?
L’exemple du musée du vin de Champagne et d’Archéologie régionale
Cette séance a porté sur le rôle social des musées possédant des collections liées au monde agricole et notamment vitivinicole. Laure Ménétrier, directrice du musée du vin de Champagne et d’Archéologie régionale, a présenté l'exemple du partenariat entre son musée et l’inter-profession du champagne.
Le musée peut-il et doit-il se positionner comme un lieu de débat et de réflexion face aux enjeux sociétaux, économiques et écologiques actuels de ce secteur d’activité ? Comment créer et tisser du lien entre des collections anciennes et les problématiques contemporaines liées à la décarbonation de ces filières et aux nouveaux modes de consommation des concitoyens ? Comment sensibiliser les publics et les impliquer dans ces interrogations ?
La séance a été modérée par Emilie Girard, présidente d'ICOM France.
CAPTATION
Qui est Laure Ménétrier ?
Diplômée de l'École du Louvre et de l'université de Bourgogne, historienne de l'art, Laure Ménétrier dirige le musée du vin de Champagne et d'Archéologie régionale à Epernay depuis février 2020. Ses travaux de recherche portent essentiellement sur la patrimonialisation et la valorisation des cultures viticoles.


Prenez le pouls de votre public grâce à l’étude Sentomus
Prenez le pouls de votre public grâce à l’étude Sentomus
Francis de Bonnaire, responsable du projet "Sentomus", étude européenne d'audience des musées, était l'invité de notre session de rentrée des 52 minutes d'ICOM France le jeudi 30 janvier à 12h30 en ligne.
Le projet de recherche sur les publics à grande échelle "Sentomus" a permis de sonder les visiteurs de musée de manière accessible et pragmatique au cours de l'année 2023 et 2024. Plus de 150 musées ont participé à cette étude indépendante développée à échelle européenne. Francis de Bonnaire vient en présenter les conclusions.
Comment les publics vivent les différents aspects du musée ? Comment les visiteurs perçoivent-ils l'offre, les expositions et les activités ? Quelle est l'efficacité de votre marketing et de votre communication pour atteindre votre public cible ? Quel est l'impact du musée sur le bien-être du visiteur? Tels sont, parmi d'autres, les questions qui ont été posées aux visiteurs au cours de l'enquête.
Après une première édition réussie, l'étude est de nouveau proposée aux musées français en 2025.
La séance a été modérée par Florence Le Corre, administratrice d'ICOM France.
CAPTATION
Qui est Francis De Bonnaire ?
Francis De Bonnaire est Senior Project Manager pour le projet de recherche muséale Sentomus. Avec plus de 12 ans d'expérience en études de marché professionnelles, il s'est notamment spécialisé dans le secteur culturel. Il a dirigé plusieurs projets de recherche d'envergure dans le secteur des musées et des bibliothèques en Europe, en collaboration avec différentes universités.


Jacques Kuhnmuch (1948-2025)
Notre ami Jacques nous a quittés brutalement ce lundi 13 janvier, à 76 ans.
Il subissait une opération du cœur qui s’était bien déroulée, il avait déjà quitté la réanimation et commençait à remarcher et puis d’un seul coup, inexplicablement, il s’est envolé… sans que ses médecins aient réussi à le rattraper.
Son assiduité aux réunions ICOM n’avait d’égal que sa modestie, tout autant que sa discrétion car il ne se répandait pas sur ses états de service. Nous étions habitués à l’entendre rendre compte strictement de ce qui se passait à l’ICFA (International Committee for Museums and collections of Fine Arts) dont il a de très nombreuses années assuré la trésorerie et le secrétariat, atout non négligeable pour ICOM-France.
Dijonnais de souche, ses études à la Faculté des Lettres de cette bonne ville l’avaient vu se spécialiser sur le XVIIe, notamment dans le registre de l’œuvre gravée (il avait réalisé l’inventaire des gravures françaises du MBA de Dijon). Comme pensionnaire de la Villa Médicis de 1973 à 1975, sous la houlette de Balthus, il avait poursuivi dans le même filon et travaillé sur les peintres-graveurs romains du XVIIe.
Sa carrière allait le conduire à diriger le Musée des Beaux-Arts de Dunkerque (1977-1984), puis celui de Valenciennes (1984-1994), avant d’intégrer la conservation du Musée National du Château de Compiègne comme conservateur en chef (1994-2010).
Jacques s’est inscrit dans le profil historique de ces professionnels de la conservation pour qui ce métier s’apparentait un peu à entrer en religion : l’engagement associatif et militant allait de pair avec leur sacerdoce. Aucune étrangeté dès lors à le voir rejoindre l’ICFA dès 1982 à Amsterdam, et à en constituer pendant des décennies une des chevilles ouvrières. Sa présence systématique aux conférences générales était également significative de son attachement et de son dévouement à la communauté ICOM, depuis Londres en 1982, jusqu’à Kyoto en 2019.
Jacques était également membre de la Société d’Histoire de l’Art Français (SHAF), mais aussi de l’Association Générale des Conservateurs de Collections Publiques de France (AGCCPF). Il s’y est illustré naturellement dans le cadre de ses premières décennies en tant que chef d’établissement dans le cadre de la prestigieuse section fédérée Nord-Picardie (aujourd’hui ACMHDF). Mais plus récemment, il avait encore accepté de s’impliquer dans la refondation de la Section fédérée Bourgogne-Franche-Comté auprès du président Nicolas Potier.
Ses fleurs, qu’il chérissait et soignait jalousement et scientifiquement sont désormais orphelines de leur jardinier, mais peut-être veillera-t-il de loin sur leur conservation.
Louis-Jean Gachet
Conservateur général honoraire du patrimoine
Patrimoine et mémoire de l’esclavage
Propos de la rencontre
Finalement, ce n’est que relativement récemment dans l’histoire des musées que la question de l’esclavage comme sujet et comme représentation a été prise en compte. Aujourd’hui, concomitamment à une attente forte de la société contemporaine à l’aborder de front, nos établissements se sont progressivement attachés à faire leur ce sujet et à valoriser le patrimoine qui y est attaché. Les musées d’histoire et de société ne sont aujourd’hui plus les seuls à proposer à leurs publics, parcours, salles permanentes, expositions temporaires, propositions de médiation ou programmation culturelle dédiés. Des musées de beaux-arts ou des lieux d’art contemporain, dont les collections ou les sites-mêmes qui les abritent sont liés à l’histoire de l’esclavage, s’emparent également du sujet.
Comment des musées de types variés, dont les projets scientifiques et culturels, les modes d’approche et les moyens diffèrent, répondent-ils aux questions que pose l’exposition des collections liées à l’histoire de l’esclavage ?
Les enjeux sont multiples : relecture des collections, recours à des expertises extérieures pour rendre compte avec justesse et nuance de l’histoire de l’esclavage, volonté d’ouvrir la réflexion à toutes les formes d’esclavage, de l’antiquité à la période contemporaine et sur tous les continents, place donnée au dialogue avec les associations militantes et à la co-construction des discours, prise en compte dans les propos développés des mouvements de résistance, intégration de la question de la réparation, réflexion sur les « mots pour le dire » et définition d’une stratégie de médiation adaptée, sensible ou renouvelée, place des artistes dans ce dialogue complexe. Comment les musées s’approprient-ils aujourd’hui ces enjeux et quelles sont les propositions qu’ils mettent en œuvre ? Comment peuvent-ils contribuer, avec les moyens qui leur sont propres, à créer de nouveaux récits évitant les poncifs ?
Alors que le ministère de la Culture travaille sur la valorisation de « patrimoines contestés » ; alors que la question de la « décolonisation » des musées, des collections et des modes de fonctionnement de nos établissements est au cœur des réflexions menées par la communauté des professionnels en France comme à l’étranger, notamment au sein de l’ICOM ; alors que la question des droits humains est de plus en plus présente dans nos échanges professionnels, cette soirée propose un temps de partage d’expériences et de réflexions de professionnels autour de cette question de fond qui concerne aujourd’hui un large éventail de typologies de musées.
Emilie Girard, présidente
octobre 2024
Intervenants
Rencontre animée et modérée par Nathalie Bondil, directrice du musée et des expositions de l'Institut du monde arabe.
- Ouverture de la rencontre par Charles Personnaz (directeur de l'Inp) et Emilie Girard (présidente d'ICOM France)
- Klara Boyer-Rossol, historienne, chercheuse et curatrice de l'exposition "Visages d'ancêtres" - musée du château royal de Blois, musée de l'Esclavage Intercontinental de Port-Louis (île Maurice)
- M’hamed Oualdi, professeur d'histoire de l'Europe et de l'Afrique du Nord du XIXe et XXe siècle à l'European University Institute (Italie)
- Hanna Pennock, co-présidente du Groupe de Travail de l'ICOM sur la Décolonisation
- Aly Ndiaye, alias Webster, artiste hip-hop et historien indépendant, curateur de l'exposition "Fugitifs!"
- Conclusion par Coralie de Souza Vernay, responsable Patrimoine & Recherche de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage et Dominique Taffin, chargée de mission au ministère de la Culture et ancienne directrice de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage.
Modalités
Evénement public, ouvert uniquement sur inscription.
Participation sur plate-forme numérique
Lien à venir
Participation sur place
Auditorium Jacqueline Lichtenstein de l’institut national du patrimoine :
2 rue Vivienne – 75002 Paris
Accueil du public à partir de 17h40
Rencontre simultanément traduite en anglais, espagnol et français avec le soutien du ministère de la Culture

Le musée est dans le pré : musée et "ruralité"

Quel rôle les musées ont-ils à jouer pour répondre à un objectif d’équité territoriale et de démocratisation culturelle ?
Comment peuvent-ils contribuer à « faire société », au plus près de chacun ?
Les projets scientifiques élaborés, les actions culturelles menées, dans et hors les murs, les projets itinérants, la mise en réseau des établissements, les partenariats faisant travailler ensemble musées et acteurs associatifs ou structures éducatives, la mise en place de résidences sont autant de pistes de travail pour faire du musée un lieu de vitalisation des liens sociaux qui répond aux grandes missions fixées dans la définition du musée.
Dans la période de crises contemporaines que nous traversons, comment réaffirmer cet engagement des professionnels de musée ?
Voici les interrogations auxquelles les professionnels invités lors de notre rencontre du 6 juin 2024 se sont employés à répondre en présentant des exemples d'engagement visant à identifier, conserver, valoriser et diffuser le patrimoine qui leur est confié.
Retrouvez les interventions de Claire Delfosse, professeure de géographie à l'université Lyon 2 - Laboratoire d'Études rurales ; Laurent Sébastien Fournier, professeur d'anthropologie à l'université Côte d'Azur & président du conseil scientifique du musée et jardins de Salagon ; Marie Lecasseur, responsable du service conservation et valorisation du patrimoine et des musées du département de la Meuse ; Elie Senguedé Ngalang, président d'ICOM Tchad et Selma Toprak-Denis, directrice-adjointe des publics, cheffe du service de la médiation du Centre Pompidou.
Ouverture de la rencontre par Sévrine Blenner-Michel (directrice des études du département des conservateurs de l'Institut national du patrimoine), Emilie Girard (présidente d'ICOM France).
Modération : Annabelle Ténèze, directrice du musée du Louvre-Lens.

Ensemble, continuons à inventer le musée de demain

Chers.es membres d’ICOM France, chers.es collègues,
Le bilan de l’année 2024 s’enrichit des évènements qu’ICOM France vous a proposés ces derniers mois. Vous pouvez ainsi retrouver sur notre site web les captations de la journée professionnelle qui s’est tenue à Reims le 27 septembre dernier (Penser le musée de demain, la « décroissance » en questions) et l’enregistrement de la dernière édition des soirées-débats de déontologie du 25 novembre, toujours proposées en partenariat avec l’INP, consacrée à la valorisation des patrimoines de l’esclavage.
Si vous les avez manquées, ou si vous voulez les revoir, toutes les séances du cycle Les 52 minutes d’ICOM France, des musées en leur temps sont également disponibles. La série s’est enrichie des dernières sessions des mois d’octobre (Le musées qui soigne, du care au cure : la muséothérapie avec Nathalie Bondil et de novembre (Musées de société, musées engagés ? avec Constance Rivière). Rendez-vous jeudi 19 décembre à 12h30 pour l’ultime épisode de cette année 2024, avec Karine Duquesnoy qui nous parlera de l’action du Ministère de la Culture en matière de transition écologique et fera le point sur les dernières mises en œuvre. Vous avez été nombreux à suivre régulièrement, ce cycle, nous vous proposons donc de le poursuivre en 2025, avec un programme varié, qui permettra de témoigner encore de la vitalité des musées français et de leur engagement.
Engagé, ICOM France l’est, vous le savez, à de nombreux niveaux. La question de la transition écologique reste au cœur de nos préoccupations, après le lancement en 2024 du projet Prenons le contrôle du climat ! et le début du travail sur le référentiel carbone de la filière muséale, en partenariat avec le Ministère de la Culture. C’est pour cela que nous nous sommes associés au programme de recherche REFRESH. REFRESH rassemble des équipes de Belgique, de France, d'Italie et du Royaume-Uni pour explorer comment les sites patrimoniaux peuvent être des sources de solutions innovantes et durables pour s'adapter aux effets du changement climatique, grâce à une gestion optimale du cycle de l'eau dans ces sites. Nous vous tiendrons informés des avancés du projet, n’hésitez pas à nous contacter en cas d’intérêt particulier.
Je souhaitais enfin vous relayer une information: le prochain numéro de Museum international, la revue en ligne de l’ICOM, portera sur la recherche en provenances. Nous vous invitons à présenter des propositions, afin de témoigner du travail en cours dans les musées français.
Je vous donne rendez-vous l’année prochaine, pour la suite de nos actions, ou sur le site qu’ICOM France tiendra comme depuis quelques années sur le Salon Museum Connections. Nous pourrons répondre à vos questions et aurons plaisir à échanger de vive voix avec chacune et chacun, et pouvons vous aider dans vos démarches d’adhésion pour l’année 2025, car, vous l’avez vu, la campagne est ouverte, rejoignez-nous !
Je souhaite à toutes et tous une bonne et heureuse fin d’année, et une année 2025 pleine de belles réalisations… « icomiennes » entre autres !
A bientôt !

Patrimoine et mémoire de l’esclavage
Comment des musées de types variés, dont les projets scientifiques et culturels, les modes d’approche et les moyens diffèrent, répondent-ils aux questions que pose l’exposition des collections liées à l’histoire de l’esclavage ?
Cette soirée aura pour objectif d'aborder cette période, non plus seulement d'un point de vue économique ou historique, mais en humanisant les récits grâce aux traces tangibles parvenues jusqu'à nous (moulages, lettres et archives, artefacts, beaux-arts, témoignages des descendants). Il s'agira de redonner une voix, un visage, à ces personnes par le biais des collections muséales.
Alors que le ministère de la Culture travaille sur la valorisation de « patrimoines contestés » ; alors que la question de la « décolonisation » des musées, des collections et des modes de fonctionnement de nos établissements est au cœur des réflexions menées par la communauté des professionnels en France comme à l’étranger, notamment au sein de l’ICOM ; alors que la question des droits humains est de plus en plus présente dans nos échanges professionnels, cette soirée propose un temps de partage d’expériences et de réflexions de professionnels autour de cette question de fond qui concerne aujourd’hui un large éventail de typologies de musées.
Ouverture de la rencontre par :
- Charles Personnaz, directeur de l'Inp
- Emilie Girard, présidente d'ICOM France
Focus sur les intervenants


Crédits photographiques : Aly Ndiaye - Philippe Ruel ; Nathalie Bondil - Max Abadian 2019
Modalités
Evénement public, ouvert uniquement sur inscription.
LES INSCRIPTIONS SONT CLOSES. TOUTEFOIS, IL RESTE QUELQUES PLACES DANS L'AUDITORIUM, IL EST POSSIBLE DE SE PRÉSENTER CE SOIR DÈS 17H30 POUR ASSISTER À LA SÉANCE.
Participation sur plate-forme numérique
Sujet: SDD du 25 novembre
Heure: 25 nov. 2024 06:00 PM Paris
ID de réunion: 829 6985 3690
Code secret: 360457
Participation sur place
Auditorium Jacqueline Lichtenstein de l’institut national du patrimoine :
6 rue des Petits Champs – 75002 Paris
Accueil du public à partir de 17h40
Rencontre simultanément traduite en anglais, espagnol et français avec le soutien du ministère de la Culture
Penser le musée de demain - La décroissance en questions

La journée professionnelle 2024 d’ICOM France, organisée le 27 septembre à la médiathèque Jean Falala de Reims, avait pour thème : « Penser le musée de demain. La décroissance en questions ».
Ces dernières années de crises (sanitaire, énergétique, économique) ont profondément transformé et continuent de transformer notre secteur. Nos musées s’adaptent aux mutations de nos sociétés et mettent en place des stratégies pour répondre au changement : nouvelles responsabilités sociétales et environnementales, enjeux de la diversité et de l’inclusion, défis du numérique...Portés par les injonctions à la démocratisation culturelle et à l'élargissement des publics, les musées ont accru et diversifié leurs offres. Et pourtant, une pression croissante sur les moyens alloués aux institutions implique de nouveaux modes de fonctionnement.
Penser le musée de demain, au regard de ces paradigmes, est un véritable défi.
Retrouvez les réflexions et les propositions déjà mises en œuvre dans certains musées en lisant les interventions des professionnel.le.s présent.e.s lors de notre congrès annuel : Anaïs Aguerre, secrétaire générale du Bizot Group ; Robert Blaizeau, directeur des musées de la métropole Rouen Normandie ; Mathieu Boncour, directeur de la Communication et de la RSE, Palais de Tokyo ; Martine Couillard, cheffe des relations gouvernementales et institutionnelles du musée McCord, Montréal ; Valérie Guillaume, directrice du musée Carnavalet Histoire de Paris, Crypte archéologique de l'île de la Cité ; Hélène Lafont-Couturier, directrice du Musée des Confluences de Lyon ; Serge Latouche, professeur émérite d'économie, université de Paris-Sud (XI-Sceaux/Orsay) ; Matylda Levet-Hagmajer, responsable de l'unité Publics - Musée d'ethnographie de Genève ; David Liot, conservateur général et inspecteur des patrimoines, ministère de la Culture ; Georges Magnier, directeur des musées de Reims ; Marie-Claude Mongeon, responsable du secrétariat général et des projets stratégiques du musée d'art contemporain de Montréal ; Agnès Parent, directrice des publics du muséum national d'Histoire naturelle, Paris ; Michela Rota, architecte et consultante en musées et développement durable, membre d'ICOM SUSTAIN ; Pierre Stépanoff, directeur des musées d'Amiens et de la Maison de Jules Verne - Picardie ; Hélène Vassal, directrice du soutien aux collections du musée du Louvre ; et Laurent Védrine, directeur du musée d'Aquitaine de Bordeaux.

La prise en compte du handicap dans les musées à travers le monde

ICOM France relaie la publication de Cindy Lebat pour la Chaire Unesco pour l’étude de la diversité muséale et son évolution
Cette étude vise à offrir un aperçu détaillé du traitement du handicap dans la communication institutionnelle des musées nationaux à travers le monde. Notre objectif est de capturer les tendances actuelles concernant la place et le traitement des publics en situation de handicap dans les musées, tout en faisant le point sur l’étendue des dispositifs, outils et services d’accessibilité existants. Nous cherchons à explorer la richesse de ces initiatives et leur déploiement à l’échelle mondiale, tout en mettant en lumière des pratiques originales et exclusives qui pourraient inspirer d’autres établissements.
Notre approche se veut critique et lucide, sans adopter une perspective comparative, car la méthodologie utilisée ne permet pas ce type d’approche. Les résultats présentés dans ce rapport permettent une lecture globale de la situation, tout en soulevant des questionnements susceptibles de stimuler de nouvelles réflexions parmi nos lecteurs, qu’ils soient professionnels du secteur culturel ou chercheurs.
Publication :
Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3
Mars 2024
