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2299 résultats trouvés

La signification des beaux-arts en Inde

Sous-titre
Conférence annuelle de l'ICFA 2025
Contenu

L'ICFA - Comité international pour les musées et collections des beaux-arts tiendra sa conférence 2025 en Inde à Jaipur

THEMES ABORDÉS :

Session 1 - L'art indien peut-il être global ?

L'Inde, qui a obtenu son indépendance en 1947, a cultivé une riche culture visuelle qui reflète sa longue histoire et ses diverses caractéristiques régionales. Cependant, les arts traditionnels ancrés dans les pratiques indigènes et folkloriques, y compris ceux de l'Inde, existent dans un contexte distinct du concept occidental de paternité ou de qualité d'artiste. Pour les personnes impliquées dans la conservation et l'organisation de musées et d'expositions, il est essentiel de bien comprendre ces différences. Le concept de « global » doit intrinsèquement présupposer l'existence d'une localité, et cette discussion vise à explorer les possibilités de l'art indien dans ce cadre.

Session 2 - Que signifient les beaux-arts dans votre contexte culturel ?

Les beaux-arts sont un concept profondément enraciné dans les contextes culturels, historiques et sociaux d'origine, mais ils recouvrent aujourd'hui des significations et des valeurs diverses. Cette session vise à partager les interprétations des « beaux-arts » dans différentes régions. En explorant la manière dont les différents contextes culturels définissent et comprennent le concept des beaux-arts, nous espérons mettre en lumière les caractéristiques uniques des expressions artistiques identitaires de chaque région. Sous l'appellation de l'ICFA, nous devrions être en mesure d'explorer et de réfléchir aux diverses identités culturelles qui façonnent la signification des beaux-arts à notre époque.

Session 3 - Comment exposer des œuvres d'art provenant d'autres pays ?

L'exposition d'une œuvre d'art reflète notre point de vue sur le contexte culturel et l'histoire dont l'œuvre est issue. Lorsque nous exposons des œuvres d'art d'autres pays, notre compréhension inconsciente ou nos malentendus peuvent influencer la présentation. Toutefois, cette perspective ne doit pas se limiter à une simple réflexion ; elle permet également à l'art de générer de nouvelles significations et interprétations. Cette session vise à partager les défis, la signification, les méthodes de conservation et les approches impliquées dans l'exposition d'œuvres d'art provenant d'autres cultures. En outre, nous encourageons l'introduction d'expositions ou de pratiques qui respectent la diversité culturelle tout en offrant une perspective globale unique, facilitée par un dialogue avec des artistes et des institutions de différents pays.

Lieu de l'événement : 
Jawahar Kala Kendra
2, Jawahar Lal Nehru Marg, opp : 2, Jawahar Lal Nehru Marg, opp. Commerce College, Jhalana Doongri, Jaipur, Rajasthan 302004, Inde

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Date de début de l'actualité
mar 11/03/2025 - 12:00
Identité actualité
Comités internationaux
Accroche
Du 16 au 18 mai 2025 // Jaipur - Inde
Archivé
Non

Enquête d'ICOM SUSTAIN auprès des membres

Contenu

Le Comité international pour les musées et le développement durable de l'ICOM souhaite interroger ses membres

Définir la durabilité peut s'avérer complexe et il existe de nombreuses approches différentes. SUSTAIN vise à encourager les conversations et à fournir des ressources pour aider les membres de l'ICOM et leurs organisations à aborder l'avenir durable. Cette enquête est conçue pour nous aider à comprendre ce dont la communauté ICOM a besoin pour y parvenir et ce que les membres attendent de SUSTAIN. Les résultats aideront SUSTAIN à répondre au mieux aux besoins de notre communauté.

Nous vous remercions par avance de prendre le temps (environ 10 minutes) de répondre à cette enquête. Toutes les réponses nous aideront à fournir un travail de meilleure qualité et mieux adapté à nos membres. Votre participation est extrêmement précieuse.

Questionnaire

Type d'événement
Enquête
Type de partenaire
Comités internationaux
Lieu
En ligne
Organisateur
ICOM SUSTAIN
Date de début de l'événement
lun 10/03/2025 - 12:00
Date de fin de l'événement
mer 30/04/2025 - 12:00
Demander à ICOM France de publier cet événement
Off
Accroche
Jusqu'au 30 avril 2025

Conférence annuelle - ICOM CECA

Contenu

La conférence annuelle de l’ICOM CECA - comité international pour l'éducation et l'action culturel - 2025 aura lieu à Dubaï en novembre

Cette conférence se tiendra conjointement à la Conférence Générale triennale de l’ICOM

Calendrier CECA à retenir :

  • Assemblées statutaires, 11 novembre 2025
  • Programme scientifique et sessions CECA, 12-13-14 novembre
  • Réunion hors site, 15 novembre
  • Excursion payante de 3 jours, précisions à venir.

En savoir plus

Type d'événement
Conférence
Type de partenaire
Comités internationaux
Lieu
Dubai
Organisateur
ICOM CECA - comité international pour l'éducation et l'action culturel
Date de début de l'événement
mar 11/11/2025 - 12:00
Date de fin de l'événement
sam 15/11/2025 - 12:00
Demander à ICOM France de publier cet événement
Off
Accroche
11 novembre 2025 // Dubai

Patrimoine, collections, musées. Une confrontation entre professionnels d'Europe et d'Afrique

Sous-titre
Conférence du 24 au 26 septembre 2025 // Rome
Contenu

Propos

Les débats qui concernent les musées sur les pratiques de décolonisation sont permanents et évoluent, prenant en compte les conséquences globales du colonialisme dans les sociétés contemporaines, notamment les inégalités sociales et économiques, la marginalisation de certaines populations, les menaces persistantes pesant sur les peuples autochtones et leurs terres traditionnelles, le racisme institutionnel et le sexisme sous toutes leurs formes.

La décolonisation, dans ses nombreuses significations données par les musées et les conservateurs, est une pratique et une entreprise qui s’inscrit dans un continuum – qui lui- même se présente différemment dans différentes parties du monde – abordant différentes histoires difficiles de relations politiques et de processus de création d’empires, et qui se traduisent par diverses solutions expérimentales. Mais une chose générale à reconnaître dans le débat en cours est que la « décolonisation » consiste à sonder les systèmes utilisés, la destruction causée et à y remédier, en racontant la difficile vérité de son caractère impitoyable. La restitution implique non seulement un transfert matériel (et juridique) des objets coloniaux, mais aussi un retour spirituel d’un savoir sacré qui avait été partiellement perdu. Plus important encore, pour les personnes qui revendiquent leur droit à la mémoire, la restitution assume le sens d’une reconnexion avec l’histoire : une reconnexion qui nécessite leur collaboration avec les institutions qui racontent le passé colonial, en s'engageant dans des pratiques de collaboration. En renouant avec les traces matérielles de leur passé (aujourd’hui conservées dans des musées), en utilisant ou en redécouvrant les connaissances traditionnelles et en s’engageant dans des pratiques collaboratives, les conservateurs, artistes, activistes et universitaires africains et afrodescendants sont désormais à la reconquête des musées. Ils réécrivent les récits, changent les pratiques et partagent leur imagination et leurs connaissances comme outil de « décolonisation ».

L’accent est donc mis sur le processus de partage plutôt que sur le résultat final. Ce partage doit conduire à reconnaître la diversité culturelle et par conséquent à penser le musée non pas comme une entité absolue aux caractéristiques similaires, même «coloniale » dans l’exportation du modèle historique occidental, mais comme une réalité liée aux processus de formation de la mémoire, processus qui, pour des raisons historiques, anthropologiques et sociologiques, ne peuvent pas répondre à des modèles absolus, mais à des réalités territoriales diverses dont chacune élabore son propre modèle.

La présence, en termes de qualité et de quantité, d’œuvres matérielles et immatérielles d’origine africaine dans les musées européens, les institutions dédiées, les institutions religieuses, missionnaires, ethnologiques et scientifiques, principalement les universités, est énorme et au fond peu connue, si non méconnue. Pour toutes les collections non sujettes à restitution, un long processus attend les musées gardiens, leur reconnaissance et leur catalogage avec vérification de la provenance et la définition des critères pour leur exposition et des projets muséologiques pour leur valorisation (systèmes de médiation, projets éducatifs, conservation et restauration). Cela ne peut se faire sans un partenariat intentionnel entre les professionnels des musées européens et africains, ainsi qu'entre les musées européens et les communautés afro-diasporiques en Europe.

Les difficultés d’interprétation concernent, plus généralement, tout l’art qui n’appartient pas à des systèmes culturels durables. En nous référant à des études centrées sur des cultures différentes de la nôtre, nous parvenons à récupérer des visions et des attitudes qui nous permettent de mieux comprendre notre propre héritage et de récupérer l’intelligence de notre passé. C'est précisément pour cette raison que la muséalisation européenne d'objets provenant de l'extérieur de l'Europe ne peut se faire sans un dialogue sur les concepts pivots de ces collections, à savoir les concepts de patrimoine et de musée.

La conférence a pour but la comparaison de ceux deux concepts dans la pensée et la pratique européennes et africaines par deux sessions d’approfondissement théorique par quatre intervenants principaux, deux européens et deux africains et le suivi de deux tables rondes et d'un débat. Ensuite sont prévues des séances de formation avec des présentations et affiches, sur des expériences de muséologues et de professionnels des musées européens et africains, récapitulées par une table ronde finales.

Les interventions et les affiches doivent faire référence aux trois axes (panels) conceptuels du colloque et, en particulier, à : 

  • Patrimoine et musée, muséalisation, conservation, restauration, recherche, étude et catalogage, numérique.
  • Installations muséales. Nouvelles lectures et nouvelles interprétations.
  • Patrimoine. Musées. Collections. La contribution des communautés.

Le comité scientifique appréciera particulièrement l'exposé et la mise en évidence des défis (politiques, sociales, technologiques, managériales, organisationnelles, de personnel et de formation du personnel) que les professionnels des musées africains et européens doivent faire face pour établir des relations plus anticoloniales. Les intervenants sont invités à présenter leurs propositions en anglais ou en français avec un court texte explicatif (max 300 mots), le titre et le panel de référence en précisant s’il s’agit d’une intervention ou d’une affiche.
Les proposants choisis par le comité scientifique devront présenter personnellement leur rapport ; aucune relation en ligne n'est prévue. L’invitation comprend la couverture des frais de voyage et d’hébergement sur le lieu de la conférence.

Les affiches reçues pourront être envoyées, même par courriel, à l'organisation de la conférence, et seront en ce cas imprimés et affichés à ses frais. Aucun frais de déplacement ou d’hébergement est prévu pour les auteurs d’affiches.

Toutes les propositions doivent être reçue à l’adresse chair.icomeurope@gmail.com avant le 25 avril 2025. Les propositions reçues après cette date ne seront pas évaluées et prises en considération. Les admissions seront annoncées d'ici le 10 mai 2025.

Date de début de l'actualité
jeu 13/03/2025 - 12:00
Identité actualité
Comités internationaux
Accroche
Appel à propositions d’interventions et affiche // Avant le 25 avril 2025
Archivé
Non

Patrimoine, collections, musées. Une confrontation entre professionnels d'Europe et d'Afrique

Sous-titre
Conférence du 24 au 26 septembre 2025 // Rome
Contenu

Propos

Les débats qui concernent les musées sur les pratiques de décolonisation sont permanents et évoluent, prenant en compte les conséquences globales du colonialisme dans les sociétés contemporaines, notamment les inégalités sociales et économiques, la marginalisation de certaines populations, les menaces persistantes pesant sur les peuples autochtones et leurs terres traditionnelles, le racisme institutionnel et le sexisme sous toutes leurs formes.

La décolonisation, dans ses nombreuses significations données par les musées et les conservateurs, est une pratique et une entreprise qui s’inscrit dans un continuum – qui lui- même se présente différemment dans différentes parties du monde – abordant différentes histoires difficiles de relations politiques et de processus de création d’empires, et qui se traduisent par diverses solutions expérimentales. Mais une chose générale à reconnaître dans le débat en cours est que la « décolonisation » consiste à sonder les systèmes utilisés, la destruction causée et à y remédier, en racontant la difficile vérité de son caractère impitoyable. La restitution implique non seulement un transfert matériel (et juridique) des objets coloniaux, mais aussi un retour spirituel d’un savoir sacré qui avait été partiellement perdu. Plus important encore, pour les personnes qui revendiquent leur droit à la mémoire, la restitution assume le sens d’une reconnexion avec l’histoire : une reconnexion qui nécessite leur collaboration avec les institutions qui racontent le passé colonial, en s'engageant dans des pratiques de collaboration. En renouant avec les traces matérielles de leur passé (aujourd’hui conservées dans des musées), en utilisant ou en redécouvrant les connaissances traditionnelles et en s’engageant dans des pratiques collaboratives, les conservateurs, artistes, activistes et universitaires africains et afrodescendants sont désormais à la reconquête des musées. Ils réécrivent les récits, changent les pratiques et partagent leur imagination et leurs connaissances comme outil de « décolonisation ».

L’accent est donc mis sur le processus de partage plutôt que sur le résultat final. Ce partage doit conduire à reconnaître la diversité culturelle et par conséquent à penser le musée non pas comme une entité absolue aux caractéristiques similaires, même «coloniale » dans l’exportation du modèle historique occidental, mais comme une réalité liée aux processus de formation de la mémoire, processus qui, pour des raisons historiques, anthropologiques et sociologiques, ne peuvent pas répondre à des modèles absolus, mais à des réalités territoriales diverses dont chacune élabore son propre modèle.

La présence, en termes de qualité et de quantité, d’œuvres matérielles et immatérielles d’origine africaine dans les musées européens, les institutions dédiées, les institutions religieuses, missionnaires, ethnologiques et scientifiques, principalement les universités, est énorme et au fond peu connue, si non méconnue. Pour toutes les collections non sujettes à restitution, un long processus attend les musées gardiens, leur reconnaissance et leur catalogage avec vérification de la provenance et la définition des critères pour leur exposition et des projets muséologiques pour leur valorisation (systèmes de médiation, projets éducatifs, conservation et restauration). Cela ne peut se faire sans un partenariat intentionnel entre les professionnels des musées européens et africains, ainsi qu'entre les musées européens et les communautés afro-diasporiques en Europe.

Les difficultés d’interprétation concernent, plus généralement, tout l’art qui n’appartient pas à des systèmes culturels durables. En nous référant à des études centrées sur des cultures différentes de la nôtre, nous parvenons à récupérer des visions et des attitudes qui nous permettent de mieux comprendre notre propre héritage et de récupérer l’intelligence de notre passé. C'est précisément pour cette raison que la muséalisation européenne d'objets provenant de l'extérieur de l'Europe ne peut se faire sans un dialogue sur les concepts pivots de ces collections, à savoir les concepts de patrimoine et de musée.

La conférence a pour but la comparaison de ceux deux concepts dans la pensée et la pratique européennes et africaines par deux sessions d’approfondissement théorique par quatre intervenants principaux, deux européens et deux africains et le suivi de deux tables rondes et d'un débat. Ensuite sont prévues des séances de formation avec des présentations et affiches, sur des expériences de muséologues et de professionnels des musées européens et africains, récapitulées par une table ronde finales.

Les interventions et les affiches doivent faire référence aux trois axes (panels) conceptuels du colloque et, en particulier, à : 

  • Patrimoine et musée, muséalisation, conservation, restauration, recherche, étude et catalogage, numérique.
  • Installations muséales. Nouvelles lectures et nouvelles interprétations.
  • Patrimoine. Musées. Collections. La contribution des communautés.

Le comité scientifique appréciera particulièrement l'exposé et la mise en évidence des défis (politiques, sociales, technologiques, managériales, organisationnelles, de personnel et de formation du personnel) que les professionnels des musées africains et européens doivent faire face pour établir des relations plus anticoloniales. Les intervenants sont invités à présenter leurs propositions en anglais ou en français avec un court texte explicatif (max 300 mots), le titre et le panel de référence en précisant s’il s’agit d’une intervention ou d’une affiche.
Les proposants choisis par le comité scientifique devront présenter personnellement leur rapport ; aucune relation en ligne n'est prévue. L’invitation comprend la couverture des frais de voyage et d’hébergement sur le lieu de la conférence.

Les affiches reçues pourront être envoyées, même par courriel, à l'organisation de la conférence, et seront en ce cas imprimés et affichés à ses frais. Aucun frais de déplacement ou d’hébergement est prévu pour les auteurs d’affiches.

Toutes les propositions doivent être reçue à l’adresse chair.icomeurope@gmail.com avant le 25 avril 2025. Les propositions reçues après cette date ne seront pas évaluées et prises en considération. Les admissions seront annoncées d'ici le 10 mai 2025.

Type d'événement
Appel à contribution / projets
Type de partenaire
Adhérent ICOM
Lieu
En ligne
Organisateur
ICOM Europe-ICOM Afrique, ICOM Arabe, Ministère italien de la Culture DIVA, ICOM Italie, ICOFOM, SUSTAIN, MPR, AVICOM, ICOM WGD
Date de début de l'événement
jeu 13/03/2025 - 12:00
Date de fin de l'événement
ven 25/04/2025 - 12:00
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Appel à propositions d’interventions et affiche // Avant le 25 avril 2025

Que fait une sculpture à un jardin ? Que fait un jardin à une sculpture ? (17e-21e siècle)

Contenu

La sculpture et les jardins entretiennent, depuis l’Antiquité, des rapports étroits, qui ont été réactivés à la Renaissance. Auguste Rodin lui-même s’enquit de cette question, ainsi que Paul Gsell le rapporte dans L’Art : « D’habitude on place des statues dans un jardin pour l’embellir : Rodin, c’est pour embellir les statues. C’est que la Nature est toujours pour lui la souveraine maîtresse et la perfection infinie. » Néanmoins, les ouvrages retraçant l’histoire des jardins tiennent trop peu compte, voire pas du tout, de la statuaire qui les peuple. Inversement, les spécialistes de sculpture prennent rarement en considération le contexte particulier qu’un jardin offre à une œuvre ou abordent peu ce qu’une sculpture procure à un jardin. Dans l’une et l’autre disciplines, les publications sont souvent illustrées de photographies qui cadrent de près les sculptures, comme si elles étaient exposées dans une salle de musée, quand elles ne sont pas détourées. Pourtant, un jardin n’est pas un musée ; il n’offre à une œuvre en trois dimensions ni un « White cube », ni même un « green cube » avec le ciel pour plafond.

En effet, quoi de plus changeant, d’éphémère qu’un jardin ? Au fil des saisons, selon les heures du jour et le temps qu’il fait, l’environnement d’une sculpture varie. S’il existe bien une « muséographie » des jardins, définie à la fois comme la manière d’exposer des sculptures dans des jardins et comme la composition de jardins comprenant des sculptures, elle n’a jamais fait l’objet d’une étude de synthèse. Elle n’est quasiment pas enseignée, pas plus aux conservateurs chargés d’un « musée de sculptures en plein air », qu’aux paysagistes et jardiniers concepteurs ou gestionnaires. En ce sens, la thèse de Louis Gevart1 a été pionnière.

Se pose aussi la question du sens. Dans les parcs et jardins royaux et aristocratiques, un ensemble de sculptures peut répondre à un programme iconographique cohérent dont l’analyse révèle les intentions politiques, telle la fameuse « Grande Commande » de 1674 pour Versailles. Cependant, plus fréquents sont les cas où bosquets et pelouses accueillent une collection disparate, dont la cohérence – si tant est qu’il y en ait jamais eu – a pu s’effacer. L’histoire d’une collection exposée dans un jardin peut être similaire à celle d’un musée. Elle peut aussi n’être en rien comparable, dans la mesure où les œuvres acceptées dans un jardin ne sont pas forcément des commandes ou des premiers choix, mais peuvent être arrivées après coup, par défaut, rester à l’air libre faute de mieux ou, quand elles sont trop abîmées ou vandalisées, être retirées dans l’urgence.

Ainsi, il arrive qu’un projet de restauration, de transformation ou de création ex nihilo impose à un paysagiste de se pencher sur la difficile question des sculptures. Dans le monde des monuments historiques, la gestion d’un ensemble de statues n’incombe pas toujours à l’architecte en chef, mais à un conservateur du patrimoine. Cette séparation des pouvoirs mérite d’être interrogée : est-elle pertinente ou contreproductive ? Comment instaurer le dialogue ? La réflexion peut inclure celle du choix du matériau, de son adaptation, de sa pérennité. Pourront être citées des œuvres créées en étroite collaboration pour un jardin – en anglais « site specific » –, à l’instar de L’Arbre des voyelles de Giuseppe Penone et Pascal Cribier au jardin des Tuileries.

Au cours du XXe siècle, les parcs et jardins de sculptures, créés comme tels, se sont davantage attachés à la présentation d’une « histoire vivante de la sculpture en construction » (Louis Gevart). Aux objectifs iconographiques a pu se substituer la production d’un récit historico-stylistique, sans véritable recours à un paysagiste. Or, comme le montrent les profonds changements apportés récemment au parc Middelheim à Anvers et la recréation de programmes entiers à Stowe, le retour à la cohérence iconographique semble bien s’opérer, pour répondre à l’horizon d’attente présumé du public.

Lors de cette journée d’étude, pourront être abordées des études de cas d’une même œuvre déclinée dans des tailles et matériaux différents, dont l’effet produit sur un jardin peut être déterminant pour sa composition ou au contraire devenir dérisoire. Songeons aux copies d’antiques célèbres – l’Hercule Farnèse, la Diane de Versailles – dont l’usage, recensé par Haskell et Penny en 1981 et récemment révisé, se poursuit. Des exemples de sculptures dont l’apport à un jardin n’apparaît pas indispensable, ou d’essais qui se sont révélés non concluants, de socles restés vides ou encore regarnis seront les bienvenus. La question cruciale demeurant celle de l’utilité et de la pertinence d’une œuvre en trois dimensions dans un contexte de jardin. Autrement dit, qu’est-ce qu’une sculpture fait à un jardin ? Et qu’est-ce qu’un jardin fait à une sculpture ?

Cet appel concerne les historiens de l’art spécialisés dans les jardins ou dans les sculptures. Il s’adresse également à des responsables de parcs et jardins, à des architectes du patrimoine, à des paysagistes, qui ont conduit des études préalables ou des restaurations de jardins historiques afin qu’ils partagent leurs réflexions et leurs pratiques de terrain récentes, menées en lien étroit avec des historiens de l’art et des sculpteurs. Il s’appuiera sur les problématiques suivantes :

  • À quoi sert une sculpture dans un jardin ?
  • L’iconographie : à la recherche de la cohérence
  • Quand la statue manque / Le socle vide
  • Quel matériau dans un jardin ?
  • Paysagistes et sculpteurs / Les œuvres « site specific »

Appel à communications : articles à soumettre jusqu'au 31 mars 2025 à l’adresse colloques@musee-rodin.fr.

En savoir plus

Modalités :

Paris, musée Rodin, auditorium Léonce Bénédite
Retransmission en ligne en direct

Type d'événement
Colloque
Type de partenaire
Adhérent ICOM
Lieu
Musée Rodin // Auditorium Léonce Bénédite
Organisateur
Musée Rodin
Date de début de l'événement
ven 06/06/2025 - 12:00
Date de fin de l'événement
ven 06/06/2025 - 12:00
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Journée d'étude au Musée Rodin // Vendredi 6 juin 2025

La critique d'art et le musée. Dynamiques et enjeux d’une relation au XXe siècle

Contenu

L'Université Rennes 2 organise le mardi 8 avril 2025 une journée d'étude consacrée aux rapports entre la critique d'art et les musées. Cet évènement aura lieu en présentiel et en visioconférence.

Présentation de la journée d'étude

Le 18 mai 1968, à Paris, un groupe de critiques d’art manifestant se rassemble aux abords de l'avenue du Président Wilson, portant l'ambition d'occuper le Musée National d'Art Moderne. À la tête de cette foule, Pierre Restany (1968) élève sa voix, entonnant le discours d'une "autre Bastille bourgeoise à abattre : après la Sorbonne, le Musée national d’art moderne". Les événements des années soixante cristallisent dans le monde occidental une crise de confiance du milieu intellectuel envers le musée et ses objets, déjà perceptible depuis les écrits de Pierre Bourdieu et Alain Darbel (1966). Les réflexions de l'époque sur les structures institutionnelles de l'art ébranlent profondément le fonctionnement du musée autant que celui de la critique d'art, en écho aux développements et à la remise en cause des conceptions traditionnelles de l’autonomie formelle de l’œuvre d’art.

Malgré sa centralité, la relation entre critique d'art et musées est jusqu'à présent restée une question discrète des recherches universitaires et institutionnelles en histoire de l'art et en étude des musées. L'institution muséale et la critique d'art ont pourtant connu des développements concomitants depuis leurs origines et des liens évidents les relient. Si elle est définie comme un genre littéraire autonome par Albert Dresdner (1915), la critique d'art existe pourtant toujours au sein d'un contexte historique multidimensionnel. Elle participe à produire les conditions nécessaires de légitimation et de valorisation de la création artistique contemporaine et entretient des rapports étroits avec les pratiques de l’exposition, de la collection et de la patrimonialisation de l’art - activités traditionnellement prises en charge par les musées. À l'inverse, certains directeurs de musées, comme le français Jean Cassou et l’américain James Johnson Sweeney, venaient du domaine de l'écriture sur l’art et participaient autant aux activités de l’Association internationale des critiques d’art (AICA) que du Conseil International des Musées (ICOM). Les missions du musée et de la critique d'art ont également fait l'objet de désaccords idéologiques récurrents au sein des systèmes culturels occidentaux, mettant en lumière l'importance de leurs relations réciproques.

Au cours de cette journée d'étude, notre objectif est d'explorer les différentes modalités des relations de la critique d'art et des musées au XXe siècle. En analysant leurs domaines respectifs, leurs parcours et leurs circulations, nous chercherons à éclairer leurs actions conjointes, leurs oppositions et leurs effets réciproques. Bien que cette étude parte d’un point de focal ancré dans le monde occidental, toute proposition ouvrant vers d’autres aires géographiques sera la bienvenue. Pour cela, nous proposons de nous intéresser à trois axes thématiques :

Circulations, croisements et transferts entre la critique d'art et le musée

  • Par quelles opérations de translation internationales ou transnationales les relations entre les réseaux critiques et institutionnels de l’art s'organisent-elles ? Quels en sont les dynamiques et les effets ? Quelle place les organismes culturels supranationaux tels que l’AICA et l'ICOM occupent-ils dans ces échanges ?
  • Quels sont les impacts des circulations transnationales entre la critique d'art et le musée sur la possible réévaluation du modèle traditionnel de “centre” et de “périphérie” dans la géographie artistique ?
  • Quels sont les impacts des tensions géopolitiques (guerres mondiales, Guerre froide, luttes postcoloniales, etc.) sur ces relations ?

Fonctions sociales de la critique d'art et du musée

  • Comment la critique d’art évolue-t-elle et s'implique-t-elle dans la transformation du musée, de son action culturelle ? En quoi participe-t-elle à la création du musée "forum" ou "laboratoire", à son déploiement dans l'espace public ?
  • À l'inverse, quelles places les acteurs de musées choisissent-ils de prendre dans les espaces éditoriaux de la critique d’art ?
  • En tant qu’acteurs de l’écriture de l’histoire de l’art qui lui est contemporain, quels récits la critique d’art et le musée produisent-ils ? En quoi sont-ils semblables ou particuliers ?

Formes, pratiques et enjeux des médias de la critique d'art et du musée

  • En quoi les médias privilégiés du musée (collections, expositions…) et de la critique d'art (revues d'art, préfaces et catalogues d'exposition…) se distinguent-ils ou se rapprochent-ils ?
  • Quelles formes et pratiques autorisent-ils ? Quels en sont les effets médiatiques particuliers ?
  • Quels rôles jouent les revues d’art en termes de traduction, de diffusion et de réception des nouvelles pratiques muséales ?

 

Type d'événement
Colloque
Type de partenaire
Adhérent ICOM
Lieu
Université Rennes 2 / campus Villejean, bâtiment B, amphithéâtre B1
Organisateur
Université Rennes 2
Date de début de l'événement
mar 08/04/2025 - 12:00
Date de fin de l'événement
mar 08/04/2025 - 12:00
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Mardi 8 avril 2025 // 9h30-17h30

Musées, logement et ville : perspectives et défis internationaux

Contenu

Découvrez comment les musées abordent des sujets tels que le logement abordable, le changement climatique, la gentrification, etc. à Barcelone, Birmingham, Paris, Chicago, New York et Miami.

Ce webinaire spécial a été organisé à l'occasion de la publication de la Revue du CAMOC de l'été 2024.

Les intervenants :

  • Lisa Lee, Musée national du logement public (Chicago, États-Unis)
  • Hilary Sample, Université de Columbia / MOS Architects (New York USA)
  • Jayne Murray, Druids Heath (Birmingham, Royaume-Uni)
  • Paolo Susteric, conservateur Bon Pastor/MUHBA (Barcelone, Catalogne ESP) Elisava School of Design & Engineering, UVic-UCC
  • Elena Pérez Rubiales, MUHBA (Barcelone, Catalogne ESP)
  • Robin Bachin, Université de Miami (Miami, USA)

La modératrice était Andréa Cristina Delaplace, membre du conseil d'administration de la CAMOC, rédactrice en chef de la CAMOC Review (Paris, France), chercheuse associé au CELAT - UQAM, docteure de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Captations : 

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Date de début de l'actualité
jeu 05/12/2024 - 12:00
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Museum Comedy Club - La place de l'humour au Musée

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Les étudiantes et étudiants de l'Université Sorbonne Nouvelle vous invitent à assister à leur journée d'étude !

Le 28 mars 2025, rejoignez-les au Musée de la Chasse et de la Nature pour une journée de réflexion et d'échanges sur le thème "L'Humour au Musée". 

Journée réservée aux professionnels

Venez découvrir comment l'humour se déploie dans le milieu muséal à travers plusieurs tables rondes menées par des chercheurs et professionnels de la culture. Une réflexion originale sur la place du rire dans les musées et son rôle dans la médiation et la communication auprès du public.

Nous aborderons lors de cette journée d’étude des problématiques telles que :

Comment traiter des sujets sérieux - sociaux, scientifiques, artistiques - avec un regard et un ton décalé ? ; L'emploi de l'humour dans les projets de médiation permet-il d'attirer un nouveau public ? ; L'humour peut-il contribuer à rendre les sujets complexes plus accessibles sans en réduire la portée ?

Ces réflexions offriront ainsi un éclairage sur la manière dont l’humour peut se réinventer au cœur des institutions muséales.

Journée d'étude organisée par les étudiant.e.s du Master Médiation du Patrimoine et de l’Exposition de l’Université Sorbonne Nouvelle.

Inscription

Type d'événement
Séminaire / conférence
Type de partenaire
Adhérent ICOM
Lieu
Musée de la Chasse et de la Nature 
Organisateur
Master Médiation du Patrimoine et de l’Exposition de l’Université Sorbonne Nouvelle
Date de début de l'événement
ven 28/03/2025 - 12:00
Date de fin de l'événement
ven 28/03/2025 - 12:00
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28 mars 2025 // Musée de la Chasse et de la Nature 

Restes en héritage : que faire des collections de restes humains aujourd'hui ?

Sous-titre
Séminaire Post-Mortem
Contenu

Propos

En décembre 2023, une loi relative à la restitution de restes humains appartenant aux collections publiques a été promulguée en France. Les collections de restes humains concernées ont principalement été constituées dans le contexte de recherches anthropologiques ou médicales aux XIXe et XXe siècles. Elles suscitent aujourd’hui différents questionnements au sein des institutions qui les conservent, notamment des musées et des universités, particulièrement lorsque des restes humains ont été acquis en contexte colonial.

Les panélistes :

  • Tricia Close-Koenig, PhD, SAGE UMR7363, Département d’histoire des sciences de la vie et de la santé, Faculté de médecine, Université de Strasbourg
  • Christophe Degueurce, Directeur, École nationale vétérinaire d’Alfort (sous réserve)
  • Frédéric Keck, Directeur de recherche CNRS, Laboratoire d’anthropologie sociale
  • Lucia Piccioni, Chargée de recherche CNRS, Centre Alexandre-Koyré
  • Michel Van Praët, Professeur émérite du Muséum national d’Histoire naturelle, membre du Centre Alexandre-Koyré

Cet évènement est organisé et sera animé par Martin Robert (London School of Hygiene and Tropical Medicine).
Il inaugurera le séminaire « Post-Mortem : prendre soin des corps après la mort », conçu par Robin Michalon, qui se tiendra de mars à juin à l’Espace éthique Île-de-France.

L’événement est gratuit et ouvert à tous les publics.
Lien pour l'inscription : https://evenium.events/postmortemseanceinaugurale

Informations pratiques : 

Mercredi 26 mars 2025, de 18h30 à 20h30
Espace éthique Île-de-France, Hôpital Saint-Louis AP-HP
1 avenue Claude Vellefaux, 75010 Paris

Type d'événement
Séminaire / conférence
Type de partenaire
Partenaires
Lieu
Hôpital Saint-Louis AP-HP
Organisateur
Espace éthique/Île-de-France
Date de début de l'événement
mer 26/03/2025 - 12:00
Date de fin de l'événement
mer 26/03/2025 - 12:00
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Mercredi 26 mars 2025 // 18h30 à 20h30

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