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ICOM France présent à Museum Connections
ICOM France sera présent lors du prochain salon Museum Connections le 14 et 15 janvier prochain porte de Versailles

Notre stand sera situé face à l'Inspiration Room (Conférences), en D82.
Emilie Girard, présidente d'ICOM France, interviendra dans la table-ronde "Mener les transitions du point de vue du leadership : focus sur la conduite du changement" le 14 janvier de 14h à 14h45.
Qu'est ce que Museum connections ? Salon professionnel international, résolument tourné vers les enjeux économiques et durables des lieux culturels et touristiques, Museum Connections décode les tendances et les innovations pour inspirer l’expérience culturelle et touristique de demain. Depuis plus de 25 ans, Museum Connections rassemble les professionnels de la médiation, de l’optimisation, et de la création de ressources des musées et lieux culturels pendant 2 jours à Paris.
Guide des conférences ci-contre
ICOM France propose à ses membres de se joindre au salon en bénéficiant d'une entrée gratuite : pour cela, rendez-vous sur le site du salon et utilisez le code ICOM2025
Informations pratiques :
Date et Horaires
Mardi 14 Janvier : 9h30 à 18h30
Mercredi 15 Janvier : 9h30 à 18h00
Lieu
Paris Expo Porte de Versailles - Hall 5.2
1 Place de la Porte de Versailles, 75015 Paris, France
Germain Viatte (1939-2024)
Les musées sont peut-être avant tout une affaire d’hommes et de femmes qui les pensent, les font vivre, les transforment et croient profondément à leur rôle dans la société.
Germain Viatte (1939-2024) était un homme de musées, l’une des figures majeures de leur histoire en France à la fin du 20e siècle, et son héritage est immense. Doté d’une inépuisable curiosité, d’une grande érudition dont il ne faisait jamais étalage et d’un sens aigu de l’objet, il fut acteur de la création de quatre projets qui ont changé le paysage artistique et muséal de la France : d’abord, le Centre national d’art contemporain, dédié à la valorisation des artistes contemporains, dont il fut secrétaire général de 1970 à 1972 ; puis le tout jeune Centre Pompidou, qu’il intègre dès 1973, et où il fut, dans un deuxième temps (de 1992 à 1997), directeur du musée national d’art moderne ; ensuite les musées de Marseille où il créé, en 1985, à la demande du maire Gaston Defferre, la première direction mutualisée de musées d’une municipalité en France ; enfin le musée du quai Branly-Jacques Chirac, qu’il rejoint, là encore, dès sa préfiguration en 1997 en tant que responsable du projet muséologique et auquel il consacrera les dernières années de sa carrière.
Deux mots viennent à l’esprit lorsque l’on repense à cette immense carrière et aux traces qu’elle nous laisse : Germain Viatte était un pionnier et un passeur.
Germain Viatte était un pionnier, incontestablement, lui qui releva tant de défis, à Paris comme à Marseille, et contribua à construire, aussi bien intellectuellement qu’architecturalement, tant de musées. A Marseille, il finalisa l’extension du musée Cantini et porta la création, au sein de la Vieille Charité rénovée, du musée d’arts africains, océaniens et amérindiens (MAAOA), l’une des plus importantes collections d’objets extra-européens hors de Paris. A Paris, il conçut le programme muséographique du futur musée du quai Branly, qu’incarna le projet architectural de Jean Nouvel ; il orchestra le choix des objets qui guideraient les visiteurs du nouveau musée dans leur découverte du dialogue des cultures. Porté, avec persévérance, contre de nombreux vents contraires, par la mission de préfiguration et les premières équipes scientifiques rassemblées autour de Germain Viatte, ce parcours muséographique, près de 20 ans après, conserve son évidence et séduit toujours plus de visiteurs.
Germain Viatte se montra pionnier également dans son soutien à des artistes encore peu soutenus, mission qui l’anima dès ses premiers pas d’inspecteur des beaux-arts puis au MNAM. On pense à son attachement profond au Japon, auquel il consacra deux de ses expositions : « Japon des Avant-gardes, 1910-1970 » (Centre Pompidou, 1986-87) et « L’esprit Mingei au Japon » (Quai Branly, 2008-2009) ; aux projets qu’il consacra aux artistes africains Romuald Hazoumé et Yinka Shonibare à l’ouverture du quai Branly (2006 et 2007) ; à sa fidélité à l’œuvre d’Ousmane Sow. Citons aussi Eduardo Arroyo, Bruno Schulz ou Giorgio Morandi, exposés pendant ses années marseillaises. Mentionnons enfin Jean Dubuffet, qu’il contribua à faire entrer dans les collections nationales et auquel il resta, également, toujours fidèle.
Dans la grande modestie qui le caractérisait, il a toujours replacé sa vision et son action, tournée vers l’avenir, dans une histoire longue, et se pensait avant tout comme passeur, au service des artistes, des objets, des musées, et pour continuer l’œuvre de ceux qui l’avaient précédé. Ce n’est pas un hasard que sa dernière exposition ait été consacrée à Georges-Henri Rivière, en 2018, au MuCEM (« Georges-Henri Rivière : voir c’est comprendre ») : rendre hommage à cet autre pionnier des musées, des collections et du regard sur les objets était pour lui une évidence. De la même façon, dans ce rôle difficile de dernier directeur du Musée des Arts d’Afrique et d’Océanie à partir de 1999, en parallèle de sa mission au futur quai Branly, il eut l’intuition heureuse, pour garder trace de ce musée qui allait fermer, avant une transformation encore incertaine, de lui consacrer, avec une équipe d’auteurs, un livre magnifique et qui fit date (Le Palais des Colonies. Histoire du musée des arts d’Afrique et d’Océanie, Réunion des musées nationaux, Paris, 1999). Enfin, animé par la conviction que les conservateurs et directeurs ne sont que des passeurs d’histoires et d’objets dont la transmission est la première mission, il fut déterminant dans la création au sein du quai Branly, fait si rare dans les musées de l’époque en France, d’un centre d’archives et d’une équipe dédiée, afin de contribuer à écrire l’histoire longue dans laquelle il s’inscrivait.
La transmission était ce qui animait profondément Germain Viatte. Il le montra bien sûr dans les nombreuses expositions qu’il conçut à Marseille comme à Paris et qu’il n’est pas possible de citer toutes ici. Parmi ses expositions marseillaises, on pense à « L'Estaque au temps des peintres, 1870-1914 », présentée au musée Cantini en 1985, qui redonnait toute sa place à Marseille dans l’histoire de l’art ; à son exposition marquante sur le Surréalisme, « La planète affolée. Surréalisme, dispersion et influences, 1938-1947 » en 1986, présentée à l’occasion de la réouverture de la Vieille Charité ; à « Peinture Cinéma Peinture » en 1989, à son exposition monographique dédiée à Edward Hopper au musée Cantini la même année. Parmi tous les travaux et legs de Germain Viatte, il me semble que deux montrent peut-être mieux que tout autre cet attachement au travail de passeur pour la recherche et les travaux de celles et ceux qui viendraient après lui. Le premier est l’édition de la correspondance de Nicolas de Staël, artiste auquel il consacra plusieurs travaux (Nicolas de Staël, Lettres, 1926-1955, Le Bruit du Temps, 2014 puis 2016) ; cet ouvrage, réédité à l’occasion de la rétrospective que le Musée d’art Moderne de Paris consacra à l’artiste en 2023, fut certainement l’une des contributions importantes de Germain Viatte à l’histoire de l’art. Le second est, partout où il passa, son apport remarquable à l’enrichissement des collections des musées, pour y faire entrer artistes, chefs-d’œuvre, objets peu connus, fonds et collections importants. L’une des publications qu’il lègue au quai Branly concerne précisément les très importantes acquisitions réalisées sous son impulsion pour l’ouverture du musée (Tu fais peur tu émerveilles : Musée du quai Branly, acquisitions 1998-2005, Réunion des musées nationaux-Musée du quai Branly, 2006).
Enfin, ce souci de la transmission, il le mit aussi en œuvre en accompagnant de très nombreux et nombreuses professionnel.le.s qu’il forma, recruta, dont il suivit la carrière, qu’il conseilla avec fidélité. Toute une génération de jeunes scientifiques, de tous les métiers des musées, lui doivent leur vocation et/ou leur carrière. Tous et toutes se souviennent de son sens de l’écoute, de sa confiance, de sa générosité ; beaucoup d’entre eux ont témoigné quelques jours après sa disparition en mai 2024, de la figure inspirante qu’il fut pour elles et eux, au Centre Pompidou, à Marseille, au quai Branly, au ministère de la Culture et ailleurs. Les musées en France doivent aussi cela à Germain Viatte : d’avoir construit non seulement des musées mais une communauté humaine qui poursuivra l’œuvre à laquelle il a contribué, le temps de quelques décennies qui ont changé les musées.
Anne-Solène ROLLAND
Directrice du patrimoine et des collections du musée du quai Branly-Jacques Chirac
Merci à Nicolas Misery, directeur des musées de la Ville de Marseille.

(c) Crédit photo : M. Clavel
Raconter la banlieue - regards croisés
Dans la continuité du cycle des Rencontres professionnelles consacré à l'ambition écologique et solidaire des musées, le cycle “Muséographie pratique” continue !
Un programme simple : des conservateur·rices, des chargé·es d'exposition et des scénographes nous font découvrir les coulisses des projets d'expositions et une méthode active : la visite permet de croiser les regards, des enjeux de récit à leur traduction scénographique.
La FEMS et Les Neufs de Transilie comptent des adhérents dans des territoires très divers, à l’histoire singulière, au patrimoine parfois méconnu. La banlieue est de ceux-là. Nous vous proposons de venir échanger sur les enjeux des musées de société en banlieue ! Quels récits proposer ? Pour quels publics/habitant·es ? Comment les co-construire en mobilisant ce qui a souvent fait leur ADN, tout en croisant les regards de sociologues et d’artistes ?
Date limite pour s’inscrire : 29 janvier 17h
Retrouvez le programme ci-contre
Connected Journeys : La mesure holistique de l'audience à l'ère du numérique »
Dans le cadre de la nouvelle publication de NEMO : « Connected Journeys : La mesure holistique de l'audience à l'ère du numérique », une rencontre est organisée en ligne
Découvrez comment les musées peuvent intégrer les mesures d'audience en ligne et hors ligne pour créer des expériences de visite percutantes grâce cette étude, rédigée par Casey Scott-Songin et publiée par le groupe de travail NEMO sur la transformation numérique.
La publication répond à trois objectifs principaux :
- Approfondir la compréhension des besoins, des motivations, des processus décisionnels et des attentes des publics numériques.
- Présenter une approche systématique de la mesure des publics numériques et physiques, permettant aux musées de développer des pratiques et des stratégies de recherche significatives.
- Fournir des méthodologies détaillées à partir de 8 exemples de bonnes pratiques à travers l'Europe, montrant comment les musées mettent en œuvre avec succès la mesure conjointe des publics numériques et physiques.
En page 44, vous trouverez une feuille de route pratique qui guide les musées de toutes tailles dans l'intégration de la mesure de l'audience numérique (DAM) dans leurs pratiques.
Rejoignez notre webinaire NEMO gratuit le 13 février de 11h00 à 12h00 CET pour explorer les concepts et stratégies clés ! Inscrivez-vous dès maintenant pour avoir la chance de participer.
Délégation internationale au SITEM et à la rencontre annuelle du CLIC
L’Office franco-québécois pour la jeunesse et le Club Innovation & Culture – CLIC s’associent afin de soutenir la participation jeunes professionnel·les francophones du milieu muséal à une délégation internationale dans le cadre de la 29e édition du SITEM les mardi 25 et mercredi 26 mars 2025 et à la Rencontre Annuelle Culture & Innovation(s) du CLIC du jeudi 27 mars 2025 sur le thème « Les Territoires ».
Ces 2 activités s’inscrivent dans le cadre de la 2nde édition de la Paris Museum Week, évènement destiné aux professionnels qui les accueillera également pour des visites et des rencontres dans les musées de Paris.
Cet appel s’adresse aux professionnel·les du milieu muséal : médiateur·rices, scénographes, conservateur·rices, chargé·es de projets/production/innovation et numérique, chargé·es de communication, etc.
Les professionnel·les ayant directement travaillé en lien avec l’une des thématiques abordées lors des rencontres et souhaitant prendre part aux discussions, peuvent également proposer leur candidature :
- Innovation numérique/immersif
- Inclusion sociale
- Développement durable
- Découvrabilité des contenus
- Restitution des biens culturels
Prise en charge pour les participant·es francophones :
- Vol A/R pour Paris et hébergement en chambre double partagée du 24 au 28 mars inclus (5 nuitées)
- Participation au SITEM et à la Rencontre Annuelle Culture & Innovation(s) du CLIC
- Visites d’institutions muséales parisiennes
- Indemnités forfaitaires de 150€ pour les repas et de 30€ pour le pass Navigo semaine
- Assurance rapatriement/hospitalisation
- Accompagnement OFQJ
Date limite de candidature : 23 janvier 2025
Les postulant·e·s doivent être âgé·e·s entre 18 et 35 ans, être issu·es d’un pays francophone (hors France, hors Québec, hors Belgique)
Le Bouclier bleu France vient en aide au musée de Mayotte

Suite au cyclone Chido survenu le 9 décembre 2024 qui a fortement affecté le département de Mayotte, le Bouclier bleu France (BBF) a été sollicité par le musée de Mayotte (Muma) via la Direction des Affaires Culturelles pour une intervention d’urgence.
Association agréée de sécurité civile, le Bouclier bleu France sensibilise, forme et intervient sur la protection du patrimoine en temps de crises.
Par le biais de son service de réponse à l’urgence, deux bénévoles formés à la conservation de patrimoine en péril par le BBF ont été mobilisés. Le centre opérationnel de gestion interministériel des crises est associé à la prise en charge de la mission. Situé à Dzaoudzi, le Muma est le premier musée de Mayotte à être labellisé « Musée de France ». Suite aux dommages occasionnés sur sa structure, les collections ethnographiques sont les plus menacées.
Le BBF salue le travail remarquable mis en place par ses collègues sur place qui œuvrent à la sauvegarde des collections et des fonds dans des conditions extrêmement difficiles.
Charlotte Goemaere, restauratrice d'objets ethnographiques, et le Capitaine Emmanuel Lathière, pompier du SDIS 06 (Alpes-Maritimes) sont arrivés le jeudi 9 janvier 2025 à Mayotte pour deux semaines. En tant qu’équipiers de l’association, ils sont chargés d’appuyer les équipes du MuMa. Le binôme évaluera la situation des œuvres (diagnostic/constat d’état) et les besoins matériels pour limiter les impacts de la catastrophe climatique sur les collections.
UN APPEL AUX DONS EXCEPTIONNEL
Le Bouclier bleu France a lancé un appel aux dons exceptionnel pour financer cette mission ainsi que l’envoi d’équipements et de matériels de conservation. Conformément à la réglementation liée à l’activation du processus de « catastrophe nationale », tout don bénéficie d’une réduction fiscale exceptionnelle de 75 %
Le BBF remercie ses donateurs qui lui ont permis de rassembler le matériel nécessaire :
BACHMANN RDS du groupe LOSBERGER DE BOER ; Promuseum ; Musée du Quai Branly - Jacques Chirac ; l'INRAP; le Muséum d'histoire naturelle de Toulouse; les réserves mutualisées de Paris-Musée ; le Musée d’Anthropologie préhistorique de Monaco fondé par le prince Albert Ier ; Ville de Bordeaux - Musée d'Aquitaine ; Grand Patrimoine de Loire-Atlantique; l’atelier Julie Tyrlik ; Emma Groult. Nous tenons également à remercier le Conseil Départemental de la Haute-Garonne pour la mise en place de la plateforme logistique au sein du musée de la Résistance et de la Déportation ainsi que pour l’aide apportée par les Archives départementales et la direction des moyens généraux.
D’AUTRES PROJETS D’INTERVENTION EN COURS
La catastrophe qui s’est abattu à Mayotte a touché autant la population que le patrimoine. Ainsi les Archives départementales de Mayotte et les autres établissements patrimoniaux ont subi d’importants dégâts à l’instar du Muma. Les bénévoles du Bouclier bleu restent mobilisés avec les ministères de l’intérieur et de la Culture pour apporter conseils et mettre en œuvre les moyens d’une intervention sur la durée.
MERCI À NOS ADHÉRENTS ET PARTENAIRES POUR LEUR ENGAGEMENT À NOS CÔTÉS !
REFRESH – Water Cycle for Resilient Heritage
REFRESH – Water Cycle for Resilient Heritage : l'impact de l'eau sur les sites du patrimoine
ICOM France est partenaire du projet REFRESH – Water Cycle for Resilient Heritage piloté par l’IRPA – Institut Royal du Patrimoine artistique en Belgique.
REFRESH rassemble des équipes de Belgique, de France, d'Italie et du Royaume-Uni pour explorer comment les sites patrimoniaux peuvent être des sources de solutions innovantes et durables pour s'adapter aux effets du changement climatique, grâce à une gestion optimale du cycle de l'eau dans ces sites.
Pour découvrir le projet, regardez cette vidéo. La transcription en français est disponible ci-dessous.
Le principal facteur influençant l'impact du changement climatique sur les sites patrimoniaux est l'eau, qu'il s'agisse d'un excès ou d'un stress hydrique. Dans ce contexte, le projet vise à comprendre le rôle du cycle de l'eau dans la conservation des sites patrimoniaux grâce à une approche holistique prenant en compte les dynamiques de l'eau à trois échelles :
- L’échelle de l’environnement naturel, où l’influence du sol et de la végétation entourant le bâtiment sur les dynamiques de l’eau à l’intérieur de l’enveloppe du bâtiment est étudiée.
- À l’échelle du monument, le projet étudie l’impact des matériaux du bâtiment sur le transport de l’eau liquide à travers l’enveloppe du bâtiment, jusque dans l’intérieur, où il crée un climat intérieur.
- À l’échelle des collections, la qualité du climat intérieur, déterminée par l’évaporation de l’eau provenant de l’enveloppe du bâtiment, est analysée. Le projet évalue également les seuils de température et d’humidité en relation avec les dommages mécaniques, le vieillissement naturel et le développement de moisissures pour différents types d’objets.
La corrélation des transferts d’eau à ces trois échelles sera étudiée en fonction de scénarios climatiques. Notre objectif est d’identifier des leviers à l’échelle des sites patrimoniaux pour optimiser la conservation du patrimoine culturel tout en améliorant la gestion de l’eau et en réduisant la consommation énergétique. Le projet montre que les sites patrimoniaux peuvent être des ressources pour la mitigation et l’adaptation au changement climatique et pour le développement durable grâce à une gestion optimale de l’eau.
Quatre cas d’étude ont été sélectionnés :
- Le Gruuthusemuseum : situé dans une maison médiévale construite au XIIIe siècle à Bruges, en Belgique. Les collections couvrent une période allant du XVe au XIXe siècle.
- Le Palais des Doges : un palais construit en style gothique vénitien situé à Venise, en Italie. Aujourd’hui musée, il contient des plafonds peints, des fresques et des décorations dorées.
- Le Palais du Louvre : situé à Paris, en France, entre la Seine et les jardins des Tuileries. Il est actuellement un musée couvrant une grande variété d’objets d’art.
- Le Palais de Blenheim : une maison de campagne située à Woodstock, en Angleterre, construite au XVIIIe siècle. Elle est entourée d’un vaste parc avec différents types de végétation et abrite une large gamme de collections.
Grâce aux mesures d’adaptation déterminées dans ce projet, il sera possible d’établir comment les relations entre la nature et la culture – le sol, la végétation, les monuments, les musées et les collections – peuvent renforcer la résilience du patrimoine culturel et contribuer à la mitigation du changement climatique.
Partenaires du projet
Belspo, Royal Meteorological Institute of Belgium (KMI-IRM), Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), The School of Geography and the Environment (SoGE) - University of Oxford, ICOMOS Vlaanderen-Brussel, ICOMOS France, ICOM France, ICOM Belgique Wallonie-Bruxelles, Institut de Recherche de Chimie Paris (IRCP), Università Iuav di Venezia, Blenheim Palace, Musée du Louvre, Stad Brugge et Fondazione Musei Civici di Venezia.
SOMUS - 2ème Conférence Internationale
Après le succès de notre 1ère Conférence à Rio de Janeiro, nous sommes heureux d'annoncer la tenue de la 2ème Conférence Internationale, qui aura lieu à Lisbonne les 13 et 14 février 2025. La conférence se concentrera sur l'élaboration de contributions de Muséologie Sociale pour la révision du Code de déontologie de l’ICOM et aura pour thème « Perspectives de la muséologie sociale pour le Code de déontologie de l’ICOM"
La responsabilité sociale des musées dans la promotion des droits de l'homme doit être incluse. (Recommandations UNESCO 2015) dans les différents domaines d’activité des musées.
La déclaration finale de cette conférence pourrait être très importante pour l'avenir des musées et de la muséologie. C’est pourquoi il est important de se mobiliser pour cette tâche, d’autant que le contexte mondial de régression sociale favorise des positions plus conservatrices et rétrogrades. Il est nécessaire de protéger l’inclusion des défis contemporains, notamment dans les actions des musées dialogiques communautaires, en faveur de la justice cognitive et d e la dignité humaine.
Ci-joint nous envoyons toutes les informations (Programme prévisionnel, Formulaire d'inscription, call à interventions et le projet d'Affiche). Le site SOMUS-ICOM est mis à jour et contient plus d'informations.
Nous comptons sur tous et toutes, dans cette occasion qui sera une conférence historique fondamentale, pour ceux qui croient au pouvoir des musées pour améliorer le monde dans lequel nous vivons.
Mário Moutinho
Président do Comité Internacional da la Museologie Social SOMUS-ICOM
Viticulture d’hier et de demain : l’éclairage des sciences de l’archéologie
Musée de France, le musée du vin de Champagne et d’Archéologie régionale d’Épernay se positionne comme un établissement patrimonial ouvert sur les enjeux sociaux, écologiques et culturels du monde contemporain, notamment ceux en lien avec les deux principaux fonds des collections du musée, l’archéologie d’une part et la vigne et le vin d’autre part.
Principal partenaire scientifique du musée, l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) est également pleinement engagé dans l’étude et le partage de la connaissance du patrimoine archéologique des territoires.
Dans cette perspective, le musée d’Épernay et l’Inrap se sont réunis afin d’initier des journées d’étude transdisciplinaires. Ces dernières se proposent de participer aux réflexions portant sur l’adaptation de l’activité vitivinicole face aux évolutions environnementales. En effet, les sciences étudiant le climat, les sols et la vigne sur un temps long permettent de contextualiser l’impact environnemental sur les activités humaines, notamment agricoles et viticoles, et de mieux comprendre les manières dont les groupes humains ont su s’adapter et apporter des solutions.
Associant une démarche historique et une démarche prospective, ces journées d’étude font dialoguer archéologues, climatologues, historiens, géologues, archéobotanistes et professionnels de la filière champagne.
JOUR 1 - vendredi 21 mars
Lieu : SGV (Syndicat Général des Vignerons de la Champagne)
17 avenue de Champagne, Épernay (sur inscription, voir informations pratiques)
- 9h-9h30 : accueil des participants – pot d’accueil
- 9h30-10h : discours d’accueil
- 10h-13h : communications
Les mouvements de terrain du vignoble champenois : du passé au défi du changement climatique
Nicolas Bollot, docteur en géographie, maitre de conférences au GEGENA (unité de recherche 3795, université de Reims Champagne-Ardenne)
Cépages, modélisation et première vigne : une histoire de la domestication de la vigne et de la viticulture d’après l’archéobotanique
Laurent Bouby, ingénieur de recherche, CNRS- ISEM, & Manon Cabanis, carpologue Inrap-GEOLAB
Histoire des climats et interactions avec les écosystèmes de la vigne
Aurélie Colomb & Agnès Borbon, atmosphériciennes (pollution atmosphérique et climat), laboratoire de météorologie physique LaMP/CNRS/OPGC, université de Clermont Auvergne
- 13h00-14h30 : pause déjeuner // Déjeuner libre
- 14h30-16h30 : table ronde
L’apport des recherches des sciences de la terre et archéologiques aux programmes d’innovation de la filière «vigne et vin»
Avec la participation de :
- Dominique Garcia, président de l’Institut national de recherches archéologiques préventives
- Sébastien Debuisson, directeur technique du Comité Champagne Taran Limousin, ingénieur IFV et ampélographe, en charge du conservatoire du matériel végétal du Beaujolais
- `Laurent Bouby, ingénieur de recherche, CNRS- ISEM
- Modérateur : Laure Ménétrier, directrice-conservatrice du musée du vin de Champagne et d’Archéologie régionale d’Épernay
Échanges avec la salle
- 16h30-17h30 : synthèse et clôture Laure Gasparotto, journaliste au Monde
- 18h30 : dégustation dînatoire des « Champagnes de Vignerons » (sur inscription, voir informations pratiques)
JOUR 2 - samedi 22 mars
Journée découverte (sur inscription, informations pratiques disponibles prochainement)
- 10h-12h : Visite du musée d’Épernay, 13 avenue de Champagne, Épernay. Exposition (sous réserve) au musée d’Épernay, sur l’encépagement en Champagne « Vignes en Champagne : innovations et encépagement, une épopée collective ».
- Visite du Comité Champagne, rue Henri-Martin.
- Visite du Fort Chabrol, institut de recherche viticole et œnologique Moët et Chandon
Programme complet et informations pratiques ci-contre
Murmures du temps : le patrimoine en tant que récit du changement climatique
ICOM France relaie l'enquête : Murmures du temps : le patrimoine en tant que récit du changement climatique - WRENCH
WRENCH est un projet interuniversitaire qui vise à aborder les effets du changement climatique sur le patrimoine, entendu non seulement comme des bâtiments et des monuments, mais aussi comme des rivières, des montagnes ou d'autres environnements vivants. Il envisage le patrimoine comme quelque chose en danger et quelque chose qui est également capable de raconter une histoire sur le risque que nous courons tous, en interprétant le patrimoine comme un ingrédient clé des identités communautaires.
Cette enquête vise à atteindre les personnes qui, pour différentes raisons (travail, résidence, intérêts, activisme), s'intéressent au patrimoine et à sa conservation.
Si vous vous intéressez au patrimoine et que vous avez quelque chose à dire à ce sujet, merci de répondre au questionnaire ci-dessous !