
Recherche
Résultats de la recherche
2213 résultats trouvés
L'équipe de COSTUME vous transmet ses meilleurs vœux pour 2024
La création contemporaine dans les écomusées et musées de société
Actes des rencontres professionnelles de la FEMS 2023
La FEMS a le plaisir de vous annoncer la mise en ligne des actes des Rencontres Professionnelles 2023 et tient à remercier le comité éditorial, les contributeur·trices ainsi que ses partenaires. Une version imprimée sera offerte aux personnes présentes dans l'Avesnois à l'occasion de l'édition anniversaire (la 20ème édition !) des Rencontres Professionnelles qui se déroulera du 13 au 16 mars 2024. Ouverture des inscriptions à la fin du mois, restez connecté·es.
La création contemporaine dans les écomusées et musées de société
Commençons par tordre le coup à quelques idées reçues ou véhiculées dans les médias, qui ont pu émettre l’hypothèse que les écomusées et musées de société, dans un contexte de crise existentielle, se tourneraient vers la création par conviction, effet de mode ou opportunisme.
Eh bien non, la rencontre entre les écomusées et musées de société et la création contemporaine n’est pas récente, qu’il s’agisse des arts visuels, scéniques ou de l’écriture.
Sans remonter aux sources des musées d’ethnographie, où la main de l’artiste pouvait être déjà bien présente, rappelons l’appétence de la figure tutélaire de Georges Henri Rivière pour les artistes de son temps. L’exposition Voir, c’est comprendre, présentée au Mucem en 2018-19 montrait les connivences et les amitiés, les inspirations du muséologue, également musicien, mais aussi fin observateur de la société : il portait l’idée d’un musée inscrit dans son temps, avec tout ce qu’apportent les années folles, de l’art moderne au jazz et à la mode, de la photographie et du cinéma au music-hall, et comment cela peut rejaillir dans le musée.
Aussi, le choix de faire du lien entre création contemporaine et musée de société s’est naturellement imposé comme légitime pour conclure ce cycle de rencontres consacré à la muséographie, après les deux éditions précédentes portant sur l’engagement et les héritages.
Cette rencontre, si elle s’inscrit dans la durée, dans le projet du musée, est riche de sens. À la différence d’un musée d’art où la création actuelle constitue généralement l’aboutissement naturel d’un propos, cette rencontre revêt, par la confrontation avec des objets relevant d’autres domaines, une autre valeur, discursive. Qu’attendons-nous donc de celle-ci ? S’agit-il de prolonger l’utopie de l’approche pluri ou transdisciplinaire des écomusées, de mettre en perspective nos collections ou de tisser des liens entre les objets et savoir-faire d’hier et ceux d’aujourd’hui ?
L’enquête lancée courant 2022 auprès du réseau sur le sujet, à laquelle un quart des adhérents a répondu, nous montre que les motivations varient selon les musées. Elles sont intimement liées à leur projet scientifique et culturel, leur territoire, et des formes d’actions spécifiques à chacun en découlent. Toutefois, quelques indicateurs nous montrent des tendances de fond : plus des trois quarts des répondants affirment réaliser des acquisitions dans le champ de la création, par don, achat, commandes ou résidences. Les formes artistiques couvrent un large champ, de la photographie à des œuvres monumentales qui prennent part à la scénographie. La mobilisation du corpus de collection est aussi souvent citée comme source d’inspiration pour les artistes : n’est-ce donc pas aussi un héritage de notre famille muséale à mieux assumer voire revendiquer, car au moment de leur création, de nombreux musées d’art et traditions populaires avaient été pensés comme des répertoires formels à même d’inspirer la création, voire d’en raviver le souffle.
En miroir de notre propre démarche, de nombreux artistes défendent le lien qu’ils souhaitent nouer avec un territoire, son histoire, ses habitants. Leurs créations se veulent souvent des révélateurs et leur démarche témoigne d’un engagement, rejoignant, par certains aspects, celui que nous défendons au sein du réseau.
Les textes rassemblés ici prolongent les échanges fructueux noués à l’occasion des Rencontres Professionnelles de la FEMS 2023 dans le Parc naturel régional des Vosges du Nord. Que tous les auteurs et autrices, ainsi que le comité éditorial soient chaleureusement remerciés de leur contribution.
Céline Chanas
Directrice du Musée de Bretagne
Vice-Présidente de la FEMS
Programme autour de l'exposition "Une autre histoire du monde"
ICOM France relaie les rencontres du Mucem organisées autour de l'exposition "Une autre histoire du monde"
L’exposition « Une autre histoire du monde » au Mucem convie à lire le monde du XIIIe au XXIe siècle : elle ne prétend pas représenter cette histoire dans son intégralité, mais cherche des perspectives et des points de vue multiples pour appréhender les mondialisations successives depuis des sources et des constructions historiques et culturelles extra-européennes. Autour de la présentation de l’exposition, deux jours de rencontres (conférences, débats, projections, visites) vous invitent à explorer des mondialités alternatives et des récits qui renouvellent les conceptions et les pratiques scientifiques, artistiques et muséales.
Mondialités : d'autres mondes possibles
Retrouvez le programme de ces rendez-vous ci-contre
Pourquoi restituer ? Le cas des biens culturels africains
ICOM France relaie la rencontre associée au lancement de la collection « L'ouvroir des patrimoines » et de son premier ouvrage : Pourquoi restituer ? Le cas des biens culturels africains
Présentation de l'ouvrage
En 2017, le président Emmanuel Macron annonçait vouloir restituer à l'Afrique les œuvres conservées dans les musées français et commandait un rapport à l’économiste sénégalais Felwine Sarr et à l’historienne de l’art française Bénédicte Savoy pour établir les modalités de ce retour. Une polémique éclate peu de temps après opposant les « pour » aux « contre », et réactivant les plaies d’une histoire coloniale non cicatrisée. Ce texte est né au cœur de ce débat, et y participe, en prenant le parti des objets et de l’histoire, les grands oubliés d’une question qui est loin d’être récente, nouvelle ou circonscrite seulement au continent africain. Adoptant une perspective historique, comparative et mondiale, cet essai offre des clés de compréhension d’une question d’actualité brûlante qui soulève des enjeux à la fois éthiques, politiques et patrimoniaux.
Avec : Felicity Bodenstein, Maureen Murphy et Bertrand Tillier
Entrée libre
La rencontre sera suivie d'un moment convivial à l'INHA.
Documents archivés
Accueil
ICOM France
ICOM France est le réseau français des professionnels des musées.
Il oeuvre à promouvoir les musées, représenter les professionnels de musées et accompagner chacun dans ses missions au service des publics. ICOM France est la section française de l'ICOM international, organisation non gouvernementale de référence qui fête cette année ses 75 ans.
Acteur majeur du champ muséal, il rassemble aujourd’hui :
- 5150 membres individuels
- 450 membres institutionnels
Ses membres forment une communauté large et diversifiée d’acteurs répartis sur tout le territoire issus de toutes les disciplines (beaux-arts, sciences et techniques, histoire naturelle, écomusées ou musées de société...
Ensemble, les membres d'ICOM France œuvrent à représenter et promouvoir les musées, et à accompagner chacun dans ses missions professionnelles, pour un meilleur service éducatif et culturel du plus grand nombre : gestion des collections, médiation et accueil de publics élargis, formation et intégration de nouveaux métiers, adoption des nouvelles technologies, recherche de financement…
ICOM France est le principal instrument de communication entre ICOM international et ses membres.
Historique
Le 31 octobre, Georges Salles, directeur des musées de France, convoque dans son bureau les personnalités des musées français afin de former le Comité français de ce qui s’appelait alors l’Association internationale des musées. Sont notamment impliqués Julien Cain, André Léveillé, Paul Rivet, et Georges Henri Rivière. Cette réunion entérine la constitution d’ICOM France, où sont représentés tous les types de musées français sans aucune hiérarchie et nomme Georges Salles son premier président.
Du 16 au 20 novembre se réunit l’Assemblée constitutive du Comité international des musées (ICOM) au musée du Louvre à l’occasion de la première conférence de l’UNESCO à Paris. Quatorze nations y sont représentées dont la France.
La création d’ICOM se fait sous l’impulsion de Chauncey J. Hamlin, président du Buffalo Museum of Science, soutenue par Georges Salles, chacun devenant respectivement président du comité exécutif et président du comité consultatif.
De 1946 à 1953, Georges Salles, au service d’ICOM France et d’ICOM international, impulse sa conception du musée dans un monde en pleine transformation. Conscient du rôle croissant de la coopération et des échanges internationaux, il conçoit ICOM France comme la mise en œuvre d’une « régénérescence » des musées, comme une internationalisation de la politique muséale française. Sans inféoder celui-ci à la direction des musées de France, il le veut « fenêtre ouverte sur le monde ».
En 1948, lors de la première Conférence biennale d’ICOM à Paris, Georges Salles soutient la nomination de Georges Henri Rivière au poste de directeur d’ICOM. Celui-ci marquera fortement la vie de l’organisation jusqu’à sa mort en 1985. Par ailleurs, plusieurs membres d’ICOM France ont présidé ICOM International : Georges Salles (1953-1959) ; Hubert Landais (1977-1983) ; Jacques Perot (1998-2004).
La relation entre le comité national français et l’organisation internationale dont le siège est à Paris, dans les bâtiments de l’UNESCO, est ainsi constitutive de notre histoire commune.
Liste des présidents d’ICOM France
1946-1957 : Georges Salles
1957-1960 : Edmond Sidet
1960-1962 : Henri Seyrig
1962-1964 : vacance de présidence
1964-1967 : Pierre Marot
1967-1974 : Jean Chatelain
1974-1977 : Hubert Landais
1977-1982 : Jean Favière
1982-1984 : Victor Beyer
1984-1987 : Jean-Pierre Mohen
1987-1992 : Jacques Perot
1992-1998 : Jean-Yves Marin
1999-2004 : Michel Van Praët
2004-2010 : Dominique Ferriot
2010-2016 : Denis-Michel Boëll
2016-2022 : Juliette Raoul-Duval
2022- en cours : Emilie Girard
Texte rédigé avec les contributions de Dominique Ferriot et Elisabeth Jani.
Source : Françoise Wasserman, “La genèse du comité national français” in Lettre du comité national français, n°20, novembre 1986, p. 4-7.
Accord France-Canada
Présentation de l’accord
Signé le 26 novembre 1990 par les gouvernements du Canada et de la France, l’Accord France-Canada vise à :
-
établir et maintenir des liens privilégiés et durables entre les institutions muséales des deux pays,
-
améliorer les compétences des professionnels des musées grâce à l’échange de bonnes pratiques,
-
optimiser la mise en œuvre de projets conjoints.
En France, la coordination de ce programme intergouvernemental a été, dès l’origine, confiée au Ministère de la culture, et plus particulièrement à la Direction des musées et au Département des affaires internationales. En 1996, le Ministère en charge de l’éducation nationale, puis en 2006 le Ministère de la défense et des anciens combattants se sont associés à l’Accord afin d’en faire bénéficier leurs propres institutions muséales. Au Canada, depuis 2005, le Ministère du patrimoine canadien administre l’Accord dans le cadre du Programme d’Aide aux Musées (PAM). Depuis 1990, près de 600 musées, universités et centres de recherche ou de conservation, français et canadiens, et plus de 1 000 professionnels ont pu développer des expertises et des projets avec l’appui de l’Accord, dans des secteurs aussi divers que la conservation, la
restauration, l’inventaire, la recherche, la formation et le perfectionnement professionnels, l’organisation de colloques ou séminaires, la production de documents multimédia, l’expérimentation, l’innovation, etc.
Concrètement, l’Accord apporte une contribution financière à la réalisation de projets de coopération et d’échanges, mais il ne peut couvrir l’ensemble des dépenses figurant au budget. Il permet avant tout de prendre en charge les frais de voyage et de séjour. En revanche, l’Accord ne contribue ni à la réalisation, ni à la circulation des expositions.
Les thématiques privilégiées
-
les relations entre science, recherche et société : par exemple l'impact de la culture scientifique et technique et industrielle dans la construction de l'esprit critique
-
le rôle des institutions muséales face au désordre informationnel
-
les démarches participatives
-
la complémentarité entre les dispositifs de médiation présentiel et distanciel
-
les interactions entre acteurs de la recherche et musées
-
l'élargissement et la diversification des publics
-
le patrimoine scientifique et technique contemporain,
-
les collections issues de l’enseignement supérieur et de la recherche ...
Organismes admissibles
-
Musées (institutions muséales répondant à la définition élargie de l'ICOM dans ses statuts et dans son règlement intérieur révisés en 2017)
-
Centres de culture scientifique, technique et industrielle, planétariums, jardins botaniques, etc. ;
-
Etablissements d’enseignement supérieur développant des filières ouvrant sur les métiers spécifiques des musées et sur la muséologie ;
-
Associations ou regroupements d’institutions muséales, les instituts ou centres de recherche sans but lucratif spécialisés dans un ou plusieurs domaines de la muséologie.
Un partenariat avec un pays tiers peut également figurer dans un projet élaboré conjointement par des institutions françaises et canadiennes.
Du côté canadien, à l'exception des six musées nationaux, tous les musées constitués en société sans but lucratif sont admissibles. Les institutions canadiennes d'enseignement supérieur ou de recherche en muséologie ne peuvent être "porteuses" en tant que telles, mais peuvent être associées au projet.
Date limite de dépôt des dossiers : 31 mars 2023
Composition du dossier :
-
Descriptif et objectifs du projet (partenaires, résultats attendus, indicateurs envisagés pour l'évaluation du projet, publics visés ...)
-
Coordonnées du porteur de projet français et du porteur de projet canadien,
-
Entente de coopération signée par les 2 parties (modèle à télécharger),
-
Budget total en euros et en dollars canadiens (modèle à télécharger) comprenant les autres soutiens financiers attendus (collectivités territoriales, ministère, secteur privé),
-
Calendrier détaillé de l’ensemble de l’opération et des missions ; préciser les mesures envosagées pour valoriser les résultats auprès de la communauté muséale.
-
CV et expérience éventuelle en matière de coopération internationale.
Engagement des porteurs de projets :
-
Fournir un rapport final dans les trois mois suivant la fin d’exécution du projet,
-
Valoriser les acquis du séjour (conférences, participations à des séminaires),
-
Mentionner l’appui apporté par l’Accord dans tout document public.
Financement
-
Frais de voyage : Les billets d'avion des bénéficiaires de l'Accord sont pris en charge par le pays d'origine. Les frais de transport à l'intérieur du pays hôte sont pris en charge par celui-ci
-
Frais de séjour : En France, le participant reçoit une indemnité journalière de 120 € en région et de 140 € à Paris incluant l'hébergement et les frais de restauration. A titre indicatif, les montants en vigueur au Canada sont de 98,45 $CAD pour les repas, 17,50 $CAD pour les faux frais et entre 100 $CAD et 200 $CAD (jusqu'à 250 $CAD à Montréal) pour l'hébergement.
Envoi des dossiers
Les dossiers doivent être déposés, au plus tard le 31 mars 2023, dans les deux pays : au Canada par le porteur de projet canadien et en France par le porteur de projet français.
-
Les projets doivent être adressés au Ministère de la culture, à : Orane Proisy, Département des affaires européennes et internationales, Direction générale des patrimoines – 6, rue des Pyramides – 75001 Paris
Contact : orane.proisy[a]culture.gouv.fr – +33 (0)1.40.15.32.86
-
Les projets à caractère scientifique et technique doivent de plus être adressés au Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation à : Anne Nivart, Direction générale pour la recherche et l’innovation – 1 rue Descartes - 75005 Paris
Contact : anne.nivart[a]recherche.gouv.fr – +33 (0)1.55.55.82.29
-
Les projets ayant un rapport avec l’histoire militaire doivent de plus être adressés au Ministère des Armées – Direction de la mémoire du patrimoine et des archives, Délégation des patrimoines culturels – 37, rue de Bellechasse – 75007 Paris
Contact : mathieu.chambrion[a]defense.gouv.fr – +33 (0)1.44.42.12.86