
Restes humains, patrimoine et déontologie : quels enjeux pour les professionnels de musées ?
La présence de restes humains dans les collections des musées engagent la responsabilité des professionnels qui en ont la charge, sur des champs d’intervention allant de la documentation à la présentation au public, en passant par la conservation-restauration.
Après l'adoption de la loi-cadre du 26 décembre 2023 relative à la restitution de restes humains de personnes étrangères décédées après 1500 appartenant aux collections publiques, il paraissait important de revenir sur ce sujet qui présente une complexité juridique certaine, couplée à un questionnement déontologique fort.
Cette rencontre a permis d'interroger des professionnels de musées exerçant en France et à l'étranger sur nos pratiques professionnelles afin de trouver les réponses les plus respectueuses envers la sensibilité des publics et la singularité de ces « collections », identifiées ou anonymes, si tant est que le terme « collections » puisse même être judicieusement utilisé.
Retrouvez les interventions de Laure Cadot, conservatrice-restauratrice, société Res Persona ; Claire Chastanier, adjointe au sous-directeur des collections au service des musées de France, ministère de la Culture ; Frédéric Keck, directeur de recherche au CNRS - Laboratoire d'anthropologie sociale ; Heidi McKinnon, membre du bureau d'ICME (Comité international pour les musées et collections d’ethnographie de l’ICOM) et fondatrice de Curators without Borders et Terry Snowball, conservateur des restes humains, département de la gestion des collections, musée national des Indiens d'Amérique du Smithsonian, Washington DC.
Ouverture de la rencontre par Annaïg Chatain (directrice des études de l'Ecole du Louvre) et Emilie Girard (présidente d'ICOM France).
Modération : Aurélie Clemente-Ruiz (directrice du musée de l'Homme).