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Référentiel des professionnels des musées

Référentiel européen des professionnels des musées

Introduction

A la clôture d’un colloque, organisé par l’ICOM Italie en mars 2005 à Pesaro, les représentants de l’Allemagne, de la France, et de la Suisse, tous professionnels expérimentés de musées, se sont interrogés sur les définitions des activités au sein des musées, notamment pour savoir si les termes resgistar ou régisseur recouvraient les mêmes fonctions dans tous les pays. Ainsi est né le souhait de créer un référentiel européen des professions muséales. Le 1er juin 2006, il y avait une rencontre préliminaire avec Elisabeth Caillet, Dominique Ferriot, Geneviève Gallot, Alberto Garlandini, Daniele Jala, Marie Claude Morand, Angelika Ruge et Margrit Wick-Werder à l’Institut national du Patrimoine à Paris. Les représentants d’ICOM France, Italie et Suisse confiaient la direction du projet à la présidente de l’ICTOP. L’enthousiasme de la première et brève rencontre a continué à animer toutes les rencontres suivantes du groupe de travail.

 

Nous voulons faire avancer le professionnalisme et la qualité du travail muséal national et international. C’est pourquoi un des objectifs de ce référentiel est de promouvoir la reconnaissance nationale et internationale des professions muséales et la mobilité des professionnels. Dans le contexte actuel de la modernisation des musées à travers des actions spectaculaires et des activités économiquement rentables, il est nécessaire de mener une réflexion critique sur la spécificité de cette institution qu’est le musée. Les musées sont faits par des hommes pour des hommes. L’atteinte de cet objectif repose sur le savoir, les connaissances et la responsabilité de chaque collaborateur. Nous souhaitons donner l’impulsion à la discussion européenne des professions muséales. Dans le même temps, les associations nationales des musées doivent être encouragées à créer et à élaborer leurs propres directives pour les profils professionnels des musées.

 

Nous avons décidé de nous réunir d’abord dans un cercle restreint de pays européens et avons présenté un référentiel des professions muséales lors de la dernière conférence générale de l’ICOM à Vienne, en août 2007. Le groupe de travail s’est limité à trois comités nationaux et à un comité international pour des motifs purement techniques. Il nous revient de définir une deuxième étape, à laquelle d’autres comités nationaux seront invités.

 

Le français a été choisi comme langue de travail. Ainsi, nous avons constaté que le français reste spécifique face aux anglicismes, bien que la « lingua franca » dans l’univers des musées en Europe soit plutôt l’anglais. Nous avons appris à reconnaître et à respecter les différences nationales. Lors de la deuxième rencontre à Berlin, en novembre 2006, la structure et le plan du projet ont été décidés. A Milan, en mars 2007, a été élaborée la première description des professions muséales. Les conclusions des travaux issues de Bâle, début mai 2007, et de Berlin, en novembre 2007, servent de base pour la présente édition.

 

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