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Liste rouge d’urgence des biens culturels en péril – Colombie

L’État colombien, par le biais de ses institutions, a développé et renforcé le cadre légal pour la protection du patrimoine culturel de la nation.

 

Pourquoi une Liste rouge pour la Colombie ?

Cette Liste Rouge a été conçue afin d’aider les musées, marchands d’art, collectionneurs, fonctionnaires des douanes et de police, à identifier des objets qui sont susceptibles d’être exportés illégalement de Colombie. En vue de faciliter leur identification, la Liste Rouge décrit plusieurs catégories de biens culturels qui peuvent faire l’objet de transactions illicites.

La législation colombienne interdit l’exportation et le commerce de ces biens culturels. Les musées, maisons de ventes aux enchères, marchands d’art et collectionneurs sont donc exhortés à ne pas en faire l’acquisition sans avoir vérifié au préalable et de façon irréfutable leur provenance ainsi que la documentation légale correspondante.

En raison de la grande diversité d’objets, de styles et de périodes, la Liste Rouge des biens culturels colombiens en péril n’est pas exhaustive. Toute antiquité susceptible de provenir de Colombie devra faire l’objet d’une attention toute particulière et de mesures de précaution renforcées.

Contexte

L’État colombien, par le biais de ses institutions, a développé et renforcé le cadre légal pour la protection du patrimoine culturel de la nation. Cependant, en dépit de tels efforts, les biens culturels et en particulier ceux hérités des époques préhispanique et coloniale, continuent de faire l’objet de trafic illicite à l’échelle nationale et internationale.

Le vol, le pillage, le commerce et l’exportation illicites sont des menaces constantes à la préservation du patrimoine culturel. La lutte contre le trafic illicite de biens culturels est de ce fait une priorité de la politique menée par l’Etat colombien.

Le patrimoine archéologique, y compris subaquatique, est la catégorie la plus vulnérable, notamment dans les régions isolées de Colombie. Les fouilles clandestines et la contrebande répondent à une demande sur le marché international des antiquités, qui s’est accrue ces derniers temps en raison, entre autres, des ventes sur Internet.

Les biens à caractère religieux et documentaire, également menacés, sont fréquemment volés dans des églises, musées, archives et bibliothèques.

Le trafic illicite des biens culturels porte irréparablement atteinte à l’identité du peuple colombien et constitue une perte importante pour la mémoire de l’humanité.

Attention

Nous tenons enfin à rappeler que l’ICOM ne fournit aucun certificat d’origine ou d’authenticité. Seules les autorités nationales sont habilitées à délivrer tout type de document relatif à l’exportation et à l’importation de biens culturels.

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