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Liste rouge d’urgence des biens culturels en péril – Amérique centrale - Mexique

Au cours des vingt dernières années, un nombre croissant d'exportations illicites de biens culturels ont été interceptées, démontrant un intérêt accru pour ces objets sur le marché international.

 

Pourquoi une Liste rouge pour l’Amérique centrale-Mexique?

Cette Liste Rouge a été conçue comme un instrument destiné à aider les musées, les marchands d'art, les collectionneurs et les fonctionnaires des douanes et de police dans leur travail d'identification des objets susceptibles d'avoir été illégalement exportés hors du Mexique, du Guatemala, du Belize, du Salvador, du Honduras, du Nicaragua, du Costa Rica et du Panama. La liste spécifie diverses catégories d'objets en péril susceptibles d'être la cible d'opérations illicites d'achat vente sur le marché des antiquités.

Étant donné la grande variété des objets, des formes, des styles et des périodes, la Liste Rouge des antiquités en péril d'Amérique centrale et du Mexique ne prétend nullement être exhaustive et toute antiquité provenant de la région devra être considérée comme suspecte et faire l'objet d'une attention spéciale et de mesures de précaution.

Ces objets sont protégés par les législations de chaque pays qui interdisent spécifiquement leur trafic, leur exportation et leur vente. Donc, les musées, les salles des ventes, les marchands d'art et les collectionneurs sont vivement encouragés à ne pas les acheter et sont invités à signaler ces objets auprès des délégations diplomatiques de chaque pays, des forces de police locales et d'Interpol.

Remarque : cette publication est illustrée par des images d'oeuvres exposées dans des musées, dans le but de faire fonction de guide comparatif pour l'identification des objets les plus vulnérables au trafic illicite.

Contexte

Le patrimoine culturel du Mexique, du Belize, du Guatemala, du Salvador, du Honduras, du Nicaragua, du Costa Rica et du Panama est constitué de biens identifiables par leurs caractéristiques particulières et produits par différentes sociétés des époques préhispanique, coloniale et républicaine, lequel patrimoine constitue la mémoire historique de ces nations.

Bien qu'elle soit protégée par des législations nationales et internationales, la richesse culturelle patrimoniale de ces pays fait l'objet de trafics illicites. Au cours des vingt dernières années, un nombre croissant d'exportations illicites de biens culturels ont été interceptées, démontrant un intérêt accru pour ces objets sur le marché international. Cette demande a favorisé les fouilles clandestines sur des sites archéologiques, ainsi que la hausse du nombre de vols dans les églises et les musées.

Le trafic illicite des biens culturels de cette région porte irrémédiablement atteinte à l'identité de chacun de ces pays et amenuise gravement le patrimoine culturel de l'humanité.

Attention

Nous tenons enfin à rappeler que l’ICOM ne fournit aucun certificat d’origine ou d’authenticité. Seules les autorités nationales sont habilitées à délivrer tout type de document relatif à l’exportation et à l’importation de biens culturels.

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