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Lettre de l'Icom France n°29

Editorial

Depuis que le Conseil internationale des musées a vu le jour dans le sillage de l’UNESCO en 1946, la France a toujours occupé une place importante dans la vie de notre Organisation.

Sans doute parce que depuis la révolution française, ce pays a progressivement développé des musées qui, tout au long du XIe et du XXe siècle, se sont enrichis, entraînant très tôt la constitution d’un véritable corps de professionnels de musée.

Sans doute aussi parce que la liberté d’esprit des Français les prédisposait à trouver leur place dans les Organisations non gouvernementales où la liberté de ton et d’action sont le garant de l’efficacité.

La France est le pays siège de notre Organisation. A ce titre, nous entretenons d’excellentes relations avec les autorités culturelles françaises dont le soutien indéfectible a permis à l’ICOM de rester en France jusqu’à ce jour. Il nous faut pérenniser cette situation, et j’en appelle à la mobilisation des professionnels de musées français afin qu’ils attirent l’attention sur l’intérêt pour l’ICOM de maintenir son siège en France.

Je sais pouvoir compter sur les membres de l’ICOM, leur dynamisme, leur engagement auprès des instances de notre Organisation, comme en témoignent les nombreux membres français qui occupent des fonctions au sein des bureaux des Comités internationaux, lorsqu’ils n’en assurent pas la présidence.

Les présidents qui se sont succédés à la tête du Comité national français, deuxième Comité ayant le plus de membres, ont toujours su s’investir et défendre nos valeurs. L’ICOM s’est engagé dans un processus de planification stratégique. Nous comptons donc sur vous pour que l’ICOM soit perçue en tant qu’Organisation qui répond aux besoins de membres représentatifs d’une diversité géographique.

La tenue d’une réunion conjointe avec l’Allemagne est une excellente initiative. C’est un exemple qui devrait être poursuivi par d’autres Comités afin de favoriser la coopération interrégionale et soutenir nos efforts pour faire de l’ICOM une Organisation favorisant la diversité intellectuelle, culturelle ou sociale en tant que moteur de l’harmonie sociale et d’une meilleure compréhension des différences culturelles.      

Alissandra Cummins
Présidente de l’ICOM

 

Qui sommes-nous ? Le dossier de cette Lettre du Comité national français de l’ICOM rend compte de l’enquête lancée auprès de nos 2 600 adhérents pour connaître vos activités mais aussi vos attentes vis-à-vis de notre organisation. Parmi celles-ci apparait clairement le souhait d’une meilleure liaison entre notre Comité national et les Comités internationaux de l’ICOM. Dans cette nouvelle édition de la Lettre vous retrouverez une rubrique régulière « 3 questions à … » qui donnera la parole aux collègues français élus dans les Comités internationaux, aujourd’hui Patrice Verrier pour le CIMCIM. Par ailleurs, la prochaine Assemblée générale ICOM France aura lieu à Berlin au Deutsches Historisches Museum grâce au concours actif de nos collègues du Comité national allemand. Placé sous le patronage du Haut Conseil culturel franco-allemand, cette réunion à Berlin marque l’engagement du comité national français dans les échanges européens et particulièrement dans la coopération culturelle franco-allemande. Francine Mariani-Ducray, directrice des musées de France, participera à cette Assemblée générale et à la table-ronde réunissant professionnels français et allemands. Nous rendrons compte de ces échanges dans le prochain numéro de la Lettre.

Dans ce numéro sont repris les textes des interventions proposées lors de notre dernière Assemblée Générale organisée en mai dernier à Paris au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme. Michel Van-Praët, Président de notre Comité national français jusqu’en octobre 2004, introduit ces communications qui portaient sur « le patrimoine immatériel dans les musées ». Ce thème général était également celui retenu pour la dernière Conférence internationale de l’ICOM à Séoul en 2004. Lieu d’innovation, le Conseil international des musées a toujours en effet défendu et illustré les formes nouvelles d’une muséologie qui, depuis la création de l’ICOM en 1946, a su évoluer dans le respect des différentes familles de musées que je souhaiterais mettre en œuvre avec vous dans les trois prochaines années. Cette Lettre du Comité national français de l’ICOM est d’abord votre Lettre et nous serons heureux de recevoir vos suggestions pour améliorer encore cet outil commun de communication. Notre prochaine réunion générale est à Berlin le 20 mai 2005, j’espère que vous pourrez venir nombreux pour ce moment important de la vie de notre Association.

Dominique Ferriot
Présidente d'ICOM France

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