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Accès à la déontologie : bilan et perspective des formations en France

Captations de la soirée-débat déontologie du 17 mai 2017 à l'Auditorium Colbert - Galerie Colbert

Cette première soirée-débat déontologie organisée par ICOM France et l'Institut national du patrimoine devait procéder à un état des lieux des formations en déontologie. 

De plus en plus de personnels intègrent les effectifs des musées sans avoir acquis au préalable une formation spécifique «musée ».

Des fonctions telles que les finances, les RH, l’événementiel, la recherche de mécénat, l’accueil et la sécurité, les développements web et réseaux reposent sur des compétences élevées acquises en formations supérieures ou grandes écoles et sont applicables sans formations complémentaires aux missions actuelles de « gestion » des musées. Ces missions prennent de plus en plus de poids dans les établissements, sous l’influence du besoin d’améliorer le ratio recettes/dépenses, d’augmenter la fréquentation, de renforcer la sécurité des visiteurs...

C’est un enrichissement humain en même temps qu’un changement substantiel dans les qualifications des personnels de musées, qu’on aurait pu jusqu’à récemment décrire comme des métiers où l’on conserve, enrichit, restaure des collections  patrimoniales pour les rendre visibles aux publics. Telle est en substance la définition du musée par l’ICOM. Cette définition est assortie d’un « code de déontologie » dont la lecture convainc qu’au-delà de principes : il exprime les valeurs qui lient entre eux tous les intervenants de la chaîne qui va de l’objet au visiteur et en constitue, ce faisant, la culture commune.

Force est de constater que les professionnels formés dans un cadre non spécialisé n’accèdent pas tous à cette culture commune et n’ont pas tous bénéficié d’un cursus de déontologie. À tous les étages de la hiérarchie d’un musée, on croise des agents qui n’ont pas connaissance du « code de déontologie », ni même de son existence, ni même de l’existence de la loi Musée qui, pourtant, les oblige.

Jusqu’à quel point ce constat se vérifie-t-il, est-ce dommageable ? Et si oui, que faire pour y remédier ?

Retrouvez l'intégralité de la soirée-débat déontologie en vidéos ci-dessous :